
26/10/2025
Aucune morale : outre avoir blousé le Nouvel Hôpital psychiatrique de Navarre (Évreux) et pris en charge quelque 521 patients, a fortiori fragiles, le mythomane et escroc n’a pas daigné s’expliquer devant la chambre des appels correctionnels de Rouen lors de son second procès, en octobre 2025.
Pendant près de deux ans, entre novembre 2015 et début mai 2017, grâce à un faux diplôme roumain de psychiatre, ce Congolais a exercé une profession particulièrement sensible au regard des pathologies des patients. Ainsi, sans compter les confidences des malades et les diagnostics (empiriques) qu’il posait, Clive Lygidre Etitie était en mesure de délivrer des médicaments et autres psychotropes.
Pas un inconnu de la justice, ni du système de santé français. Car Clive Lygidre Etitie était déjà pisté par la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) du Jura après s’être fait passer pour un infirmier. Elle lui réclame 129 000 €. Dans le dossier eurois, l’hôpital de Navarre est également partie civile.
Toute sa vie n’est que mensonges. Et fuite en avant.
Condamné en son absence à quatre ans et demi de prison ferme et une interdiction définitive d’exercer un métier en lien avec la santé par le tribunal correctionnel d’Évreux en octobre 2024, le faux psychiatre a fait appel de son jugement.
Emprisonné. Puis remis en liberté. Clive Lygidre Etitie est désormais dans la nature. (…)
Lundi 20 octobre 2025, la cour d’appel rend son arrêt : six ans d’emprisonnement ferme, une peine plus lourde qu’il exécutera si les forces de l’ordre parviennent à l’arrêter.
22/10/24
«Tous ses mensonges ont porté préjudice à des personnes meurtries». Le 15 octobre 2024, Clive Etitie était condamné par le tribunal d’Evreux en son absence à quatre ans et demi de prison et à payer différentes parties civiles, a rapporté La Dépêche Evreux.
Pendant près de deux ans, ce faux médecin congolais a exercé à l’hôpital psychiatrique d’Evreux où il a pris 500 patients en charge. Tout commence en 2017. En mai de cette même année, Clive Etitie est démasqué et mis en examen pour exercice illégal de la médecine et usurpation de diplôme, avant d’être écroué.
Une découverte faite par la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) du Rhône qui cherchait à récupérer les dommages et intérêts liés à une condamnation pour exercice illégal de la médecine qui remonte à 2014. En faisant ses recherches, l’entité publique s’est rendu compte que l’escroc avait été embauché par le Nouvel hôpital de Navarre en 2015.