Le 16 octobre 2025, le général-gendarme Hubert Bonneau a assuré aux députés qu’il est fin prêt à assurer la défense opérationnelle du territoire (DOT) en cas de guerre contre la Russie. Et même un peu avant que les hostilités commencent.
Le propos peut sembler banal. Mais le fait qu’un général d’armée s’engage en faveur des lubies d’un président dont 90 % des Français ne veulent plus est aussi inquiétant pour la démocratie que l’affichage des préférences politiques de certains hauts fonctionnaires et magistrats, tenus les uns et les autres à un devoir de neutralité.
Du képi à la politique politicienne
« Si nous avons un engagement majeur à l’Est, je pense que cela ne se passera pas sans agitation sur le territoire national », a prévenu Bonneau. A-t-il réalisé qu’il violerait la Constitution dans le cas probable où Macronescu prolongerait illégalement son mandat comme Zelensky ?
Les pandores sont prêts à traquer les rouspéteurs et les mal-pensants, qualifiés d’agents de l’ennemi. Comme si Macronescu bénéficiait de l’infaillibilité pontificale et de l’onction divine pour lancer des opérations offensives à l’étranger sans un vote du Parlement.
Annoncer aux députés qu’on a ciblé des saboteurs potentiels, sans préciser lesquels ni où, en mélangeant les terroristes islamo-gauchistes avec les patriotes, n’est pas un propos d’expert du maintien de l’ordre. Mais une proclamation de politicard. Dire qu’on est prêt à neutraliser les dissidents, c’est s’attribuer des pouvoirs de coercition qui sont le monopole de l’exécutif sous le contrôle du Parlement.
Bonneau est un paladin, roi de l’esquive
Cet homme commandait le GIGN au moment des « incidents du Bataclan ». Terminologie officielle englobant les 130 personnes assassinées et les 413 blessés hospitalisés le 13 novembre 2015, victimes des fous d’Allah. Qu’il ne faut pas stigmatiser.
Bonneau aurait refusé que ses troupes participent à l’assaut, considérant que c’était à la flicaille bas de gamme d’aller se faire trouer la panse. Ce faisant, il a fait preuve d’un esprit de corps exemplaire, sauvant la vie de nombre de ses subordonnés. L’État lui a donné raison. Et la raison du plus fort est toujours la meilleure.
Mais le gendarme-général saura être inflexible contre les opposants à la guerre contre la Russie. Tous les argousins seront unis comme un seul homme contre l’ennemi intérieur, le Gaulois patriote qui voudrait qu’on combatte les djihadistes plutôt que d’agresser des Slaves avec lesquels nous partageons une longue histoire commune.
En tout cas un conseil, si vous êtes en âge d’être mobilisé, engagez-vous vite dans la gendarmerie !
Inutile de courir des risques contre les Cosaques de Vladimir qui pourraient vous hacher menu. Gendarme, vous n’irez pas au front, vous poursuivrez dans nos riantes campagnes les réfractaires, les opposants et les dissidents, avec l’aide désintéressée des corbeaux, des pipelettes et des collabos.
La guerre civile se prépare. Après avoir obtenu de Macronescu une centaine de blindés légers Centaure à 800.000 euros pièce HT pour combattre les Français de souche et de cœur, mais pas touche aux allogènes, la gendarmesque réclame 22.000 fusils d’assaut supplémentaires pour un budget de 110 millions d’euros. Ce genre de demande laisse supposer une intention de s’en servir.
S’y ajouteront des monoculaires de vision nocturne qui permettent de flinguer dans le noir les opposants qualifiés d’agents de l’ennemi et de saboteurs, ainsi que des « armes tactiques utiles à la gendarmerie mobile » sans dire lesquelles. Drones ? Cyberespionnage par satellite ? Systèmes numériques d’intrusion et de pistage ? Infiltration des réseaux sociaux ? Une rallonge de 800 millions d’euros tout de même…
Mais les islamo-mafieux qui tiennent les enclaves étrangères hostiles, plus connues sous l’appellation de zones de non-droit, n’ont rien à craindre. Toutes ces armes sont destinées à mater et écraser les opposants leucodermes, honnêtes citoyens travailleurs et bons chrétiens. Elle est pas belle la vie sous la dictature des Macronescu ?
Les Français seront mis devant le fait accompli d’une guerre dont ils ne veulent pas et le dictateur élyséen encourage ses prétoriens à éradiquer toute contestation.
Ne pas recourir à une consultation populaire pour une décision aussi grave que faire la guerre à un pays traditionnellement ami, et de surcroît cent fois plus fort que nous, finira par disloquer l’unité nationale déjà mise fort mal en point par les décisions incohérentes, les traîtrises et les forfaitures du paltoquet. Mais qu’importe s’il peut rester Président à vie.
Il est intolérable qu’un guignol qui ne sait même pas démonter-remonter un pistolet à eau annonce qu’il est prêt à aligner plusieurs milliers d’hommes en Ukraine comme s’il s’agissait de gérer les ressources d’un war game vidéo. L’immaturité à ce niveau dépasse les sommets de l’inconscience. Surtout venant d’un individu qui ne dispose plus d’aucune majorité politique et est rejeté par neuf Français sur dix.
Si le peuple défavorable à cet engagement est tenu pour traître par la garde prétorienne du conducator, cela pourrait être le début de la guerre civile. La vraie. Pas des Français contre des allogènes, qui en profiteront plus tard pour se goinfrer dans les décombres. Mais d’une partie de l’armée, où il doit bien rester des patriotes, contre les forces dévouées aux Macronescu. Des citoyens en armes pouvant alors faire la différence en choisissant leur camp.
La gendarmerie est une armée de robots
Semblables aux androïdes de star wars. Sans états d’âme. Avec une servilité qui les place du côté des usurpateurs et des dictateurs contre le peuple. Le gendarme rural surveillant débonnaire des querelles villageoises appartient à un folklore révolu.
Rénovée sous la Terreur en 1792, l’ancienne maréchaussée royale est devenu une armée d’appoint présente sur l’ensemble du territoire, chargée du sale boulot que les autorités civiles refusaient de faire. Comme traquer les déserteurs plutôt que les bandits de grand chemin. Dans les années 40, servir de supplétifs aux nazis. Et maintenant harceler les mal-pensants au lieu de neutraliser les djihadistes surineurs.
Pendant la guerre de 14-18, la gendarmesque participa à la police militaire qui fusillait des râleurs pour l’exemple. Plus de 1000 exécutions sommaires.
Sous la précédente occupation, la quasi-totalité des pandores a accepté de flinguer des Résistants, rafler des Juifs et garder des captifs avant leur transfert vers les camps de la mort.
À la Libération, on ne leur a pas appliqué la jurisprudence de Nuremberg : « L’obéissance aveugle à des ordres manifestement illégaux n’exonère pas les exécutants de leur responsabilité pénale personnelle ».
Cela se comprend. Les gaullistes avaient besoin de reîtres dociles pour dissuader les communistes de s’emparer du pouvoir, protéger tous les Papon qui pouvaient resservir, et blanchir les agents doubles. Ces affairistes à la fois résistants et collabos, selon les circonstances et leur intérêt du moment, qui ont ensuite brillé en politique. Les pandores bêtes et disciplinés faisaient l’affaire. Sans poser de questions. On n’allait tout de même pas leur reprocher quelques excès contre des Juifs et des Résistants qui auraient mieux fait de collaborer comme tout le monde.
Depuis, la gendarmerie n’a cessé de harceler le peuple pour des broutilles. Comme une plaque d’immatriculation de travers, un pot d’échappement bruyant ou un phare qui vient de lâcher. Mais jamais on ne les voit en première ligne contre les bandes ethniques qui saccagent les centres commerciaux, brûlent les bagnoles et pillent les boutiques, après avoir terrorisé les banlieues.
Christian Navis
