La haine de Trump
Un bonheur et une prospérité tels qu’il semble impensable, pour le service public et la gauche, même face aux succès des patriotes, de revoir leur logiciel. Sur France Inter, d’éminents intellectuels restent figés dans leur haine de Trump. « Rien de nouveau, remarque Cyrano 24, la gauche, la gauche, la gauche partout à distiller sa moraline sectaire. La gauche a tous les pouvoirs (médias, justice, éducation, Conseils d’État et constitutionnel, show-biz…). Elle impose son idéologie dans la tête des Français culpabilisés qui se "docilisent" et se conforment. » C’est que le président américain leur semble trop primaire, alors que pour Lily, il « s’exprime simplement pour être compris de tous […]. Et après s’être ainsi exprimé, il agit vite et bien, LUI, contrairement à nos zélites qui tarabiscotent des phrases creuses à n’en plus finir parce qu’ils ne font rien, EUX. […] » Un point de vue que Vazimeli résume en une question : « Est-ce qu’il vaut mieux un langage "langue de bois" qu’un langage de "CE2", comme le nomment ces imbéciles diplômés ? »
« Macron, c’est Attila, pour la France »
C’est que cette semaine encore, les politiciens français se sont plus distingués par leur parole que par leur efficacité, à l’instar de Laurent Nuñez, qui n’en finit pas de cocher toutes les cases de la soumission à Alger. Furioso s’inquiète de son « discours toujours ambigu, tout en rodomontades et circonlocutions rhétoriques ». Pour lui, il n’est « pas net, ce type ». Une inquiétude renforcée par l’agacement de Nuñez quant au rapport sur l’infiltration par la république islamique d’Iran, une attitude qui exaspère Pierre Bzarcelo : « Un gouvernement de mollusques ne peut rendre un pays fort et puissant, ce qui semble être le cas malheureusement. » Pumont Doretti trouve « [...] quand même curieux qu’une intelligence supérieure dont on affuble Macron, tandis qu’il pointe à une dizaine de pourcents d’opinions favorables, s’entoure de fonctionnaires qui ne fonctionnent que pour exaspérer davantage le peuple français. À défaut de toucher le haut du plafond de la popularité, [il] soupçonne Macron de tenter d’en décrocher la timbale à la baisse. » Une timbale qui se rapproche chaque semaine un peu plus, semble-t-il, avec son énième renoncement sur le Mercosur. Mijuna résume ce que pensent de nombreux commentateurs : « Macron, c’est Attila, pour la France : il ne laissera qu’un champ de ruines derrière lui. »
Le succès des patriotes en librairie
Faut-il s’étonner, alors, du succès des patriotes en librairie et même dans les sondages ? Alors, même si, comme le dit Pragma, « c’est vrai qu’en 500 jours, il peut arriver tellement de choses. Cela dit, c’est quand même mieux d’être en tête des sondages qu’en queue ! » L’enjeu est de taille, en plus, puisque comme le relève Joel Margueritat, il ne s'agit « ni [de] gauche ni [de] droite, [mais] juste [de] patriotes ou pas ». Donc, pour Aldo Macrone, « ceux qui aiment la France doivent s’unir, sinon on n’arrivera même pas à sauvegarder ni faire renaître notre pays malade. L’urgence a un prix et un certain compromis me semble pouvoir se partager. » Alors, union, coalition, ou alliance des droites, quelle qu’elle soit, pour Mik Mac, « l’union des droites se fera, non pas par les sondages, mais par le vote des militants, ce qui remettra à l’heure certains chefs de partis ».
Ces succès en librairie font enrager la gauche, à croire, comme 103sp, que « le réel dérange les idéologues de gauche qui esquintent la France chaque jour un peu plus ». D’ailleurs, il n’y a qu’à voir les invectives de cette dernière contre le banquet du Canon français, au château de Blossac, pour se rendre compte, comme Dnalor, que « la gauche commence à paniquer tous azimuts ! »
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