La propagande immigrationniste va bon train. La gauche tente de faire feu de tout bois pour nous prouver que plus d’immigrés, c’est excellent pour la nation. On a eu Najat Vallaud-Belcacem, qui nous a sorti que régulariser 250 000 clandestins rapporterait 3 milliards, rien que ça. Elle arrive à ce chiffre sur la base d’un rapport militant qui se contredit dès la première ligne : « Il faut bien les loger », donc ça ne rapporte pas, ça coûte. Elle oublie également de préciser de quelle immigration on parle : il s’agit évidemment de l’immigration en provenance de la zone afro-arabe. Depuis le temps que nous en régularisons on ne devrait plus avoir de déficit. Et si jamais ce n’était pas suffisant pourquoi s’arrêter en si bon chemin et ne pas en régulariser 500 000, mieux un million et nous retrouverions une croissance à deux chiffres ? Le lendemain le Figaro sortait un article précisant que l’argent expédié à l’étranger par les immigrés coûtait à la France 10 milliards par an. Mince, en une nuit les immigrés ne rapportaient plus rien mais coûtaient, et si l’on rajoute à ce chiffre celui déjà connu du coût de l’immigration, on dépasse les 50 milliards.
Mais qu’à cela ne tienne, nous avons le brillantissime spécialiste en tout, Emmanuel Lechypre qui est venu en remettre une couche. Il a eu l’audace de nous dire que plus d’immigrés c’était plus d’entrepreneurs, quelle blague, il parle de quel genre d’entreprises ? L’homme s’était fait remarquer pendant le COVID avec sa hargne développée contre les non-vaccinés, et sa farouche volonté d’envoyer la police chercher les récalcitrants pour les forcer à se faire piquer, remettant au goût du jour les méthodes du III Reich. Le voilà en expert économique et quand il voit un camp de réfugiés, il y décèle des entrepreneurs. Quand ils sortent des couteaux pour manifester leur identité culturelle, face aux habitants de la région calaisienne par exemple, il distingue des investisseurs. Bien entendu il ne nous dit pas dans quel secteur ces futurs chefs d’entreprises sont spécialisés. Pour lui, une immigration massive est signe de prospérité et de finances redressées. Quel pays d’Europe justement, s’est redressé ou affiche une bonne santé grâce à cette immigration ? Aucun.
Mais alors ce n’est pas 500 000 nouveaux arrivants qu’il faut accepter, mais le triple, et pourquoi pas le continent africain dans sa totalité ? Ah oui, c’est exagéré, c’est absurde, c’est vrai ! C’est le propre d’un raisonnement selon la philosophie de Marc Aurèle. Si poussée jusqu’à l’absurde l’idée n’est plus valable, c’est qu’elle ne l’est pas depuis le début ! Mais il faut justifier l’accueil des migrants, alors il est payé pour dire ce qu’on lui demande de dire, lancer des chiffres ou des affirmations qui ne reposent sur rien, pire, qui sont démenties par les faits. Il expliquait que le vaccin était efficace à 94 %, alors que personne n’en savait rien et raconte maintenant que plus d’immigrés est bon pour la croissance alors que la croissance est en berne et que les immigrés sont portant bien là. Pourrait-il simplement nous expliquer pourquoi les autres pays ne se battent pas pour recevoir autant d’immigrés ? Les autres nations auraient donc torts de les rejeter ? Encore une exception française sans doute. Ceux qui arrivent ne parlent pas notre langue ou pas bien, n’ont que peu de diplômes, ni de formation, surtout, ils débarquent sans un sou en poche, puisque c’est à nous de les loger, de les soigner, bref de leur permettre de vivre, et c’est dans ces conditions qu’ils seraient de potentiels entrepreneurs ?
On peut faire le tour de la planète, le sort des clandestins est partout le même, sauf en France, généreuse patrie qui cumule plus de 3500 milliards de dettes, qui presse fiscalement ses citoyens pour continuer à accueillir des gens que nous ne sommes plus capables d’intégrer, et qui souvent, n’en manifestent pas vraiment l’envie, pendant que nos propres citoyens n’arrivent plus à vivre correctement, ne trouvent plus de médecins, et ont des difficultés à se loger. La propagande est rendue possible par le fait que les outils de calcul qui permettraient de vraiment mesurer l’apport ou la perte dus aux immigrés sont soigneusement interdits : pas de statistiques ethnico-religieuses du travail ou de la délinquance, pas ou peu de logiciels anti-fraude sociale. Ce que nous réclamons pourtant au RPF. La farce des entrepreneurs dissimulés dans des migrants, majoritairement des jeunes hommes à l’âge incertain, est une insulte à ceux qui triment et qui n’y arrivent plus, et plus généralement à la réalité qu’il devient interdit de filmer ou de relater… les Français jugeront par eux-mêmes de la situation.