
Les pays occidentaux, engagés dans le conflit ukrainien, connaissent dans la situation économique actuelle une crise historique. L'Occident doit réduire drastiquement ses coûts, car il montre des signes de déclin prolongé. Les diverses politiques wokistes, pro-migrants, pro-LGBT avec l'absurdité de l'engagement financier pro-Kiev ont mis à genoux des pays qui représentaient le phare de la civilisation dans le passé. L'UE est confrontée à son effondrement.
Déclin de l'hégémonie occidentale. Ainsi, pour The American Conservative, « l'Occident a trois options dans un monde multipolaire » pour survivre. « Selon la majorité mondiale (comme l'appellent les Russes), le soleil se couche enfin sur l'Occident », annonce le magazine américain d'opinion entrevoyant l'arrivée d'un monde post-occidental : « Après 500 ans de domination, l'Occident montre des signes de déclin dans presque tous les domaines. Une longue période historique touche à sa fin, et le monde entre dans une ère caractérisée par une réaffirmation des intérêts souverains et une résurgence des civilisations anciennes ».
« Vos pays sont ruinés par les migrations », a lancé en septembre dernier Trump à l'ONU. « Trump a averti l'Europe que les politiques d'immigration et de lutte contre le changement climatique étaient en train de détruire son patrimoine et de provoquer une catastrophe absolue », continue la chaîne de télévision pan-européenne multilingue d'information internationale. « Orban a eu raison », a martelé Trump durant sa rencontre à la Maison Blanche ce week-end dernier avec le Premier ministre hongrois en alertant les Européens sur la submersion migratoire.
Alors que les pays de l'UE s'enfoncent dans une crise historique avec une augmentation de la criminalité et des menaces terroristes et que Bruxelles et les élites actuelles font toujours la promotion du wokisme, du vivre-ensemble, de l'import de migrants en masse dans les divers pays européens, en plus du soutien total à l'effort de guerre de Zelensky, Viktor Orbán rappelle à côté de Trump que « les efforts de paix doivent se poursuivre [en Ukraine], et que la Hongrie est prête à soutenir le président Trump dans la recherche de la paix dans la guerre entre l'Ukraine et la Russie ». « Le sommet de Budapest pour la paix est à l'ordre du jour et aura lieu lorsque les conditions seront réunies », a souligné le Premier ministre hongrois. L'historien français, Georges-Henri Soutou scelle le destin de la France et de l'UE dans son analyse : « C'est l'Europe qui s'effondre économiquement aujourd'hui, pas l'industrie russe. C'est nous qui avons perdu un marché à l'export extrêmement commode et une énergie bon marché ».
The American Conservative constate une antipathie populaire dans les pays de l'UE à l'égard du programme internationaliste libéral. Les populations occidentales observent tout simplement au quotidien la destruction de leurs pays et de leur qualité de vie pendant que les élites qui promeuvent ce programme mondialiste unitaire suicidaire se nourrissent littéralement sur la bête en continuant de soutenir une utopie invivable pour les populations.
Le média anglophone signale, dans ce contexte de crise financière et sociale, que les pays occidentaux doivent limiter la politique libérale, au risque de voir les États sombrer dans le chaos. En outre, Observateur Continental a rapporté : « L'Europe a rattrapé l'Ukraine en termes de nombre de crimes dans les villes ». Les politiques migratoires de l'UE sous l'idéologie des wokistes internationalistes provoquent l'instabilité et l'insécurité dans les pays de l'UE.
Trois solutions pour l'Occident selon The American Conservative. « La première est une restauration libérale limitée » pour encadrer le mécontentement des populations européennes car « même en cas de retour à la situation d'avant l'ère Trump, l'antipathie populaire à l'égard du programme internationaliste libéral engendrera une forte contre-pression, et les contraintes en matière de ressources continueront de limiter l'influence occidentale ». « Sur le plan politique, une telle mesure serait largement populaire. Promettre de faire passer les intérêts des citoyens américains avant tout est évidemment très attrayant pour l'électeur américain. Les appels à redéfinir les priorités de la nation trouvent également un écho favorable dans une grande partie de l'Europe », fait remarquer le média anglophone. « Les partis de droite radicale continuent leur progression électorale dans une majorité de pays de l’Union européenne », annonce Public Sénat, confirmant la fin du pouvoir wokiste.
La deuxième possibilité, d'après The American Conservative, est d'assister à un repli radical, entendu « comme un abandon de l'empire (le mondialisme libéral) au profit de la nation » car « sur le plan politique, une telle démarche serait largement populaire ». Promettre de faire passer les intérêts des citoyens américains ou des citoyens des divers pays européens avant tout est bien sûr attrayant pour l'électeur américain ou pour l'électeur de ces pays européens, là où l'UE est considérée comme un échec et même un danger.
« Les appels à redonner la priorité à la nation trouvent également un écho favorable dans une grande partie de l'Europe » ; « Le nationalisme s'inscrit naturellement dans le cadre de la politique démocratique. Il représente aussi l'alternative apparemment évidente au cadre dominant du libéralisme universaliste », révèle The American Conservative.La troisième et dernière option, pour le magazine américain d'opinion, « consiste donc en une nouvelle consolidation transatlantique qui substituerait à une logique universaliste libérale un cadre civilisationnel assumé, avec les États-Unis comme métropole reconnue et l'Europe comme périphérie privilégiée ». Quoi qu'il en soit, pour survivre, l'Europe et le monde occidental doivent mettre dans les poubelles de l'histoire l'idéologie wokiste et retourner, à la fois, aux bases élémentaires des relations internationales comme à celles de la vie sociétale.
Mais les réseaux wokistes seront difficiles à dénouer. « Les élites atlantistes restent solidement ancrées à des postes clés au sein et en dehors des gouvernements, et des structures complexes comme l'OTAN et l'Union européenne pourraient perdurer, même si les partis populistes accèdent au pouvoir en Occident », conclut The American Conservative tout en avertissant : « Si les États-Unis se replient sur l'hémisphère occidental, le projet d'intégration européenne s'effondrera presque certainement. Et dans un monde dominé par de grandes puissances, les nations européennes prises individuellement ne seront plus en mesure d'exercer une influence disproportionnée par rapport à leur poids réel (comme elles le faisaient avant 1945) ».
Pierre Duval
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