
Par Serge Fontalar
Ah, 2026, l’exercice ORION, ça revient, comme un vieux truc qu’on remet sur le tapis trois ans après la première édition. Là, ça va redémarrer sur le même format à peu près, pas de quoi bousculer les habitudes. Et le général Schill, chef de l’armée de Terre à l’humour discret, en parle comme si c’était une grosse nouveauté. L’idée, c’est de bouger en quatre phases pendant quatre mois. Ce coup-ci, ça démarre pas en Méditerranée, comme avant, non, ce sera sur la façade atlantique. Un coin paumé entre les champs, les dunes et un peu de mer.
En réalité, la cible, c’est pas juste de marcher dans la boue avec des blindés. Non, cette fois, on va introduire des phases civiles, histoire de voir si la France aliénée aux droits de l’homme peut encore se tenir debout quand ça chauffe vraiment. Vous savez, des trucs comme la résilience de la nation, les réserves, les flux logistiques, du vrai quoi ! En gros, on va faire une grosse répétition pour voir si ça tient.
Et puis, bien sûr, il y a les grandes manœuvres dans le nord-est. On n’ira pas trop dans le détail, mais on va faire des scenarii qui feront l’effet d’un gros pétard comme un tir de mortier de « jeunes des quartiers ». Faut bien qu’on prouve qu’on est prêts : 10 000 gars, 3 000 véhicules, un vrai défilé de ferraille. Un peu de tout ça va venir des alliés, 15 à 20% au max, mais sont-ils capables d’aligner plus nos « alliés européens » ?
Et vous vous dites, pourquoi tout ça ? Bah, pour tester des nouveautés suite au REX d’Ukraine… drones et robotisation. ORION 2026 c’est comme un laboratoire géant où on va injecter des machines pour qu’elles prennent des décisions. On parle de micro-drones, vous savez, ces trucs à peine plus gros qu’un pigeon. Pas mal de simulation aussi. On s’éclate sur des écrans, histoire de montrer qu’on peut simuler une guerre à grande échelle sans sortir de la salle. En 2023, on avait déjà vu que la logistique, la chaîne de commandement et la santé de l’armée, c’était un tantinet le bordel.
Mais ORION 2026, c’est aussi un test pour prouver à nos alliés de l’OTAN que la France peut tenir un poste de commandement, qu’on est là, qu’on sait ce qu’on fait. Pour chercher à prouver que la France, même si elle brasse de l’air avec ses exercices, elle est prête au cas… au cas où les alliances de l’OTAN entraîneraient nos enfants dans un engrenage infernal à la août 1914.
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