
Il faut redonner les facultés de coercition aux seuls juges, le spécifier constitutionnellement pour éviter toutes les dérives que la Macronie s’est autorisées et continue de le faire à un rythme à présent accéléré. Faire cesser les sanctions qui sont données par des organismes privés, ou semi-privés est une obligation dans un État dit de droit. Ces prérogatives ne doivent appartenir qu’au pouvoir judiciaire. Il est choquant de constater que l’ARCOM s’attribue le privilège de déterminer qui intervient à titre politique et qui n’est qu’un consultant lambda. Ainsi Philippe De Villiers est considéré comme un parti politique, alors qu’il n’est ni élu ni encarté. Peu importe, son temps de parole sera décompté. Pour le compte de qui ? Eh bien De Villiers à lui tout seul voyons. C’est un moyen illégal, mais légalisé pour la circonstance, pour l’écarter de l’antenne et réduire la portée de sa parole. C’est une censure grossière lancée, sous couvert d’équité. On lui impose un quota au motif qu’il disserte de politique, qu’il explique les rouages et devrait-on dire les roueries de notre société, bref qu’il pense, donc il gêne !
La liberté d’expression en France, doit cesser à l’instant ou elle dérange le pouvoir en place, qu’elle met à mal la doxa autorisée, qu’elle en décortique les travers, les perversions et les inhumanités et qu’elle invite à la réflexion. Nous l’écrivions il y a quelques jours dans nos colonnes. La Macronie accepte encore que l’on pense autrement qu’elle, parce qu’elle n’a pas le choix, mais ne supporte pas qu’on le fasse savoir. Mais pourquoi donc persister à penser par soi-même, puisque Macron et son équipe, nous disent ce qui est bon et mauvais, lui qui veut labelliser les médias aux fins d’estampiller en une sorte d’AOP l’information et de rendre juridiquement douteux tout ceux qui s’exprimeront en dehors des canaux officiellement reconnus. Macron n’est plus un président, il est Dieu incarné. Nous attendons de l’ARCOM qu’elle émette semblable verdict à l’encontre de tous ceux qui interviennent sur les antennes, sur des sujets de sociétés, en donnant leur avis. Souchon ou Arditti quand ils parlent du RN et offrent leur version des choses, font de la politique. Idem pour Cohn Bendit et autres. Qu’on ne vienne pas nous dire qu’eux ne sont pas politisés, ils le sont, mais à gauche et ça change tout ma brave dame.
C’est comme le sketch des Inconnus, il y a les bons et les mauvais chasseurs. L’Arcom fait ce qu’elle veut, n’oubliez pas qu’elle est l’autorité. Et ça ne se discute pas. D’ailleurs en Macronie, rien ne se discute plus, souvenez-vous du slogan pendant le COVID, sur les chiffres qui ne pouvaient pas être remis en question. C’est toujours le cas, puisqu’ils sont dissimulés, étouffés, en France seulement, parce que dans tous les autres pays on en parle. D’ailleurs Macron ne se prive pas d’en citer des chiffres, comme s’il était lui-même une autorité, et se sert de sa position pour asséner des mensonges. Comme quand il affirme que la Russie ne construit plus d’écoles ou d’hôpitaux, c’est faux et vérifiable. Pourrait-il nous rappeler combien il en a construit lui ? On a plus en tête les milliers de lits qu’il ferme, ou les urgences qui ne le sont plus que sur des plages horaires spécifiques, que d’ouvertures en grande pompe. Ca ressemble à ces missiles qui étaient confectionnés avec des restes de machines à laver. On se souvient également parfaitement que Macron intervenant à tout moment pendant la campagne des législatives n’avait pas connu auprès de l’ARCOM semblable traitement. Ben non, décidément ma brave dame vous ne comprenez rien, c’est le Big boss on ne va pas le censurer. C’est lui qui fixe les règles, celles qui l’arrangent, c’est le seul à avoir le droit de parler tout le temps, de raconter n’importe quoi, sans que personne ne moufte. Il a même le droit, si elles ne lui conviennent plus, d’enfreindre ses propres règles. Comme quand il voulait planter des millions d’arbres par jour, ce qui ne fut jamais fait, mais lui il a le droit, il est la vérité, on le lui répète à Bruxelles, à Davos, il en est convaincu.
Mais De Villiers dérange, pensez donc il ne tient pas le même discours que toute cette classe politique anesthésiée, fondue dans la masse d’une bien-pensance destructrice qui n’ose même plus tirer les conclusions de ses propres analyses. Macron dilapide l’argent du contribuable, envoie des milliards en Ukraine, actuellement agitée par des affaires de corruption qui pourraient avoir des ramifications en Europe, demandent-ils des comptes ? Exigent-ils que l’on cesse d’alimenter une mafia étrangère ? Non, pas du tout, ils sont au contraire très fiers de participer à cette gabegie. Si en Allemagne existe une vraie opposition qui porte un tout autre projet que les belliqueux satrapes qui nous gouvernent, en France nous avons une seule ligne éditoriale, un unique discours. Il faut un certain courage pour oser se dresser contre les partis de la guerre, contre tous ceux qui veulent absurdement se frotter à la Russie par pure idéologie, ou parce qu’ils ont peur de se voir étiqueter poutinophiles indécents, préférant sans doute le label UE plus en phase avec ce qu’ils sont réellement, des sans convictions, des rampants que le vent de l’histoire est sur le point de balayer.
La réalité porte en elle cette force qui les dépasse : la vérité. Cette dernière peut être dissimulée, elle finit toujours par éclater et les faussaires démasqués, vont devoir rendre des comptes. C’est bien ce qui adviendra, même si le temps semble long, si les aigrefins qui font office de représentants s’aplatissent comme des limandes pour paraître présentables aux yeux de l’élite, quand ils ont perdu toute respectabilité auprès de ceux des citoyens. Voilà ce qui inquiète le plus, que ce maudit peuple prétende retrouver sa souveraineté et impose ses décisions à cette caste honteuse. Heureusement la dictature macroniste met en place tout un réseau de surveillance pour éradiquer toute pensée, tout propos qui pourrait contrarier un narratif farfelu, mais servi comme vrai. Des signaleurs de confiance font même le sale boulot, comme la très controversée association E-enfance, dans la tourmente de détournement de fonds des pièces jaunes. La surveillance est partout et ne se cache même plus. La délation est revenue en force, et c’est cela que nos parlementaires protègent, valident, cautionnent.
Au RPF nous sommes pour la suppression de toutes ces officines qui se prennent pour des juges de paix, ou des directeurs de conscience. Les agences d’État, c’est 85 milliards d’économies immédiates, et si l’on rajoute à cela la fin des subventions à l’ensemble de la presse et la privatisation des chaînes publiques, on dépasse les 100 milliards allégrement. Il est temps de faire preuve de courage, si Philippe De Villiers fait peur, c’est qu’il dit vrai et que ce pouvoir n’est pas si sûr d sa solidité. En cela De-Villiers est peut-être une vraie chance pour la nation.
https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2025/11/30/lhomme-qui-rend-le-regime-febrile/