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Face aux surfacturations l’Etat veut lancer une « alerte prix ».

Cela fait des années que tout le monde sait bien que l’Etat, ou les collectivités, en fait tout ce qui est public et qui fonctionne avec l’argent des autres se voit surfacturer presque systématiquement.

Il y a quelques semaines une maire expliquait qu’elle avait été édifiée de découvrir que sa marie payait 160 euros pour une machine à café contre 60 euros sur le site du vendeur : en commandant leurs fournitures via des centrales d’achat, les collectivités locales se retrouvent parfois à payer des prix complètement délirants. Le gouvernement veut s’attaquer à cette dérive.

En réaction, le gouvernement va lancer au printemps 2026 une « alerte prix » pour traquer les « situations aberrantes » dans les achats publics, a annoncé dimanche à Ouest-France le ministre délégué chargé de la Fonction publique et de la Réforme de l’État, David Amiel.

Cette mesure s’inscrit dans une réforme plus large visant à « payer le juste prix », simplifier les procédures des achats publics et renforcer leur transparence, explique David Amiel, soulignant qu’un objectif de 850 millions d’euros d’économies sur les achats publics est prévu en 2026. Il estime que « chaque euro gaspillé est intolérable ».

230 milliards d’euros de commandes publiques !

« La commande publique représente « 230 milliards d’euros » par an pour l’Etat et les collectivités, or « quand il s’agit de l’argent des Français, chaque euro compte et chaque euro doit être compté », insiste-t-il, alors que les acheteurs de l’Etat sont reçus lundi par le gouvernement. Le dispositif de l' »alerte prix » concernera d’abord l’Ugap (Union des groupements d’achats publics), la principale centrale d’achats publics. »

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Foutaises et billevesées… mensonges et corruption !

Tout ceci masque tout de même l’essentiel de la part du ministre et cela tient globalement en deux questions importantes.

1/ Comment un organisme d’achat public peut-il avoir et proposer des prix aussi délirants dans son catalogue ? Où va l’argent, qui en profite ? Il y a évidemment a minima des enquêtes qui se perdent.

2/ Si la cafetière est payée 160 au lieu de 60 cela veut dire que la surfacturation est de 2.66 fois le prix normal. Sur 230 milliards de commandes publiques, cela voudrait dire que le vrai prix à payer serait de « seulement 86.5 milliards d’euros soit une économie annuelle de… tenez-vous bien… 143 milliards d’euros.

Chaque année.

Chaque année.

Allez, Afuera. Il ne faut pas évidemment s’étonner de cette tentation qui démange de mettre quelques coups de pied à certains augustes postérieurs.

Il arrive un moment où quand c’est du pillage, cela se voit.

Et là… ça se voit.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

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Charles SANNAT

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https://insolentiae.com/face-aux-surfacturations-letat-veut-lancer-une-alerte-prix/

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