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  • 800e anniversaire de Saint Louis

    Si l’imaginaire national se réfère spontanément aux lieux de mémoire chers à Pierre Nora, il faut admettre que les lieux qui se rapportent au souvenir de Saint Louis sont bien présents à notre bel aujourd’hui. À Paris, l’Arc de Triomphe, les Invalides, le Panthéon projettent les représentations de la gloire nationale.

     

    Mais le surinvestissement symbolique que la République persiste à accorder à l’ouvrage de Soufflot n’est pas prêt d’effacer le prestige royal de Notre-Dame et de la Sainte-Chapelle qui demeurent les suprêmes joyaux de la capitale. En dépit de la violence de la rupture révolutionnaire, les historiens organiques de la Troisième République se sont efforcés de réunifier les strates de la mémoire, en imposant parfois des images qui se sont fixées dans les têtes enfantines. C’est Ernest Lavisse, suivi par tous les manuels scolaires, qui a retenu de la chronique de Joinville un trait mythologique : Saint Louis rendant la justice sous son chêne auprès du château de Vincennes, dont le donjon aussi fait partie du patrimoine commun.

    L’Église, particulièrement celle de Paris, aurait bien tort de ne pas jouer, elle aussi, du superbe instrument de la mémoire historique et de ses symboles. D’où la magnifique commémoration du huitième centenaire de la naissance de Saint Louis, centré autour de la monstration des reliques de la Passion, dont elle a reçu le legs. Fort heureusement, nous nous sommes débarrassés de la pudeur maladive qui inhibait, il n’y a pas si longtemps, toute velléité de référence au passé et aux traditions populaires. Mgr Patrick Jacquin, recteur de la cathédrale, a montré, durant toute l’année dernière, comment on pouvait réanimer tout le patrimoine de Notre-Dame pour la joie de foules innombrables. Loin des lugubres offices, tétanisés par les réflexes iconoclastes, l’éclat du trésor réjouit les yeux, enchante les cœurs, d’autant qu’il renvoie au contenu substantiel de la foi et au mystère central de la Rédemption. [...]

    Gérard Leclerc - La suite sur France Catholique

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?800e-anniversaire-de-Saint-Louis

  • Ces Juifs de France qui ont collaborés

    « Ce sont surtout des Juifs assimilés et très attachés à leur citoyenneté française qui vont mettre le doigt dans l’engrenage d’une collaboration avec les autorités de Vichy »
    (d’après l’avant-propos de Jean-Claude Valla publié dans son livre Ces Juifs de France qui ont collaboré, « Cahiers Libres d’Histoire n°8  », éditions Dualpha).
    Des Juifs ont-ils réellement collaboré durant la IIe Guerre mondiale ?
    Les sionistes ont flirté avec l’antisémitisme qu’ils considéraient volontiers comme leur meilleur allié contre l’assimilationnisme. Dans un discours prononcé en 1960 à l’ouverture du Congrès juif mondial, le Dr Nahum Goldmann, son président, semblait encore regretter que « la disparition de l’antisémitisme classique » ait eu « un effet très fâcheux » sur le comportement des Juifs. Pourtant, ce sont surtout des Juifs assimilés et très attachés à leur citoyenneté française qui vont mettre le doigt dans l’engrenage d’une collaboration avec les autorités de Vichy et, en zone occupée, avec le service antijuif de la SIPO-SD.
    Paradoxalement, des antisémites ont choisi la Résistance ou la France libre ?
    Oui, tandis que des Juifs ont reconnu la légitimité du gouvernement de Vichy et fait preuve d’une totale loyauté à l’égard du Maréchal. Il s’en est même trouvé quelques-uns, comme Kadmi Cohen, pour collaborer avec le Commissariat général aux Questions juives et apporter une contribution à la législation antisémite, en attendant que soient réunies les conditions d’un retour en Palestine. Kadmi Cohen était un sioniste intégral, parfaitement logique avec lui-même.
    Une large part de ce cahier est précisément consacrée à l’Union générale des israélites de France (UGIF) ?
    C’est un organisme où des Juifs ont accepté, bon gré mal gré, d’exercer des responsabilités. Les lecteurs ne seront pas surpris que Jean-Claude Valla se soit abstenu de tout manichéisme pour étudier un sujet aussi complexe. Il aurait pu reprendre à son compte les graves accusations portées contre les dirigeants de l’UGIF par Maurice Rajsfus dans plusieurs de ses livres et relancer ainsi la polémique. Fils de déportés juifs, Rajsfus n’était pas suspect d’antisémitisme. S’il avait mis les pieds dans le plat, c’était sûrement à bon escient.
    Ces Juifs qui ont collaboré ont-ils été inquiétés à la fin de la guerre ?
    Aucun rapport avec les condamnations qui ont frappé les goyim engagés dans le même combat. Combien de Français qui n’étaient pas de confession ou de culture israélite ont été fusillés, abattus comme des chiens, lourdement sanctionnés ou mis au ban de la société pour avoir voulu, eux aussi, ruser avec l’ennemi et sauver ce qui pouvait l’être ? Or, à l’exception de Joseph Joinovici qui a bénéficié d’un traitement de faveur et d’un supplétif de la Gestapo, moins chanceux, qui a été condamné à mort et exécuté, aucun Juif suspecté de collaboration n’a été traduit devant la justice. Ce sont des jurys d’honneur mis en place par le Conseil représentatif des Juifs de France qui ont jugé les suspects en catimini et les ont systématiquement acquittés. Ainsi furent soustraits aux lois communes de la République les ressortissants d’une communauté qui ne cesse d’en invoquer les mânes.
    _ Jean-Claude Valla, (1944-2010) a été le premier directeur de la rédaction du Figaro Magazine et l’auteur de nombreux livres d’histoire. De même, il fut le directeur de Magazine Hebdo (1983-1985) avant de diriger La Lettre de Magazine Hebdo. Ancien collaborateur d’Historia, d’Historama, du Miroir de l’histoire et d’Enquête sur l’histoire, il collaborait depuis 2002 à la Nouvelle Revue d’Histoire de Dominique Venner. Il fut président d’honneur du Comité français des fils et filles de victimes des bombardements de la IIe Guerre mondiale (2001-2005).
    Ses « Cahiers Libres d’Histoire ont, dès leur parution, rencontrés un énorme succès qui ne se dément pas et sont sans cesse réédités.
    www.francephi.com.

  • Pascal Lamy vous parle : vous êtes pauvres ? Réjouissez-vous.

    Pascal Lamy… En bon socialiste, il est proche du peuple, mais de loin.
    Pascal Lamy, ancien directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), a daigné jeter un regard sur les problèmes du peuple, et a même eu une idée pour le sauver : des « petits boulots » payés « en dessous du SMIC ».
    Le problème majeur que soulève une telle proposition, c’est le coût de la vie, le genre de chose qui ne parle pas trop à Pascal Lamy… En bon socialiste, il est proche du peuple, mais de loin.
    Non, il lance cette idée de génie comme il avait demandé en 2009 une hausse de 32 % de ses rémunérations à l’OMC. Souvenons-nous : 2009, nous sommes au cœur de la « crise économique ». Pascal Lamy, dont le salaire annuel était alors de 316.000 euros (sans compter la prime retraite équivalant à 15 % de ce salaire), demande une augmentation de 32 %, qui lui sera d’ailleurs refusée.
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  • Pour Manuel Valls, il n’y a eu aucune répression policière contre les opposants à la loi Taubira

    Jacques Bompard avait adressé une question écrite au ministère de l’Intérieur sur le malaise des forces de l’ordre face à la répression excessive des opposants au mariage pour tous.  La réponse du ministre est pour le moins laconique. Il n’y a aucune illusion à se faire. « Corollaire de la liberté d’expression, le droit de manifester est une liberté garantie par la Constitution et par la convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Les services d’ordre mis en place par les forces de sécurité de l’Etat ont pour but d’assurer la sécurité des biens et des personnes et donc le libre exercice de ce droit. S’agissant des manifestations contre le mariage pour tous, les forces de l’ordre, dans des situations souvent délicates et parfois dangereuses, ont parfois dû intervenir pour rétablir l’ordre public républicain et interpeller des auteurs d’infractions comme elles le doivent, dans le respect du droit, avec professionnalisme, sang-froid et discernement. Elles-mêmes ont été la cible de violences, ce qui est inacceptable. De telles situations de violences en marge de manifestations se sont, naturellement, déjà rencontrées par le passé.

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    ( Et les enfants dont ceux encore en poussette qui ont été gazés, ils tentaient eux aussi de franchir les barrières , menteur avec ça ! Pat)

  • La tyrannie de l’alternance

    Passons sur les lieux communs au sujet du « tsunami bleu » révélant la ridicule emphase des gratte-papier du Figaro [1], de la percée évidente du Front National et de son acquisition d’au moins dix municipalités [2] ou encore de la claque prise par Hollande et son gouvernement de bras cassés pour étudier ce que révèlent ces résultats.

    Ces municipales ne veulent rien dire sans mention de l’abstention massive, 38,5 % au second tour [3]. Dans cette optique, il paraît risible d’évoquer le mot même de démocratie. Plus encore, ces élections interrogent ce que Christopher Lasch avait bien noté dans La révolte des élites, à savoir l’absence de différences structurelles entre les deux partis majoritaires.

    Ralliés tous les deux au capitalisme financier, soumis à la politique étrangère atlantiste depuis l’élection de Nicolas Sarkozy, aux diverses coteries industrielles ou militaires (groupes de pression agricoles, pharmaceutiques, armement etc.), aux dogmes de l’Union européenne (harmonisation des législations, libertés de circulation des personnes, des marchandises et des capitaux), aux exigences des minorités visibles et invisibles (homosexuels, antiracistes et francs-maçons) et convertis aux vertus de l’immigration de masse, l’UMP et le PS offrent à l’occasion de chaque élection le spectacle de leurs pseudo différences par le biais de la communication de masse et de l’abrutissement généralisé. Même sur les sujets sociétaux, les deux partis tendent à converger. Il aura fallu la Manif pour tous pour que certains cadres de l’UMP s’aperçoivent du potentiel électoral. Le mouvement est d’ailleurs en passe d’être récupéré.

    Si la combine semble avoir plus de mal à passer puisque le Front National a fait un bon résultat, bravant ainsi les amalgames douteux tentant de faire passer Marine Le Pen pour la réincarnation féminine de Benito Mussolini quand ce n’est pas de son pendant germain, il n’en demeure pas moins que la majorité croit encore à l’escroquerie de l’alternance politique. Sur la ligne de départ, lorsque les chevaux de course appartiennent au même propriétaire, il est évident que la victoire est nettement plus simple.

    La démocratie de marché et d’opinion produit deux types d’individus : les manipulés bêlant de candeur et professant un humanisme théorique et les désabusés refusant de participer à un système corrompu et malsain. L’enseignement de l’ignorance, selon l’habile expression de Michéa, dans tous les lieux d’ex-savoir n’arrange évidemment pas les choses. Le nivellement par le bas que produit notre organisation politique, reflet du Capital, pour qui le savoir constitue une entrave à son expansion, doit permettre une remise en cause du caractère sacré de notre démocratie. Il n’existe aucun système bon en soi car c’est bien la qualité des hommes qui font la qualité du système et non l’inverse. La cinquième République en est un bon exemple. Une fois De Gaulle éjecté par les manœuvres du trotskiste Cohn-Bendit — le financement des trotskistes par les américains étant connu depuis les révélations sur le syndicat Force ouvrière [4] —, la décadence de notre système a commencé à travers sa corruption généralisée, sa soumission aux intérêts bancaires et l’abaissement progressif des valeurs.

    Nous avons quasiment touché le fond. Si certains rêvent d’un dictateur nommé par la République pour rétablir l’ordre à l’instar du système romain, d’une démocratie directe à la suisse ou d’une Europe confédérale sur le modèle impérial allemand, il reste que le rêve révolutionnaire ou le changement par les urnes demeurent des solutions illusoires. Le pouvoir vient du haut malgré les pétitions de principes dégagées par les normes constitutionnelles organisant la pseudo séparation des pouvoirs en France. Si l’action demeure la mise en pratique de la volonté subjective ou morale selon le principe hégélien, elle doit servir à reconquérir dans un esprit maurrasso-proudhonien les espaces locaux, le tissu associatif, les solidarités locales, les communes ou les syndicats d’entreprise. Afin de reprendre la main sur l’espace national, la domination locale constitue un préalable nécessaire. Tout le reste n’est que vaine discussion.

    Karl Peyrade

    - [1]http://www.europe1.fr/Municipales/M...
    - [2]http://www.lemonde.fr/municipales/a...
    - [3] http://www.linternaute.com/actualit...
    - [4] http://www.bakchich.info/internatio...

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-tyrannie-de-l-alternance