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  • Ils ont peur, ils paniquent : le peuple français reprend la parole

    Nous l’annoncions, Bruno Gollnisch devait débattre hier soir, à l’invitation de l’IEP de Strasbourg,  dans la capitale alsacienne avec le dirigeant de  l’UDI Yves Jégo sur le thème de l’avenir de l’UE. Il en a été finalement empêché par une poignée de militants communistes venus de l’extérieur s’autoproclamant étudiants (de l’ UEC pour être précis), qui se sont introduits dans la salle, et par un rassemblement à l’extérieur du maigrelet (et très vieillissant) collectif d’extrême gauche baptisé par antiphrase « Justice et libertés » (sic). Un triste aréopage  assez caricatural, d’extrémistes nostalgiques de la Terreur, de  l’époque bénie ou les opposants au communisme étaient liquidés, envoyés au goulag ou en hôpital psychiatrique. Bref au  nom de la lutte contre le fascisme, nos vertueux démocrates ont empêché ainsi toute possibilité de confrontation des idées qui est pourtant  la base même d’une liberté d’expression que les régimes totalitaires ont toujours redouté. Il est vrai que les extrémistes qui combattent le FN ne sont pas à un paradoxe prés…

     Courageuses mais pas téméraires, les autorités universitaires ont donc choisi d’abdiquer devant la dizaine de trublions qui s’étaient  introduits dans la salle où devait voir lieu ce débat, alors même qu’une grosse  centaine d’étudiants étaient présents pour y assister. (Voir ici la réaction « à chaud » de Bruno Gollnisch : https://www.youtube.com/watch?v=KR4JlydA2VM).

     Quand on a plus d’arguments à opposer à l’adversaire,  l’empêcher de parler est le stade ultime de la déroute intellectuelle, le signe d’un terrible aveu d’impuissance. M. Jégo l’a d’ailleurs avoué  en s’offusquant hier du « cadeau » fait par l’extrême gauche au FN qui se verrait ainsi renforcer dans sa posture de victime de laquelle il «joue ».

     Bruno Gollnisch a eu beau jeu de lui rétorquer, cette réplique n’a pas été reprise par l’article des DNA relatant cette soirée, que la politique n’est pas un jeu pour un FN qui se bat depuis quarante ans  pour porter aux pouvoir les conditions de notre renaissance nationale.

     Sur slate.fr, le journaliste Eric Dupin notait d’ailleurs dans un article publié aujourd’hui (« Non le FN n’est pas le diable »)  le terrible échec de la stratégie de diabolisation du FN par les partis du Système. « Le scrutin législatif partiel de dimanche dernier (qui) devrait enterrer définitivement ces vaines tentatives d’écarter symboliquement le FN du champ démocratique »,  en apporte une nouvelle preuve. «Cette posture morale, qui emprunte diverses figures rhétoriques, a amplement prouvé son inefficacité depuis maintenant une trentaine d’années! ».

     « Sa variante la plus fruste poursuit-il, consiste à séparer soigneusement le FN, parti qu’il faudrait combattre sans merci au nom de valeurs sacrées, de ses électeurs, dont il conviendrait de comprendre les souffrances, les frustrations et autres peurs. Cela revient, au final, à prendre ceux qui votent frontiste pour des imbéciles, mus par des rancœurs irrationnelles ».

     «Le moins qu’on puisse dire est que cette stratégie a régulièrement échoué. De plus en plus nombreux sont d’ailleurs les électeurs du FN qui votent pour ce parti, pas seulement pour envoyer un message protestataire, mais aussi et surtout pour adhérer aux idées qu’il porte: sur l’immigration, l’insécurité ou encore l’Europe… ».

     Et si « la droite d’inspiration libérale et européiste » entend (surtout) s opposer au FN  sur le terrain des idées écrit  encore M. Dupin, «  à la gauche, également, de trouver les mots pour lutter contre les thèses du FN. (…) La question reste entière de savoir comment la gauche –ou les gauches– sauront contredire efficacement le FN et lui opposer d’autres représentations de la société sans nier la réalité des problèmes de la période. Mais ceci est infiniment plus difficile que de se contenter de brandir mécaniquement de grands principes d’exclusion des exclueurs ».

     Jérôme Fourquet,  directeur du Département opinion publique à l’IFOP, note également, interrogé par le site Atlantico sur les chances de succès de l’opposition nationale lors des  élections départementales de mars prochain,   que « l’électorat frontiste souhaite voir ses représentant appliquer leur politique, tenir le gouvernail. Le Front National est construit à partir d’un rejet des partis » . « Mais on observe une adhésion de plus en plus nette à une vision du monde. On devrait donc avoir une confirmation de cette dynamique aux élections départementales de 2015 ».

     Il ajoute que «tous les scrutins montrent en tout cas la volonté de laisser sa chance à une gestion frontistes des affaires. Un simple vote de protestation entraînerait un reflux des scores de second tour après un bon premier tour. Or, ce n’est plus le cas. Et je rappelle que deux sénateurs FN ont été élus, et ils l’ont été par des grands électeurs, eux-mêmes élus dans des conseils municipaux, des mairies. C’est un signe supplémentaire que la vocation uniquement protestataire ne correspond plus au principal ressort du vote en sa faveur ».

     Il faudra bien  plus que des intimidations stériles, des anathèmes creux, des vociférations qui ne  fonctionnent plus, ou en tout cas de moins en moins,  pour enrayer la dynamique du courant patriotique. Un cycle se ferme, un autre s’ouvre.  Le peuple français reprend la parole. 

    http://gollnisch.com/2015/02/12/ils-ont-peur-ils-paniquent-le-peuple-francais-reprend-la-parole/

  • Béziers arme la police municipale

    Robert Ménard, la maire de Béziers, vient de respecter une autre de ses promesses de campagne : armer la police municipale grâce notamment à une convention entre la ville et les services de l'Etat. Et il le fait savoir. Ce qui forcément ne plait pas aux biens pensants :

    La-nouvelle-campagne-publicitaire-de-la-ville-de-beziers_1305395_667x333
    A l'heure où des tirs de Kalachnikov accueillent le 1er ministre à Marseille, l'affiche aurait pu être illustrée de cette citation du président Louis-Napoléon Bonaparte :

    "Il est temps que les bons se rassurent et que les méchants tremblent"

    Philippe Carhon

  • Ukraine : la Russie doit intervenir

    On a oublié, à la suite des attentats islamiques en France de janvier, la tragédie qui se déroule dans l’est et le sud de l’Ukraine : les forces armées et les milices du gouvernement de Kiev alimentent une guerre civile épouvantable pour les populations, en majorité russophones. Il est maintenant démontré qu’elles sont armées et financées par Washington, qui entretient sur place des conseillers. Beaucoup plus que les forces des dissidents russophones par Moscou. Avec la complicité des Européens, qui n’ont rien compris au film. Certes, M. Hollande et Mme Merkel, pour reprendre la main diplomatiquement, essaient de négocier avec le gouvernement de Kiev et avec Vladimir Poutine, paraissant refuser la stratégie belliciste de John Kerry (Secrétaire d’ État américain) qui, lui, donne des armes à Kiev. Mais c’est insuffisant. C’est pourquoi, cet article plaide en faveur d’une reprise en mains du problème par le Kremlin.
    Les exactions de Kiev 
    Dans la région de Donetsk (où existe une république autoproclamée) on a dénombré en janvier 295 victimes civiles des bombardements ukrainiens, sans compter, en plein hiver dans ce pays au climat difficile, les innombrables destructions de maisons, d’infrastructures, avec des cohortes de réfugiés et de blessés non soignés, les pensions qui ne sont plus payées, la misère qui s’installe. Depuis le début de la guerre civile, près de 4.000 morts ont été dénombrés, la majorité chez les populations russophones. Un épisode assez sinistre s’est produit, qui n’est pas à l’honneur du gouvernement de Kiev ni de l’Union européenne : dans l’hôpital de Kalinina, pour l’instant épargné par les bombardements ukrainiens, des patients diabétiques sont en manque de dialyse par insuline. Ils risquent une mort prochaine, parce que le ministère de la Santé de Kiev ne fournit plus les doses. L’hôpital a demandé l’aide de l’Union européenne, de la Commission de Bruxelles. Il a essuyé un refus. Parce qu’on n’aide pas le camp désigné comme ”ennemi”. Cette position est tout simplement criminelle. Honte aux autorités européennes.
    Depuis plusieurs mois, la ”communauté internationale” ferme les yeux sur les exactions et les bombardements des populations russophones par l’armée ukrainienne. C’est pourtant une réalité que même les reporters occidentaux ont du mal à cacher, mais que les médias minimisent. Ce sont les Russes qui massacrent et qui détruisent ? Non, ce sont les troupes et les milices de Kiev, armées, soutenues, payées par l’Otan et approuvées par l’Union européenne (au nom de la ”démocratie”, bien entendu) qui commettent des exactions qui relèvent du Tribunal pénal international. Mais personne n’en parle ! Personne n’ose saisir ce tribunal contre le gouvernement de Kiev qui procède à des bombardements d’artillerie contre des zones urbaines habitées sans aucun intérêt militaire. Deux poids, deux mesures, quand on pense aux réactions face à Bachar el-Assad… 
    La situation est dans l’impasse

    La Russie devrait se demander maintenant si elle doit taper du poing sur la table ou laisser passer l’orage. La diplomatie discrète de M. Lavrov n’a pas été entendue. L’hypothèse d’une intervention militaire russe dans l’est et le sud-est de l’Ukraine, immédiate et déterminée, a été écartée par le Kremlin, afin de ne pas envenimer les choses. Et de ne pas tomber dans la provocation américaine Il faudrait peut-être reconsidérer cette position. On accuse M. Poutine de brutalité et de cynisme ? Il a été jusqu’à maintenant très patient et très modéré ; la récupération de la Crimée par la Russie (référendum massif) a été parfaitement démocratique et légitime puisque c’est un territoire russe. Le processus s’est déroulé dans la paix civile : y a-t-il une guerre en Crimée ? Non. Le Kremlin veut éviter le retour de la guerre froide. Mais Washington a décidé que la guerre froide devait recommencer, ce qui est fait. Il faut en prendre acte et choisir son camp.
    Le gouvernement russe a été très patient vis à vis de l’”Occident” dirigé malheureusement par Washington, surtout la France qui, avec Chirac, Sarkozy et Hollande (pas Mitterrand) est revenue dans le giron de l’Otan et n’a plus de politique étrangère indépendante. La russophobie est largement relayée par les médias, disons à 80%. On diabolise notre ami principal, la Russie. Avec les sanctions économiques stupides (et souvent illégales au regard du droit international, concernant notamment les avoirs personnels des dirigeants) qui nuisent grandement à la France et à l’Allemagne, qui poussent la Russie dans les bras de la Chine en plombant l’économie russe, la situation est totalement bloquée. 
    Aucune négociation n’est plus possible. Les cessez-le–feu ont été violés les uns après les autres. Les grands pays de l’UE sont trop dépendants de Washington pour être crédibles dans un déblocage de la situation. Et surtout, ils sont, de manière complètement ridicule, influencés par les gouvernements de la Pologne et des Pays Baltes (Lituanie, Lettonie, Estonie) qui développent une obsession antirusse haineuse et délirante en se prétendant menacés.
    L’Ukraine a tout perdu
    De toutes façons, il ne faut pas rêver : jamais, après ce qui s’est passé, après plusieurs mois de guerre civile et d’hostilité brutale du gouvernement de Kiev, les populations de l’est et du sud de l’Ukraine, en majorité russophones, n’accepteront désormais l’autorité de Kiev, voire même de rester ”ukrainiennes”. Elles ont trop souffert. Même l’hypothèse de ”provinces autonomes” dans un cadre ukrainien fédéral est compromise. C’est trop tard. Les russophones qui, avant le conflit, acceptaient de se dire ”Ukrainiens” ne l’accepteront jamais plus. L’amputation de l’Ukraine de sa partie russophone (en réalité ”russe”, pour dire les choses clairement) semble inévitable. Si l’on organisait un référendum dans ces régions, il y a fort à parier que l’opinion, traumatisée, choisirait soit une république indépendante liée à la Russie, soit même l’union pure et simple avec la Russie. Mais de toutes façons, le gouvernement de Kiev, qui a versé dans une russophobie aussi stupide que suicidaire, sur injonction de Washington et des milieux atlantistes européens, ne récupérera jamais les provinces russophones.
    Ce qui est dramatique pour l’Ukraine, c’est que son intérêt était de s’allier pacifiquement avec la Russie pour un développement conjoint entre peuples proches ; et qu’elle a choisi la pire voie possible, en obéissant à des maîtres qui se moquent d’elle et qui ne veulent qu’une seule chose : provoquer la Russie, la sanctionner, l’empêcher de redevenir une grande puissance et de s’allier à l’Europe. En faisant entrer l’Ukraine dans l’OTAN (obsession de Washington) en créant un casus belli avec la Russie. La pauvre Ukraine a été sacrifiée et elle est aujourd’hui dirigée par un gouvernement et une idéologie complètement contraires à ses intérêts. Ce qui est lamentable dans toute cette histoire, c’est que, finalement des Européens s’affrontent entre eux, alors que l’ennemi, le véritable ennemi est ailleurs.
    Pour une intervention militaire russe d’interposition
    La Russie n’a plus rien à perdre à une intervention directe et ouverte – y compris militaire, je le dis tranquillement – pour défendre les populations civiles russophones. En effet, les sanctions économiques ne pourront pas s’aggraver significativement. Et l’OTAN n’a absolument pas les moyens militaires d’intervenir. D’autre part, la politique poutinienne de restauration de l’armée russe avec un budget sérieux met Moscou à l’abri de toute réaction occidentale armée. 
    Une intervention de l’armée russe, comme force d’interposition dans l’Est et le Sud de l’Ukraine (Marioupol), pour dissuader l’armée et les milices de Kiev de continuer leurs destructions semble indispensable, puisqu’aucune force d’interposition de l’ONU (par ailleurs en général inefficace) ne sera jamais déployée. La Russie doit mettre l’Occident devant le fait accompli. 
    Dès lors que la Russie aura déployé une force d’interposition militaire pour protéger les populations russophones de l’armée et des milices de Kiev, ces dernières reculeront et cesseront leurs exactions et leurs rêves de ”reconquête”. Il y a peu de chances que la guerre reprenne et que les politiciens de Kiev choisissent d’affronter l’armée russe. Dans le même temps, Moscou doit organiser dans la foulée un plan immédiat d’aide et de sauvetage (humanitaire, sanitaire) aux populations civiles scandaleusement délaissées par la ”communauté internationale”. Dans un troisième temps, après ce coup de force nécessaire, le Kremlin doit exiger une conférence internationale sur le sort des provinces Est et Sud de l’Ukraine, suivie d’un référendum sous contrôle international (ONU et OSCE). Ce référendum porterait sur trois options : maintien dans une Ukraine fédéralisée, constitution d’une république indépendante, adhésion à la Fédération de Russie. Seuls les peuples peuvent décider de leur sort, pas les politiciens. Surtout quand ils prennent leurs ordres de l’autre côté de l’Atlantique.
    Comme le disait le général de Gaulle, il y a des moments dans l’histoire où il ne faut plus tergiverser, négocier, calculer, mais où il faut décider. Les conséquences de l’indécision sont toujours pires que celles de la décision. Le Kremlin doit maintenant décider d’intervenir : dans le poker géopolitique, M. Poutine a un meilleur jeu que les autres. À lui d’abattre ses cartes.

    sourcegfaye.com :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EukFyEEpuZWffszlXA.shtml

  • Républicain, comme ils disent…

    Transformé en chef d’Etat « jupitérien » par la grâce de l’événement, notre ex-« Président normal », comme les Sages, les Pythies et les Prophètes, s’exprime désormais par énigmes.

    Après avoir consacré sa conférence de presse du 5 février dernier à célébrer le mystérieux « esprit du 11 janvier », il a ainsi répondu à une question sur la législative partielle du Doubs par une formule à peine moins obscure : « Il y a des partis qui sont dans la République, ceux qui concourent aux suffrages sont dans la République, ont des élus dans la République, ont le droit, donc, d’avoir des candidats, et donc des élus. (…). Mais est-ce à dire que tous les partis sont pleinement dans les valeurs de la République ? Non. Adhérent aux valeurs de la République ? Non. Au moins, à toutes les valeurs ? Sûrement pas. » Aussitôt, l’aphorisme est contesté par Florian Philippot, invité sur une radio périphérique à commenter la conférence de presse : en l’occurrence, réplique le vice-président du Front national, ceux qui se targuent d’être républicains sont justement ceux qui ont renoncé à l’être en acceptant de noyer la France dans l’Union européenne et qui, par là même, ont renié le principe républicain par excellence, la souveraineté nationale.

    Étant donné la fréquence avec laquelle on utilise le mot « républicain » et les graves conséquences que l’on en tire, le débat n’est pas sans intérêt. Mais lequel des deux a raison ? Hollande et les ennemis du Front national, qui lui reprochent de ne pas l’être même s’il profite de la République, et qui n’hésitent pas à appeler au front « républicain » pour lui faire barrage ? Ou Philippot et les siens, qui accusent ces républicains autoproclamés d’avoir délaissé, au profit d’une mondialisation oligarchique, ce qui ferait l’essence et le cœur même de la république ?

    Dans l’absolu, ni les uns, ni les autres – dans la mesure où la notion de « république » s’avère aussi floue, aussi incertaine et finalement à peu près aussi inconsistante que celle de « démocratie ». Du reste, la petite querelle du 5 février n’est pas sans rappeler les interminables controverses du temps de la guerre froide, où les Etats socialistes (qui se qualifiaient de démocraties populaires) et les régimes libéraux (dits démocraties pluralistes) s’accusaient les uns les autres d’usurper le titre de démocratie, et prétendaient en être les seuls titulaires légitimes. Et encore le mot démocratie fournit-il quelques pistes pour savoir ce qu’il faut entendre par là, et qui peut s’en prévaloir : la démocratie, nous rappelle l’étymologie, est un système dans lequel le pouvoir appartient au peuple, démos. Pour le mot « républicain », les choses paraissent beaucoup plus aventureuses : personne ne peut dire ce que c’est, pas même l’imposant Dictionnaire critique de la république paru il y a quelques années, qui renonçait purement et simplement à définir son propre objet.[....

    Frédéric Rouvillois

    La suite dans Causeur

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Republicain-comme-ils-disent

  • Contre le conditionnement médiatique

    Son livre est sorti le 15 janvier et connait un très grand succès. Il n'a pourtant été invité qu'une seule fois à la télévision mais sur TV Liberté. Il a subi des dizaines de refus et d'annulations... On se demande bien pourquoi. Voici enfin une apparition sur un grand média le 11 février avec cette invitation sur BFM de Laurent Obertone auteur de "La France Big Brother" dans le quel il dénonce le conditionnement médiatique dont les Français sont victimes :On notera au passage la mauvaise foi de Ruth Elkrief et sa volonté, selon le même procédé utilisé par tous les journalistes avec Eric Zemmour à propos de son livre "Le sucide français", de vouloir absolument lier Laurent Obertone au FN... Ce manque d'originalité montre bien le conditionnement et le manque d'indépendance des journalistes dits "libres et indépendants". Philippe Carhon

  • Ces incivilités du quotidien qui illustrent l’échec de l’intégration

    Dans une tribune publiée sur FigaroVox, Laetitia Strauch dénonce l’absence de règles de respect légales mais aussi informelles au sein de la société française. Celle-ci explique l’apathie que suscite les incivilités du quotidien et ne facilite pas l’intégration.

    Prenez le TER dans le sud de la France, entre Nîmes et Montpellier par exemple, et vous y assisterez à des scènes consternantes. La dernière fois, c’était un jeune homme qui prenait à témoins ses voisins, vraisemblablement à propos des aides publiques: «Ouais vous les Français, vous êtes vraiment pas généreux!». Ce monsieur était d’origine maghrébine, parlait français couramment, et il était peut-être même Français. Les autres passagers feignaient de ne rien entendre. De telles scènes, de pires mêmes, on m’en a racontées tant d’autres, mais bien peu d’entre nous ne s’en rend compte, surtout à Paris, car la ségrégation y est telle que la population du RER de banlieue a peu de chance de croiser celle du métro.

    (…)

    Il y a certains quartiers de villes françaises, où les populations d’origine maghrébine, souvent musulmanes, sont majoritaires, et où les femmes, d’origine étrangère ou non, savent qu’elles ne peuvent se promener seules. Quand elles le font, elles font l’objet d’insultes à connotation sexuelle qui n’ont rien à voir avec la drague à la française. Si elles ont le malheur de porter une jupe au-dessus du genou et des talons, c’est mille fois pire.

    (…)

    Après les atrocités de janvier, quelques journaux ont relaté l’incompréhension totale de certains élèves musulmans lors de la minute de silence en mémoire des victimes, l’ampleur du fossé entre nos principes libéraux -avant même ceux de la laïcité!- et la nuée de croyances et de préjugés dans laquelle ces enfants sont plongés nous éclatant en pleine figure.

    Ces anecdotes expriment un problème bien plus fondamental, que les attentats de Paris ont fait ressurgir, et qui pointe régulièrement son nez vers la surface avant de replonger dans le néant, tant la peur d’évoquer ces sujets nous étreint: en France, aujourd’hui, de nombreuses personnes d’origine étrangère, souvent musulmanes, Françaises ou non, bien que sans aucun lien avec l’islamisme, n’ont pas choisi la voie de l’intégration.

    http://fr.novopress.info/182399/ces-incivilites-du-quotidien-illustrent-lechec-lintegration/

  • Un jour, un texte! Les Français dans la guerre, deux chevaliers par Marcel BRION (12)

    « La civilisation française, héritière de la civilisation hellénique, a travaillé pendant des siècles pour former des hommes libres, c’est-à-dire pleinement responsables de leurs actes: la France refuse d’entrer dans le Paradis des Robots. » Georges Bernanos, La France contre les robots.

    Notre premier ministre a déclaré que la France est en guerre. Mais l’ennemi est chez nous, au sein même de la population française. Il ne s’agit plus d’envoyer des professionnels, formés et aguerris combattre loin de nos terres, mais de se battre contre un ennemi sournois et impitoyable, qui use pour ses attaques de toutes nos libertés et des droits des citoyens français. Avant de faire une telle déclaration, encore eût-il fallu cultiver au sein du peuple françaisles valeurs qui font la force morale des nations. Cette nouvelle rubrique sur la guerre a pour objet de proposer des textes pour aider tout un chacun à réfléchir sur des sujets précis et si possible, d’actualité, elle est un peu modifiée pour montrer : les Français dans la guerre, deux chevaliers par Marcel BRION (12)

    Au matin du 30 avril 1524, le chevalier de Bayard, poursuivi par les troupes espagnoles du marquis de Pescara, est blessé mortellement. Il attend la mort au pied d’un chêne et reçoit un dernier hommage de son adversaire.

    « Au loin, des escadrons espagnols apparurent, qui se dirigeaient au galop vers le groupe d’hommes rassemblés sous le chêne. Pour épargner à ses compagnons la honte de tomber entre les mains de l’ennemi, Bayard les suppliait de s’éloigner, mais ils n’en voulaient rien faire. Alors le bon Chevalier pria son maître d’hôtel d’écouter sa confession, puisqu’il n’y avait pas là de prêtre qui pût recevoir l’aveu de ses fautes et lui en donner l’absolution. Comme il n’y avait pas de notaire non plus à qui dicter ses dernières volontés, c’est au prévôt de Paris, d’Alègre, qu’il confia son testament rapidement formulé. Il n’avait pas de grands biens à léguer, et tout ce qu’il possédait, il le laissait à son frère Georges du Terrail. Quand il eut ainsi mis de l’ordre dans ses affaires et fait sa paix avec Dieu, il éloigna de lui, doucement, ceux qui l’entouraient.

    « Messeigneurs, je vous en supplie, allez-vous-en ; autrement vous tomberiez entre les mains des ennemis, et cela ne me serait d’aucun profit, car c’en est fait de moi. Adieu, mes bons seigneurs et amis, je vous recommande ma pauvre âme. Je vous supplie en outre, monseigneur d’Alègre, de saluer pour moi le roi notre maître. Dites-lui combien je regrette de n’avoir pu le servir plus longuement et que j’en avais bien le désir. Saluez aussi Mgrs les princes, tous Mgrs mes compagnons, et généralement tous les gentilshommes du très honoré royaume de France, quand vous les verrez. »

    Ils s’accrochaient à ses vêtements, mais lui les repoussa avec une affectueuse insistance, et comme ils faisaient mine de résister, il fit un geste : j’ordonne. Docilement, ils prirent congé de lui. Ils lui baisaient les mains, avec beaucoup de larmes, et le groupe de cavaliers ennemis grandissait. On voyait briller les cimiers des casques et flotter les étendards.

    Joffrey seul restait auprès de lui. Bayard, épuisé, avait fermé les yeux. Le vent agitait les branches du chêne. Quand les plaintes et les gémissements eurent cessé, les oiseaux recommencèrent à chanter.

    * * *

    Quand Bayard ouvrit les yeux, un chevalier couvert d’une armure splendide, brillant de soies et de panaches était devant lui. Bayard sourit. C’était un adversaire digne de lui, un vaillant soldat, un grand stratège : le marquis de Pescara. Le général espagnol s’était étonné de voir cet homme couché contre un arbre, auprès duquel pleurait un enfant. Quand il reconnut le Chevalier sans peur et sans reproche, le marquis sauta à bas de son cheval et s’approcha, plein de respect et de compassion.

    « Plût à Dieu, gentil seigneur de Bayard, qu’il m’en eût coûté une quarte de mon sang, et que, sans mourir, je ne dusse manger chair de deux ans, mais que je vous tinsse en bonne santé mon prisonnier ! Car, par le traitement que je vous ferais, vous apprendriez combien j’ai estimé la haute prouesse qui est en vous. Depuis que j’ai connaissance des armes, je n’ai entendu parler de chevalier qui en toutes vertus ait approché de vous. »

    Ainsi parlait-il, pour la grande gloire que Bayard s’était acquise dans toute une vie de vaillance et de dévouement, qui obligeait ses ennemis eux-mêmes à l’admirer et à l’aimer.

    « Je devrais être fort aise de vous voir comme je vous vois, dit-il encore, sachant bien qu’en ses guerres l’empereur mon maître n’avait point de plus grand ni plus rude ennemi. Cependant, quand je considère la grosse perte que fait aujourd’hui toute chevalerie, Dieu ne me soit jamais en aide s’il n’est vrai que je voudrais avoir donné la moitié de ce que je possède et qu’il en fût autrement ! Mais puisqu’à la mort il n’y a point de remède, je demande à Celui qui tous nous a créés à sa ressemblance de vouloir retirer votre âme auprès de lui. »

    Il le pressa ensuite de se laisser porter dans sa maison, l’assurant que ses chirurgiens le soigneraient si bien qu’on lui garderait la vie, mais Bayard souriait en écoutant ces discours. Car il avait entendu la voix de la mort, et compris qu’elle était déjà auprès de lui, prête à le prendre pour le conduire dans le paradis des valeureux soldats. Jamais gentilhomme n’a usé d’invitations aussi flatteuses et aussi insistantes pour attirer chez lui un hôte princier. Bayard savait que Pescara était sincère dans ses protestations, et que chez ce généreux ennemi il serait traité en chevalier. A quoi bon perdre son temps à disputer à la mort le corps sur lequel elle a déjà posé sa main ? L’âme seule compte et l’âme est à Dieu.

    « Laissez-moi sur le champ même où j’ai combattu, répondit simplement le mourant, afin que je meure ici en homme de guerre, comme je l’ai toujours désiré. »

    Pescara s’inclina. Pour complaire aux désirs du Chevalier, il fit dresser sa propre tente autour de l’arbre, installa un lit, et de ses propres mains il y déposa l’ennemi blessé. Il n’y avait plus, alors, en présence, deux soldats servant des causes rivales, mais deux chevaliers fraternellement unis par le rite de la chevalerie, animés du même idéal, que les hasards de la vie avaient entraînés à se combattre, alors qu’ils étaient faits pour se comprendre et s’aimer.

    Bayard ne voulut pas recevoir les médecins qui se présentèrent pour le soigner. Il accueillit dévotement le chapelain du marquis, auquel il renouvela sa confession faite un instant auparavant au petit Joffrey. Puis il demanda qu’on le laissât seul.

    Tandis qu’il se recueillait, Pescara rangeait son armée en ordre de défilé. Les commandements résonnaient d’une extrémité à l’autre des escadrons, on entendait galoper des chevaux, rouler des tambours, sonner des trompettes. Tous ces bruits familiers flottaient autour de l’agonisant. Soudain une grande fanfare retentit, et le pas cadencé des chevaux, la marche lourde des lansquenets. L’armée espagnole défilait devant le Chevalier mourant, inclinant ses étendards au moment où ils arrivaient à la hauteur du chêne. Tel était le dernier adieu de Pescara, le dernier hommage rendu par un vaillant à un autre vaillant. »

    Marcel Brion

    Extrait de : « Bayard ».

    Ed. Hachette – 1953.

    Lois Spalwer http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Islamo-terrorisme, Taubira minimise le rôle des prisons (Présent 8292)

    Intervenant mardi en marge de sa visite à l’ONU le ministre de la Justice, prenant prétexte que « 16 % seulement » des personnes condamnées pour actes de terrorisme auraient des antécédents judiciaires, a expliqué aux journalistes que la prison est « un des terreaux » de l’extrémisme mais « n’est pas le lieu principal de radicalisation » des djihadistes. Une affirmation qui n’est pas totalement fausse, puisqu’il y a aussi La Mecque et Médine…

    Islamo-terrorisme, Taubira minimise le rôle des prisonsCulture de l’excuse

    Il faut dire que le garde de Sceaux, qui venait d’exposer devant l’ONU « les leçons tirées par la France » des attentats du 11 janvier, avait déjà grandement rassuré nos partenaires en leur expliquant que la réponse au terrorisme ne doit pas être « uniquement sécuritaire » mais doit aussi « prendre en compte les facteurs économiques, culturels et sociaux ». Car, avait-elle ajouté, « le terrorisme se nourrit de la misère, de l’humiliation, du déracinement et du sentiment de ne pas avoir d’avenir », ainsi que des inégalités croissantes entre riches et pauvres. En clair : si les barbares de l’EI décapitent des innocents, c’est un peu notre faute, à nous autres salauds d’Occidentaux racistes et exploiteurs.

     

    Un discours qui ne surprend pas vraiment de la part de l’indépendantiste guyanaise qui, par pure idéologie, a donc ensuite minimisé le rôle de nos prisons dans la radicalisation des islamistes, alors même que celles-ci sont devenues de véritables écoles coraniques.

    « Plusieurs centaines de détenus »

    Un phénomène qui n’est pas nouveau puisqu’en 2013, déjà, Guillaume Larrivé, dans un rapport particulièrement alarmant, avertissait : « Alors qu’environ 60 % de la population carcérale en France (…) peuvent être considérés comme de culture ou de religion musulmane, la radicalisation islamiste est aujourd’hui susceptible de concerner plusieurs centaines de détenus. » Et les choses n’ont fait qu’empirer depuis. Comme en témoignait récemment l’aumônier musulman Mohamed Loueslati racontant dans divers médias comment, en quinze ans de visites quotidiennes dans la prison de Rennes, il a vu « le nombre de détenus dit “radicalisés” augmenter » et « leurs propos devenir de plus en plus violents ».

    Franck Delétraz

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