Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Les races existent et c'est l'évidence !

    Quand bien même le front de gauche obtiendrait la suppression du terme « race » de l'ensemble des textes de lois (1) que les races, dans les faits, perdureraient. La bêtise du Système est ici sidérante. Rappelons l'évidence : un noir est un noir et un blanc un blanc . Et les diktats du Système n'y pourront rien sauf à vouloir métisser l'intégralité de la population de la planète, rendant de facto les hommes interchangeables.

    Or, ce métissage, prôné par francs-maçons et autre mondialistes est un échec. En effet, les mariages mixtes sont peu fréquents, et l'on se marie donc entre blancs, entre noirs et entre arabes. Quant aux Français, à commencer par ceux qui adhèrent à l'esprit du Système (les français « normaux »), ils font une distinction entre les races, quand bien même ne sont ils pas racistes. Quand il pleut, chacun sait que ça mouille, quand bien même le nierait-on juridiquement …

    Il y a aussi une incohérence à célébrer les peuples premiers comme les indiens, soient-ils d'Amazonie ou d'Amérique du nord, tout en refusant de célébrer les autres races. Il me semble que c'est un noir qui a évoqué sa négritude. Faudrait-il pratiquer l'autodafé de ses ouvrages pour ce motif ?

    Bien sur, la race ne constitue pas l'unique caractéristique d'une personnalités mais elle n'en est pas moins déterminante. Evoquer la philosophie occidentale, par exemple, vieille de 2500 ans, c'est par ricochet célébrer le monde blanc. Cette philosophie, en revanche, est absente dans les histoires des jaunes d'Asie comme des noirs d'Afrique.

    Même chez les Blancs, il existe des distinctions selon l'appartenance ethnique. C'est ainsi qu'un scandinave typé n'est pas un méditerranéen. Pourquoi donc ne pas offrir la parole aux ethnologues sur les plateaux de télévision ? La vérité, c'est que les peuples ne sont nullement similaires. On évoque le fait culturel se traduisant par une histoire différente selon les hommes. C'est vite oublier que la race était antérieure à la culture. Plus précisément, chaque race, chaque peuplade a engendré sa propre culture.

    L'idée qu'il existe au monde un homme unique est une faute. N'importe quel étudiant en licence d'ethnologie le sait. Nul besoin de lire les ouvrages de la mouvance – donc engagés – pour s'en convaincre. Les ouvrages universitaires en disent assez long sur le sujet.

    Dieu merci, et encore une fois, le métissage qui rendrait le monde homogène racialement donc totalitaire – le culte du même - ne vaincra pas. En revanche les communautarismes raciaux et ethniques pourriront la vie des uns comme des autres comme nous le montrent les systèmes anglais et américains qui sont multiraciales. Prosaïquement, une société monoraciale méconnaît par définition le racisme.

    Les racistes dans les faits, sont justement ceux qui se définissent comme antiracistes.

    Il fallait l'exprimer. Et il faudra le rappeler.

    Philippe Delbauvre

    notes

    (1) http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuFylkpApoAOyvWaJ.shtml

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuuFyluuyAMxONuEbV.shtml

  • Pour un gramscisme technologique

    Le Monde a cité, dans un article du 9 mars 2010 sur le « cyberactivisme », l’étude que Jean-Yves Le Gallou a consacrée au « Gramscisme technologique ». Voici un résumé de ce texte publié initialement par Polémia dans sa version intégrale en octobre 2008. Polémia

    Selon Gramsci, pour imposer ses vues et sa direction à la société, une oligarchie dominante doit d’abord faire prévaloir ses valeurs et sa conception du monde. Il a paru intéressant de porter ce type de regard « métapolitique » sur la situation actuelle et d’examiner les différents moyens que les nouvelles technologies peuvent offrir dans la lutte contre l’idéologie dominante.

    Voici douze thèses pour un gramscisme technologique.

    1re thèse : Les instruments utilisés (grands médias, publicité) pour influencer l’opinion n’ont jamais été aussi puissants. L’école et l’entreprise sont aussi mobilisées.

    2e thèse : Ces moyens d’influence ont servi aux oligarques dominants pour imposer une idéologie de rupture avec les traditions du passé. Autour des dogmes suivants : les bienfaits de la mondialisation ; la rupture avec la tradition ; la gauche présentée comme ontologiquement meilleure que la droite ; « l’antiracisme » et la culpabilisation des peuples.

    3e thèse : L’idéologie politiquement correcte n’est pas seulement dominante, elle est aussi devenue idéologie unique. Depuis 1968, en quarante ans, sur fond de répression judiciaire et de bannissement intellectuel, politique ou médiatique, la liberté d’opinion et la diversité d’expression n’ont cessé d’être réduites. Tout vrai débat a quasiment disparu de la scène politico-médiatique.

    4e thèse : L’apparition et le développement d’Internet change la donne dans la bataille des idées.Elle rééquilibre les forces en faveur des minoritaires et des dominés.

    5e thèse : Internet est un instrument de mobilisation de la majorité silencieuse contre les oligarques ; c’est un outil incomparable de démocratie directe et de relai d’actions locales enracinées.

    6e thèse : Internet est un moyen de s’affranchir de la tyrannie médiatique et de construire sa réflexion et/ou son action de manière indépendante. Internet rend possible une démarche intellectuelle et/ou pratique indépendante de la pression médiatique.

    7e thèse : Internet est un moyen de contourner le silence médiatique et de redonner le goût de l’action. L’auteur d’un texte devient son propre éditeur ; l’organisateur d’une action devient son propre narrateur ; et si ce qui a été dit ou fait le mérite, la diffusion en sera largement assurée par la propagation virale.

    8e thèse : Internet est un moyen de contourner la diabolisation. Toute personne incluse dans un réseau personnel ou social peut ensuite, par petites touches, faire connaître ses préférences personnelles ; et même lorsqu’elles sont dissidentes, avec un moindre risque de diabolisation parce qu’alors les idées (ou les actions) sont incarnées par une personne, et qu’il est plus difficile de diaboliser son prochain que son lointain.

    9e thèse : Accroître le contenu disponible sur Internet en mobilisant toutes les générations et en mettant en ligne davantage d’essais et d’articles de revue. La présence et les modes d’expression sur Internet varient naturellement selon l’âge. Mais toutes les générations sont susceptibles d’être mobilisées par le cyber militantisme. Il y a pour la bataille des idées, un champ d’expansion à investir : la mise en ligne de textes aujourd’hui en jachère au regard de la diffusion numérique.

    10e thèse : Livrer la bataille de l’information équitable. A la différence des dogmes religieux et des vérités (provisoires) d’ordre scientifique, il n’est en matière d’information et de réinformation que des vérités relatives. Dans l’absolu, une information brute n’existe pas, elle est toujours « anglée ». Dans la bataille des idées et de l’information, l’objectif n’est pas d’imposer un point de vue dissident mais simplement de le faire entendre.

    11e thèse : Développer les synergies L’architecture d’Internet se prête à une logique de gratuité, de bénévolat et de coopération. Des sites sources alimentent des sites majeurs qui sont eux-mêmes relayés par une multitude de sites rediffuseurs, spécialisés ou localisés.

    D’où le succès de la réinfosphère avec notamment :

    12e thèse : Utiliser le développement d’internet pour mieux diffuser la vraie radio libre qu’est Radio Courtoisie.

    Conclusions

    Internet ne sera pas une martingale toujours gagnante.

    Pour autant, alors que depuis quarante ans la pression de l’idéologie dominante, l’idéologie perroquet, n’a cessé de se renforcer, Internet peut bouleverser la donne :

    • – d’abord, parce que c’est un instrument qui retire du « temps de cerveau disponible » (Le Lay) aux grands médias : c’est toujours ça de pris !
    • – ensuite, parce que c’est une arme utilisable du faible au fort ;
    • – enfin, parce que c’est une arme au service des minorités agissantes qui sont aussi celles qui font l’histoire.

    Le camp libertaro-identitaire ou communautaro-conservateur doit l’utiliser davantage encore, toutes générations confondues.

    Jean-Yves Le Gallou, 10/03/2010

    Texte intégral : « Douze thèses pour un Gramscisme technologique »

    http://archives.polemia.com/article.php?id=2773

  • Tribalat, la démographe rebelle

    Spécialiste de l'immigration, Michèle Tribalat est en froid avec son milieu professionnel. En cause, la propension de cette chercheuse à préférer les faits à l'idéologie.

    Ces Yeux grands fermés  appartiennent-ils à ceux qui ne peuvent pas voir ou à ceux qui ne veulent pas voir ?

    Insuffisance de l'appareil statistique français

    Michèle Tribalat a donné ce titre énigmatique à son livre (1) par allusion au film de Stanley KubrickEyes Wide Shut (1999), dont l'intitulé l'avait marquée. Dans cette fiction, à partir d'un fantasme amoureux, les personnages naviguent entre rêve et réalité. Cet écart entre le réel et l'illusoire, Tribalat le vit à propos de son objet d'étude : l'immigration en France. Les uns déplorent qu'il y ait beaucoup d'immigrés, d'autres s'en réjouissent, mais tous réagissent subjectivement. Or, Michèle Tribalat, incriminant « l'insuffisance de l'appareil statistique français pour étudier l'immigration et les populations d'origine étrangère », voudrait que cet enjeu de société soit discuté à partir de faits vérifiés et quantifiés, et non d'impressions. Cela fait plus de trente ans qu'elle se penche sur la question.

    Dans les années 70, après des études d'économétrie, elle s'oriente vers la démographie. En 1976, elle est recrutée par l'Institut national d'études démographiques (Ined), dont le conseil scientifique veut pousser la recherche sur les flux migratoires : ce sera son domaine d'activité. « Pendant longtemps, se souvient-elle, j'ai travaillé loin de tout écho médiatique. » A la fin des années 80, ayant pris la tête d'une enquête sur les comportements des immigrés et de leurs descendants, elle met en place un outil prenant en compte l'« appartenance ethnique », définie à partir de la langue maternelle, et l'« origine ethnique », fondée sur le lieu de naissance des individus et de leurs parents. Cette référence aux origines, contraire à la pratique des organismes officiels français, ne va pas sans opposition pour obtenir les renseignements nécessaires, mais la publication des résultats, en 1995, ne rencontre pas de difficultés.

    « La démographie française est en passe de devenir un moyen d'expression du racisme »

    Le coup de tonnerre arrive trois ans plus tard, quand Hervé Le Bras, un chercheur attaché à l'Ined, lance la charge. « La démographie française est en passe de devenir un moyen d'expression du racisme », clame-t-il dans Le Démon des origines. Dans cet essai, Le Bras accuse les méthodes de Michèle Tribalat de conduire à la notion de « Français de souche » et, partant, à la « xénophobie ». L'affaire se traitera en justice et amènera l'intéressée à se justifier : une partie de l'opinion regardant comme étrangers des gens qui sont français, le critère de la nationalité ne suffit pas, en science sociale, pour élaborer des remèdes aux réflexes discriminatoires. En somme, comme aux Etats-Unis ou dans de nombreux pays européens, les données ethniques devraient jouer un rôle dans la conception d'une politique d'accueil des migrants. A la même époque, Michèle Tribalat publie, avec Pierre-André Taguieff, un livre destiné à contrer le Front national. Mais rien n'y fait, elle est désormais suspecte aux yeux des bien-pensants. Aujourd'hui, dénonçant « l'antiracisme idéologique (qui) structure l'expression savante et ordinaire sur l'immigration », elle ironise : « Travailler sur l'immigration, c'est partir en mission contre ceux qui pensent mal, mais aussi, pour faire bonne mesure, contre ceux qui doutent. » Nommée au Haut Conseil à l'intégration, elle en démissionne en 2000, reprochant à cette instance de faire le jeu des islamistes. En 2002, avec Jeanne-Hélène Kaltenbach, elle fait paraître La République et l'islam, où l'action des fondamentalistes musulmans est mise en cause. « Pourrions-nous publier un tel livre maintenant ?, s'interroge-t-elle. Nous avons tellement perdu de liberté d'expression sur le sujet. Quand on pense que le livre de Christopher Caldwell (2) ne trouve pas d'éditeur en France... » 

    Placardisée hors unité et sans budget

    Directrice de recherche à l'Ined, Tribalat travaille chez elle, hors unité et sans budget. Autrement dit, elle est placardisée. « Mes articles ne sont même pas cités par les publications de la maison », déplore-t-elle. Avant d'ajouter, comme pour conjurer la tristesse : « Mais je vis très bien comme cela. Après la décennie que je viens de traverser, je suis de fer. » Les Yeux grands fermés n'a rien d'un pamphlet. L'auteur donne les vrais chiffres de l'immigration, soulignant une « très forte croissance après 1996», et considère les effets économiques et démographiques du phénomène. Ce sont des pages nourries de chiffres, un peu arides. La lecture coule mieux quand Tribalat explique comment les droits de l'homme se mettent au service d'une vision du monde où tout devrait s'ordonner aux courants migratoires, jugés inéluctables et bénéfiques par principe. Ou encore quand la démographe analyse le climat idéologique dans lequel s'élaborent les discours sur l'immigration à partir des sondages sur le racisme commandés par la Commission nationale consultative des droits de l'homme. Mais Michèle Tribalat se veut une scientifique : il est difficile de lui tirer un commentaire qui échappe à sa spécialité. Elle n'a pas aimé le débat sur l'identité nationale, pour une raison de forme, parce qu'elle croit que ce genre d'initiative ne doit pas relever de l'Etat. Quant au fond, le concept d'identité ne la choque pas. Elle consent d'ailleurs à observer que le multiculturalisme a conduit à répudier le concept d'assimilation, alors que l'assimilation, précisément, « fait partie de l'identité nationale française ».

    Paru aux Etats-Unis en juillet 2009, l'ouvrage du journaliste Christopher Caldwell, Reflections on the Revolution in Europe : Immigration, Islam, and the West (2) est consacré à la progression de l'islam en Europe et à ses conséquences sur la cohésion politique et culturelle du continent. L'auteur, rédacteur en chef du Weekly Standard et chroniqueur au Financial Times, est un libéral.

    Spécialiste de l'immigration, Michèle Tribalat est en froid avec son milieu professionnel. En cause, la propension de cette chercheuse à préférer les faits à l'idéologie. Tribalat, la démographe rebelle.

    Jean Sevillia

    Le Figaro Magazine, 26/03/2010

    Notes de la rédaction :

    (1) Michèle Tribalat, LesYeux grands-fermés (l'immigration en France), Editeur : Denoël, Collection Médiations, mars 2010, 300 p.

    (2) Un livre qui devrait faire scandale

    Réflexions sur la Révolution en Europe : Immigration, Islam et l'Ouest

    http://archives.polemia.com/article.php?id=2804

  • La religion n’est pas la cause majeure des guerres dans l’histoire – Croyance populaire démasquée

    Cette croyance populaire aux fondements aussi nébuleux que tenaces semble, en fait, absolument et scientifiquement fausse voire, n’ayons pas peur des mots,malhonnête. L’athée qui utilise cet argument n’a en réalité aucune base solide pour son assertion.
    Bien qu’il soit clair que certaines guerres eurent comme cause première la religion, la vaste majorité d’entre elles sont, factuellement, non-religieuses (1). Dans le livre de référence « Encyclopedia of Wars » de Charles Phillips et Alan Axelrod (voir aussi une autre « Encyclopedia of Wars » pour des chiffres très similaires), l’on peut constater avec étonnement qu’hors des 1763 guerres recensées, seules 123 revêtent un caractère religieux (pour une liste complète de ces 123 guerres, voir ici aux pages 51 à 53). Sans compter que, comme William T. Cavanaugh le démontre dans son ouvrage « Myth of Religious Violence: Secular Ideology and the Roots of Modern Conflict » (à consulter impérativement), il n’est pas toujours évident de qualifier des guerres d’exclusivement religieuses puisque de forts intérêts séculiers (économiques et politiques) s’y entremêlent bien souvent voire les chapeautent. Cependant, sans rentrer dans cette vaste question et si l’on s’en tient à ces chiffres, cela constitue donc moins de 7% de toutes les guerres et moins de 2% de toutes les personnes tuées lors des conflits. En outre, lorsque l’on soustrait des guerres « religieuses » celles commises au nom de l’Islam (66), le pourcentage tombe de moitié à 3.23% (majoritairement « chrétiennes » ; bien que j’estime, comme beaucoup, qu’aucune guerre ne devrait se voir associer cet adjectif… Le Christ commandait en tout premier lieu l’amour du prochain, et ce même de l’ennemi et en faisait la base de la reconnaissance du vrai chrétien).
    Renversant n’est-ce pas ? Pour prendre un exemple pratique ayant attrait non pas aux nombres de guerres, mais au nombre de victimes, tandis qu’un à trois millions de personnes furent tués lors des horribles croisades et trois mille sous l’affreuse Inquisition, plus de trente-cinq millions de soldats et civils furent assassinés lors de la guerre hautement séculière, non-religieuse qu’est la Première Guerre mondiale.
    De plus, les anciens conquérants, que cela soit les Égyptiens, les Babyloniens, les Perses, les Grecs ou même les Romains sont connus pour avoir généralement bien reçu les croyances de ceux qu’ils conquéraient ; ils ajoutaient même les dieux conquis à leur panthéon. Aucun motif religieux derrière leurs exactions.
    Cela ne changera pas avec les guerres modernes : la campagne napoléonienne, la révolution américaine, la révolution française, la guerre civile américaine, la Première Guerre mondiale, la révolution russe, la Deuxième Guerre mondiale ainsi que les conflits en Corée et au Vietnam comptabilisent à elles seules le gros des massacres de l’histoire et étaient purement nationalistes et ethniques, absolument pas religieuses.
    Pour clore la réflexion, un certain monstre sanguinaire du nom de Napoléon a apparemment dit que « un bon croquis vaut mieux qu’un long discours », je ne puis donc que vous laisser sur quelques chiffres et noms supplémentaires de « grands » athées pour agrémenter cet article (je ne suis pas l’auteur de ce graphique, aussi non, j’y aurai rajouté Napoléon et d’autres, pas seulement ces dictateurs ; en outre, certains chiffres me semblent légèrement sujets à discussion même si, au fond, ils sont tout de même globalement représentatifs des réalités sous-jacentes) :
    « On dirait que l’humanité a oublié les lois de son divin Sauveur, qui prêchait l’amour [et ce, même de l’ennemi] et le pardon des offenses, et qu’elle fait consister son plus grand mérite dans l’art de s’entre-tuer. » – Léon Tolstoï dans son œuvre sublime « Guerre et Paix ».
    Note :
    (1) Il convient ici de poser deux remarques.
    La première concerne la définition du mot « religion » ici utilisée. L’on a défini la religion de façon « classique », « substantive » ou encore « restrictive » (tels sont les qualificatifs attribués à cette approche par la sociologie). La définition suivante pourrait en être donnée : « La religion est un système de croyances et de pratiques relatif à une réalité supra-empirique transcendante qui unit tous ceux qui y adhèrent en vue de former une communauté morale. » (définition donnée par Karel Dobbelaere dans son ouvrage : Secularization: A Multi—Dimensional Concept, Londres, Sage Publications, 1981, p.3). Cette approche exclut donc les religieux plus « diffus ». En effet, si une définition « extensive » de la religion était utilisée, nul doute que l’on pourrait y inclure le nazisme, par exemple, comme système religieux également (système particulièrement haineux à l’égard des juifs et des chrétiens confessants de l’époque d’ailleurs…). Tel n’est pas le cas ici.
    Ensuite, la deuxième remarque est une précision quant à la pertinence de cet article. Il ne s’agit pas ici de dire que le religieux était exclu de la plupart des guerres. Il était bien au contraire inclus/caché même dans certaines des guerres les plus athées ! Le dessein de cet article est plutôt de démontrer que bien que présent, il n’a pas été la cause majeure de conflits (telle est l’exacte formulation du titre par ailleurs), le déclencheur principal des guerres dans l’histoire. La « volonté de puissance » en l’homme, comme dirait Nietzsche, a largement suffi pour ce faire (retour au texte).
    Voici un autre croquis valant mieux qu’un long discours métaphysique (par Alain Auderset).

  • 10.000 personnes manifestent à Dresde avec Pegida contre l’immigration – Pas un mot dans les médias français…

    Lundi, le mouvement Pegida manifestait à nouveau à Dresde. Plus de 10.000 personnes avaient répondu à l’appel.
     Devant l’opéra de Dresde, la foule a écouté les discours dénonçant l’invasion migratoire, ainsi que la complicité des politiciens et des journalistes.

    Bien entendu, pas un mot dans les médias français. Pas plus que pour les gigantesques manifestations contre l’immigration en Pologne.

    L’information officielle doit uniquement vous apitoyer sur le sort de malheureux « réfugiés » et vous faire perdre toute envie de résister à ce torrent migratoire.

    http://www.medias-presse.info/10-000-personnes-manifestent-a-dresde-avec-pegida-contre-limmigration-pas-un-mot-dans-les-medias-francais/39884

  • Éditorial de L’Action Française 2917 : A DROITE TOUTE !

    Le Reich pour mille ans, la société communiste universelle réalisant l’histoire, le village mondial l’abolissant — mais réaliser ou abolir l’histoire n’est-ce pas la même chose, puisque c’est refuser dans l’un et l’autre cas sa dimension tragique ? : les utopies sont destinées à mourir.

     

    La première a disparu dans la catastrophe mondiale qu’elle avait engendrée ; la deuxième, qui ne tenait plus que par la rouille de sa propre corruption et de son propre mensonge, s’est effondrée sur elle-même, et déjà, celle qui se vante de lui avoir succédé, se fissure de toutes parts. Le XXIe siècle sera bien celui du retour de l’histoire, ou plus exactement, car elle ne s’est évidemment jamais absentée, celui du retour de la conscience pleine et entière que l’humanité ne peut pas échapper à l’histoire. L’ « Occident » avait inventé l’utopie, qui lui servit de prétexte pour apporter les Lumières à l’humanité et l’y asservir sous prétexte de l’émanciper : le reste du monde, tant qu’il ne put échapper à sa domination matérielle, fit semblant d’y croire. Avec, d’un côté, le reflux colonial, et, de l’autre, la disparition de l’enfer soviétique, le message occidental, dont le matérialisme millénariste s’était substitué à l’eschatologie chrétienne, s’est dissous : les nations ont partout repris leur droit. Les nations européennes sont évidemment les dernières à recouvrer le chemin de l’histoire, sclérosées qu’elle sont encore par cet ersatz d’utopie qu’est l’Union européenne. Mais le défi migratoire, la confrontation avec un islam bien concret, alors que les peuples européens avaient cru pouvoir réduire la religion à l’état d’ectoplasme, ou encore le retour des logiques nationales, dont la Russie donne un solide exemple, tout, aujourd’hui, concourt à ouvrir les yeux des Européens, notamment des Français.

    Dans Le Figaro du 25 septembre dernier, Natacha Polony se demande pourquoi Libé ouLe Monde s’en prennent avec une telle violence à des intellectuels pourtant de gauche qui constatent le retour du refoulé et en prennent acte, sans nécessairement s’en réjouir. Et de juger que « le crime de Michel Onfray, de Jacques Sapir ou de quelques autres intellectuels cloués au pilori porte un nom : le souverainisme ». Elle a raison de pointer cette haine du « peuple souverain » de la part d’une France oligarchique de gauche — « le libéralisme est de gauche » a récemment rappelé Emmanuel Macron — qui a toujours méprisé un peuple que le projet européen a l’immense avantage de neutraliser, englué qu’il serait dans ce que la philosophe Chantal Delsol caractérise comme une « idiotie » impardonnable aux yeux des cosmopolites : le désir d’enracinement. Mais il faut comprendre que le mythe du « peuple souverain » n’a été, lui-même, depuis la Révolution, que le mensonge derrière lequel l’oligarchie s’est dissimulée pour priver le pays réel de ses droits réels, le premier de ces droits — et le dernier visé — étant précisément celui de vivre dans une pays libre et souverain, c’est-à-dire indépendant. Il est amusant, à ce titre, que Natacha Polony écrive dans le journal qui n’est que le pendant « de droite » de Libé et du Monde : que je sache, Le Figaro, s’agissant notamment du « non » des Français au traité constitutionnel, a témoigné du même mépris que ses confrères « de gauche » pour le « peuple souverain », un mépris que nous avons le droit de qualifier de classe, les intérêts de l’oligarchie ignorant les frontières tant politiques que nationales.

    Le vrai crime de Michel Onfray, de Jacques Sapir ou encore de Christophe Guilluy se penchant sur la France périphérique, est précisément de commencer à s’apercevoir, contre leur propre tradition idéologique, à la faveur notamment, mais pas uniquement, d’une réalité migratoire qu’ils se mettent à interroger, que derrière un peuple souverain conceptuel, hors-sol, existe un peuple de chair, qui s’interroge, qui souffre, voire qui refuse sa disparition programmée. Et qui le traduit dans les urnes. D’autant que, contredisant les fausses niaiseries cosmopolites et renforçant la problématique liée à l’identité française, « l’attitude des migrants est d’autant plus troublante que ceux-ci semblent refuser l’intégration, et même manifester un certain mépris pour la population autochtone », remarque Vincent Tournier, politologue, dans Le Figaro du 24 septembre, commentant un récent sondage (Elabe pour Atlantico) selon lequel 35% des 18-24 ans se positionnent à droite et 17% seulement à gauche. En 2012, les jeunes s’étaient surtout portés sur François Hollande, qui, durant sa campagne, avait fait de la jeunesse la «  priorité  » numéro un de son quinquennat. Il est vrai que, une fois président, il en a été de son amitié pour la jeunesse comme de son inimitié pour la finance : trois ans après son élection, la finance est toujours au pouvoir et la jeunesse toujours au chômage. « Dans le même temps, les crispations sont très fortes au sujet de la place de l’Islam en France et ce n’est pas sans conséquences sur l’attachement aux racines ou à l’héritage judéo-chrétien de la France, davantage revendiqué qu’il y a quelques années », commente pour sa part le politologue Yves-Marie Cann (Atlantico, 23 septembre). Et ce au moment où d’autres intellectuels de l’établissement, comme Pierre Manent, dénoncent l’inanité de la laïcité et des valeurs républicaines pour répondre au défi existentiel auquel nous sommes confrontés.

    Ainsi cette droitisation de la France, voire cette droitisation de la droite, qui touche principalement la jeunesse, doit être analysée comme une lame de fond de la société, destinée à renverser les réflexes pavloviens que l’élite politique, intellectuelle et médiatique croyait définitivement ancrés chez les Français, notamment chez les jeunes qu’on avait pensés, par paresse intellectuelle, surtout depuis 1968, nécessairement de gauche et béatement « ouverts sur le monde » et à toutes les révolutions sociétales — ce qu’a contredit la jeunesse de La Manif pour tous. Parmi les politiciens, Sarkozy a été le premier à le comprendre mais également à trahir l’espérance d’un changement non seulement de discours mais aussi de politique. Car la « droite » n’a plus à offrir que des décennies de trahison morale et intellectuelle au profit d’une gauche conquérante qui l’avait à ses propres yeux ringardisée.

    A nous de révéler la contre-révolution spontanée que le mot maladroit de « droitisation » révèle derrière son masque politicien. Et de la répandre dans toutes les sphères de la société.

    François Marcilhac - L’Action Française 2917

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Editorial-de-L-Action-Francaise,9472

  • Réinfosphère contre médias de propagande : la grande bataille !

    Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia, écrivain, essayiste…

    ♦ Pour la propagande médiatique, 2015 sera un grand cru. « Je suis Charlie », « PADAMALGAME » : 10 jours d’ahurissement en janvier ! « Je suis Aylan », Accueillons les  « migrants » rebaptisés « réfugiés » : 10 jours d’ahurissement supplémentaires en septembre… en attendant l’affolement prochain des populations, en décembre, quand il faudra « sauver la démocratie » en Provence et dans le Nord après le premier tour des élections régionales.

    Car, pour s’opposer au succès possible de Marion Maréchal Le Pen et de Marine Le Pen, les médias de l’oligarchie joueront à nouveau de la grosse caisse.

    Toutes les techniques de propagande sont mobilisées : diabolisation des uns, angélisation des autres, répétition, orchestration, sidération émotionnelle, unanimité obligatoire, novlangue – et l’exercice permanent de la « pensée intimidante ».

    Avec un seul but : l’anéantissement de l’esprit critique.

    Malheureusement l’esprit critique survit – et même prospère – grâce à la blogosphère, refuge de l’information alternative : c’est là qu’on a appris que le père d’Aylan ne fuyait pas la guerre (il a d’ailleurs enterré sa famille à Kobane en territoire syrien sous contrôle kurde) mais voulait aller au Canada se refaire les dents (selon les déclarations de sa sœur) ; reprenant des témoignages accordés à la télévision australienne, la blogosphère a aussi révélé que le père d’Aylan était passeur : un brave passeur qui avait oublié de trouver un gilet de sauvetage… pour sa femme et ses enfants.

    Ces révélations mettent à mal le conte de fée sur les malheureux « réfugiés » qui fuient la guerre (de jeunes hommes qui laissent souvent sur place femme, enfants et vieux parents). Les médias de propagande montrent les rares enfants. La blogosphère montre la réalité.

    Les médias officiels vivent très mal cette situation qui remet en cause leur monopole et par là même leurs mensonges. D’autant qu’ils constatent que les Français les croient de moins en moins.

    Ils ont donc recruté des armées de policiers du Net chargés de traquer les tweets erronés ou approximatifs. De jeunes journalistes d’extrême gauche s’en sont fait une spécialité : les « décodeurs » (en fait les recodeurs) auMonde et le « Lab d’Europe 1 ». Les grands médias audiovisuels font appel à eux comme « experts ». « Expert » : le mot fétiche des radios et des télévisions pour porter la parole officielle.

    Radios et télévisions du Système multiplient aussi les « mises en garde » (sic) contre la réinfosphère et appellent leur public à ne faire confiance qu’aux médias officiels en « ne se basant que sur la presse et les vrais sites (re sic) pour la vérification des informations », selon LCI.

    Il y a un côté pathétique dans ces appels – ou plutôt ces rappels – à l’ordre de la part d’organes médiatiques en perte totale de crédibilité.

    On les comprend ! Comme à la fin de l’ère secondaire, les petits mammifères de la réinfosphère viendront à bout des gros dinosaures des médias de propagande ! L’enjeu est de taille : abattre le totalitarisme du XXIe siècle : le totalitarisme médiatique.

    Jean-Yves Le Gallou, 25/09/2015

    Source : Boulevard Voltaire :

    http://www.polemia.com/reinfosphere-contre-medias-de-propagande-la-grande-bataille/

  • Présentation de Deus Vult!

    Un « mouvement de formation et d’action, réseau associatif dont le but est la création d’une élite militante au service de la France, de l’Europe et de la Chrétienté » qui se donne comme objectif « la formation des esprits, des corps et des âmes » ; via ses cercles d’activités comme: conférence, lecture, culture, cinéphilie, chorale, boxe, randonnée, philosophie chrétienne et pèlerinages…etc.

    Deus Vult! (Dieu le veut!).
    Une reprise de la « devise des chevaliers croisés unis sous la même bannière pour la défense de la France, de l’Europe et de la Chrétienté ».

    LogoLys noir du soldat politique
    Sacré cœur rouge incarnant la Foi catholique
    Fond blanc représentant la race européenne

    Journal de contre-propagande du mouvement Deus Vult

    Un groupe national-catholique qui, quoi-qu’intergénérationnel, incarne bien cette jeunesse française renouvelée qui revient à la religion de ses pères et se proclame fervente défenseur de leur patrie et de son identité.