Dans la pièce de Samuel Beckett, on a attendu Godot et il n’est jamais venu.
Depuis des mois, on nous fait languir avec un discours important que le président de la République s’apprêterait à prononcer sur l’islam, le communautarisme et la radicalisation. De jour en jour, on nous l’annonce et, pour l’instant, il est demeuré virtuel. On sait seulement qu’Emmanuel Macron préfère le terme « séparatisme » à « communautarisme ».
Pourquoi pas ?
Il semble qu’on réfléchisse intensément et qu’un déjeuner récent a même réuni, à l’Élysée, intellectuels, sociologues et responsables associatifs et deux ministres pour fournir des pistes et des orientations au Président, qui les trouverait « trop faibles » (Le Parisien).