
Par Didier Beauregard, journaliste et essayiste ♦ Et si Emmanuel Macron ne se représentait pas en 2022 ? L’hypothèse était encore farfelue il y a quelques mois. Mais, face à une contestation sociale forte et une détestation populaire incroyable, il semblerait que cette possibilité prenne de plus en plus de corps ces derniers temps. Et les soutiens d’Emmanuel Macron – médias, grands patrons, etc. – semblent étudier la possibilité de lâcher leur poulain… En voie de Hollandisation, Emmanuel Macron semble de plus en plus condamné.
Polémia
L’avenir politique de Macron s’assombrit sérieusement, au point que l’idée de sa défaite possible face à Marine Le Pen émerge clairement dans le débat public. Les attaques sur sa personne se font plus en plus mordantes dans les médias officiels, comme si l’image du personnage n’avait plus le soutien inconditionnel des médias du système, et donc ne bénéficiait plus de la protection sans restriction des pairs qui l’ont porté au pouvoir.




Depuis de nombreuses années, Génération identitaire organise des maraudes hivernales auprès des sans-abri dans plusieurs villes de France. A l’occasion du lancement de sa campagne d’hiver 2019-2020, l’organisation de jeunesse rappelait que si la France compte près de 150 000 sans-abri, leur traitement diffère beaucoup selon qu’ils appartiennent aux « migrants » ou à la population « de souche ». L’Etat avait d’ailleurs su organiser dans des délais très courts l’hébergement de milliers de clandestins en 2015 et 2016, à l’époque où Bernard Cazeneuve était ministre de l’Intérieur. Une efficacité pour les « autres », qui n’a pas manqué de surprendre après des décennies d’impuissance politique à traiter dignement les plus pauvres des « nôtres ».


