La Commission européenne veut faire passer en force et contre l’avis de la France le traité de libre-échange avec le Mercosur. C’est un véritable crime contre l’écologie, contre la France et ses éleveurs, contre la souveraineté alimentaire de notre pays.
Même la proposition française d’adjoindre à ce traité indigne un « protocole additionnel » a été repoussée par une Commission européenne qui a choisi le camp d’une mondialisation libérale aux dépens de celui des producteurs agricoles et des nations européennes constituées.
L’Action française dénonce ce coup de force de la Commission européenne et rappelle son profond attachement à la souveraineté alimentaire française, meilleur moyen de garantir l’indépendance française tout court en ces temps d’incertitudes et de troubles géopolitiques ; elle rappelle aussi sa volonté ferme de préserver nos agriculteurs déjà soumis aux pressions d’une concurrence souvent déloyale, accentuée par des normes environnementales européennes qui ne s’appliquent pas aux produits venus d’ailleurs.
L’Action française s’inquiète également des conséquences d’un tel traité de libre-échange sur la préservation de la forêt amazonienne, condamnée à devenir un grand ensemble de champs agricoles par les projets de développement du Brésil inhérents au traité même du Mercosur.