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  • Forte surmortalité dans les maisons de retraite belges en août : canicule et mesures COVID…

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    de Jeanne Smits

    Il y a eu quelque 1.500 décès de plus qu’attendu en Belgique au mois d’août, frappant en priorité les personnes les plus âgées. Cette surmortalité n’était pas liée au coronavirus chinois… sinon indirectement, car ce sont les « mesures COVID » conjuguées avec la canicule qui ont provoqué l’hécatombe. Ces morts s’ajoutent aux suicides, au décès qu’entraîneront retards et absences de soins et autres effets néfastes de la « gestion » de la crise du coronavirus, aussi désastreuse en Belgique qu’en France. Et ce sont une fois de plus les vieillards qui paient le plus lourd tribut, eux que les « mesures COVID » prétendent « protéger ».
    Très précisément, la surmortalité en Belgique a été estimée à 1.460 entre le 5 et le 20 août, la moitié des victimes ayant plus de 85 ans et la très grande majorité plus de 65 ans. Cela représente une surmortalité de 34,8 %.

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  • Les Denisoviens, une nouvelle espèce humaine

    On se souvient qu'en 2008, des archéologues de l'Institut Max Planck d'anthropologie évolutionnaire de Leipzig, travaillant sous la direction de Svante Paà'bo, avaient découvert dans la grotte de Denisova, située dans les montagnes de l'Altaï, au sud de la Sibérie, les restes vieux de 30 000 ans d'un spécimen appartenant à une espèce humaine jusqu'alors inconnue. L'étude de l'ADN mitochondrial de ces restes, qui étaient ceux d'une adolescente, avait en effet permis d'établir qu'ils différaient, tant du point de vue génétique que morphologique, à la fois des hommes « modernes » et des Néandertaliens. Cette découverte, qui avait fait sensation, avait donné à penser que les « Denisoviens » - nom qui leur a été attribué - peuplaient probablement une partie de l'Asie centrale à la fin du Pléistocène. Les mêmes chercheurs, associés à Richard Green, de l'Université de Californie à Santa Cruz, sont maintenant parvenus à déchiffrer intégralement le génome nucléaire de l'un des doigts du squelette, qu’ils ont ensuite comparé aux génomes de 53 populations humaines actuelles. Les résultats confirment que les Denisoviens étaient plus proches de l'homme de Néandertal que de l’Homo sapiens - tout en ayant des molaires plus primitives que celles des Néandertaliens. Selon Richard Green, un groupe ancestral venu d'Afrique il y a 350 000 ans aurait rapidement divergé, une branche s’implantant en Europe et donnant naissance aux Néandertaliens, une autre s’installant en Asie et donnant naissance aux Denisoviens. Mais les résultats obtenus montrent aussi, ce qui est plus inattendu, qu'une partie des séquences génétiques propres à ces derniers sont aujourd'hui présentes à hauteur de 4 à 6 % dans le génome de chez certaines populations de Mélanésie et de Nouvelle-Guinée, ce qui donne à penser que les Homo sapiens ancêtres des Mélanésiens actuels se sont croisés dans un lointain passé avec des Denisoviens. Avant de disparaître complètement, ceux-ci auraient donc peuplé une partie du continent asiatique.

    (Source: Nature, 23 décembre 2010).

    éléments N°143 Avril-Juin 2012