Dans le conflit qui s’envenime entre Paris et Ankara, la presse française s’est félicitée, en divers articles, des soutiens que Macron a recueillis de ses partenaires européens, en particulier de Rome, Athènes et Amsterdam, aux avant-postes pour condamner Erdoğan. Mme Merkel a, elle, fait le service minimum et jugé les propos du président turc « diffamatoires ». Mais à part des effusions verbales, que fait donc l’Union européenne pour défendre la France et, au-delà, le modèle de société libéral qui est le nôtre ? Qui se souvient des arguments usés et abusés jadis par nos médias et politiques pour nous vendre l’Union européenne qui, seule, pouvait faire de nous une grande puissance capable de rivaliser avec les États-Unis, la Chine et la Russie ?
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L'histoire de la Cagoule revisitée
À la suite de l'assaut manqué des Droites contre la Chambre des députés le 6 février 1934, deux dissidents de l'Action française (anciens de la 17e section des Camelots du Roi), Eugène Deloncle et Jean Filliol, fondent l'« Organisation secrète d'action révolutionnaire nationale (OSARN) ». L’adjectif « national » disparaît bientôt pour donner OS AR, transformé par erreur, à la suite d'une faute figurant dans un rapport d'informateur, en « Comité secret d'action révolutionnaire » ou CSAR.