Le gouvernement australien a annoncé mettre un terme au contrat historique de construction de sous-marins militaires signé avec Naval Group. Les officiels australiens affirment qu’il s’agit de considérations techniques mais n’y a-t-il pas une dimension géopolitique sous-jacente à cette décision ?
La dimension technique est indéniable. La France, qui possède elle-même des sous-marins nucléaires d’attaque, serait mal placée pour dire le contraire. Même si les nouveaux sous-marins à propulsion conventionnelle ont fait des progrès considérables ces 15 dernières années grâce à des systèmes anaérobie qui leur permettent de rester beaucoup plus longtemps en plongée, la propulsion nucléaire continue d’être un “graal”.