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culture et histoire - Page 1383

  • La République n'est pas la France

    Historia consacre un numéro à la plus ancienne nation d'Europe, dont l'avenir dépend de notre rapport au passé. Or, se référer sans cesse à des cassures ou des fractures n'est pas le signe d'une nation se reconnaissant comme enracinée. Appuyons-nous plutôt sur le culte de Jeanne d'Arc.

    La revue Historia de février 2009 présente en ces termes un dossier sur les origines de la France : « La France est la plus ancienne nation d'Europe. Depuis la Gaule de Vercingétorix jusqu'au deuxième millénaire, son histoire fait preuve d'une continuité que ni les grandes migrations, ni les guerres, ni les révolutions n'ont entamée. Un parcours jalonné par des événements fondateurs qui permettent de comprendre d'où nous venons pour savoir qui nous sommes. »

    Rois chrétiens

    Jusqu'ici tout semble établi à tout jamais : la France ne peut mourir... Puis soudain, quelques pages plus loin, comme perdu au milieu d'un récit sur l'essor de l'agriculture au temps d'Henri IV et de Sully, un encadré rappelle la dure réalité de notre temps : « Être Français c'est ringard. » On y apprend que dans un collège parisien, sur dix-huit élèves "sondés", « seulement deux se sentent Français ». Citons encore : « Les jeunes s'identifient désormais à telle ou telle communauté : religieuse, éthique, sexuelle. Au nom de la lutte contre les discriminations, le modèle républicain de l'égalité va-t-il disparaître ? » On assiste ainsi « à la mise en exergue des identités particulières au détriment de l'identité nationale ».

    Donc, il est temps de se rappeler, comme Paul Valéry le disait des civilisations, que les nations sont mortelles, et qu'elles ne perdurent que par l'obstination à vouloir vivre de ceux qui en héritent d'âge en âge. Historia fait alors un inventaire des racines historiques de notre pays. Nous y retrouvons dans toute sa fraîcheur le baptême de Clovis à Reims en 496, véritable événement fondateur dont il résulte que de naissance, donc de nature, la France est chrétienne, car si le roi des Francs avait alors suivi la mode de se rallier à l'arianisme au lieu de s'appuyer sur le déjà vieux fonds chrétien de la Gaule, jamais il n'aurait fondé un royaume indépendant.

    Les descendants de Clovis, encore un peu barbares malgré de belles figures de saints, ne surent pas oeuvrer dans la durée, ni les descendants de Charlemagne aux rêves démesurés. Hugues Capet survint alors, fondant avec sagesse sur l'hérédité aux règles fixes, une dynastie qui allait régner plus de huit cents ans et réellement "faire" la France au rythme des heurs et des malheurs des temps, donnant à chaque Français dans l'allégeance à la couronne le sentiment de son appartenance à une communauté de destin à toujours enrichir et transmettre.

    Deux faits des temps capétiens retiennent l'attention d'Historia. D'abord la création du franc par Jean le Bon en 1360, « une pièce de bon aloi qui porte bien son nom », et dont, dix ans après son abandon sous la pression de l'Europe apatride, 61 % des Français regrettent la disparition. Ensuite le redressement de l'économie par Henri IV et Sully après quarante ans de guerres civiles, grâce au développement de l'élevage et de l'agriculture.

    La fracture de 1789

    Arrivent ensuite les « symboles républicains identitaires » à propos desquels nous doutons fort qu'ils aient leur place dans les événements "fondateurs" de la France. D'ailleurs, Historia rappelle bien que « notre république a vu le jour dans l'émeute et le sang ». Loin de penser que « la république démocratique française a tiré de ces origines dramatiques toute la richesse de son appareil symbolique », nous voyons plutôt en ces événements des années 1789 et suivantes le reniement des origines, reniement que l'on allait ensuite imposer aux Français par l'école, avec cette sacro-sainte laïcité « érigée en dogme national » au prix d'ignobles spoliations et de la mise hors la loi des catholiques français.

    Se référer sans cesse à ces événements qui sont essentiellement des cassures ou des fractures n'est pas le signe d'une nation se reconnaissant comme enracinée. À force de toujours remettre en cause le passé et d'identifier la France à l'idéologie de 1789, on a dénaturé le patriotisme devenu impératif catégorique beaucoup plus qu'acte d'amour charnel. Pas étonnant qu'un sentiment aussi artificiel se soit vite érodé et qu'aujourd'hui l'on ne soit plus capable de le transmettre aux jeunes générations, à celles du terroir comme à celles issues de l'immigration...

    Faut-il à notre tour renier toute l'histoire depuis 1789 ? Absolument pas ! Si la France a duré encore, c'est bien parce qu'elle avait été solidement charpentée par nos rois, et nul ne niera ce qu'il s'est réalisé de beau de grand malgré le régime absurde. Même si nous pensons que la Révolution, inaugurant le temps des guerres de masses et inventant le principe de nations fondées sur des volontés de puissance plus que sur l'Histoire, est responsable de tant de déflagrations européennes, nous ne pouvons ignorer ce que représente dans l'imaginaire français l'héroïsme sublime de tant de soldats qui, sous les plis du drapeau tricolore et au son de la Marseillaise, des soldats de l'An II aux poilus de 1914 et aux résistants de 1940, ont sauvé l'indépendance et l'intégrité du territoire.

    Faits et idées

    Toujours il faut en revenir au conseil de Maurras : accepter la Révolution-fait, mais rejeter la Révolution-idée, afin de reprendre, comme disait Henri V comte de Chambord, sur de nouvelles bases le mouvement qu'ont détourné les révolutionnaires de 1789. Cet effort de redressement intellectuel et moral dans le souci de l'union de tous les Français, donc dans le rejet des mythes diviseurs, ne doit-il pas s'appuyer sur le culte de Jeanne d'Arc, la sainte de la Patrie, qu'Anne Bernet, à la fin de ce dossier d'Historia, exalte comme le symbole de l'indépendance française – ce qu'elle est toujours même aux yeux de bon nombre de républicains ?

     

    MICHEL FROMENTOUX L’ACTION FRANÇAISE 2000  du 5 au 18 février 2009

  • Origine de la vie : la fin d'une impasse

    Sur le chemin pavé d'embûches qui remonte aux origines de la vie, "c'est plus qu'une simple piste, c'est une véritable avancée", estime Robert Pascal, directeur de recherche à l'Institut des biomolécules Max Mousseron (IBMM/CNRS/université de Montpellier 1). Selon ce scientifique, vice-président de la Société française d'exobiologie, des chercheurs britanniques viennent d'ouvrir une voie particulièrement prometteuse dans le domaine de la chimie prébiotique, celle qui étudie les réactions permettant le passage de simples molécules inanimées à la toute première cellule vivante.

    Depuis plus d'un demi-siècle, les spécialistes se disputent pour savoir qui du métabolisme (c'est-à-dire l'ensemble des réactions chimiques permettant à un organisme de se maintenir en vie), du support de l'information génétique (ADN) ou de l'encapsulage, permettant d'isoler ces éléments du milieu extérieur (qui prend la forme d'une membrane phospholipidique chez les cellules actuelles), est apparu en premier. Un vrai casse-tête, à l'image de l'histoire de l'oeuf et de la poule dans laquelle chaque élément semble avoir besoin de l'autre pour exister. Or, dans un article récemment publié dans la revue spécialisée Nature Chemistry, l'équipe dirigée par John Sutherland au Laboratoire de biologie moléculaire (LMB) de Cambridge montre, expérience à l'appui, que ces trois éléments ont très bien pu apparaître en même temps !

    Dans leur laboratoire, les chercheurs du LMB ont fait réagir ensemble du cyanure d'hydrogène (HCN), du sulfure d'hydrogène (H2S) et des ions de cuivre (Cu), sous l'action d'un rayonnement ultraviolet simulant la lumière du Soleil. Des ingrédients simples qui ont généré une remarquable série de réactions chimiques conduisant à la formation à la fois de nucléotides - les briques de base de l'ADN -, de sucres et de nombreux acides aminés impliqués dans la synthèse des protéines et dans le métabolisme, mais aussi de glycérol, l'un des précurseurs des lipides entrant dans la composition des membranes cellulaires. "C'est très important, car cela signifie que ces éléments ont pu co-évoluer et collaborer à l'apparition de la vie", explique Robert Pascal au Point.fr. Bien sûr, rien ne dit que les choses se soient passées exactement comme dans ce laboratoire de Cambridge - c'est même peu probable -, mais la démonstration ouvre néanmoins de toutes nouvelles perspectives.

    Un élément importé par les météorites ?

    Examinons maintenant les éléments de cette "recette". Étaient-ils bien présents dans l'environnement de la Terre primitive, quelque part entre - 3,2 milliards d'années (où de premiers fossiles convaincants témoignent de la présence du vivant sur Terre) et - 4,4 milliards d'années (c'est-à-dire quand la Terre a été suffisamment refroidie pour abriter des océans) ? "La présence de sulfure d'hydrogène (H2S) est assez évidente puisqu'il s'agit d'un produit rejeté par les volcans qui étaient alors très nombreux et très actifs. Pour ce qui est du cuivre, on pense que l'océan primitif en contenait peu, mais si on se dit qu'il y avait une diversité d'environnements, il est tout à fait vraisemblable qu'il ait pu être abondant à certains endroits et pas du tout à d'autres", note Robert Pascal.

    "Ce qui pose le plus question, c'est le cyanure d'hydrogène (HCN). Il a pu être apporté par les météorites [c'est d'ailleurs ce que suggère l'équipe de John Sutherland, NDLR], sauf que celles que nous avons analysées jusqu'ici n'en contiennent pas beaucoup. Il a pu aussi éventuellement se former sous l'effet des UV et des éclairs, à partir des éléments présents dans l'atmosphère, mais il y a là une inconnue, car on ignore la composition précise de celle-ci", reconnaît le vice-président de la Société française d'exobiologie.

    La piste mérite maintenant d'être creusée. D'autant plus que dans cette équation, HCN semble bien être la seule source de carbone nécessaire à l'émergence du vivant. Une constatation qui est loin d'être sans intérêt pour la recherche de la vie ailleurs dans l'Univers.

    source : Le Point 

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EuklVVuVpZCKzGJfVa.shtml

  • 1783 : Louis XVI homme de progrès

    Féru de science et de physique, Louis XVI découvre un étrange ballon venu du Vivarais. Le 17 octobre, sous des acclamations frénétiques et le regard du roi, l'oeil collé à sa lorgnette, une montgolfière s'élève dans le ciel de Versailles. Avec à son bord un coq, un canard et un mouton.

    Cette année-là, la neuvième de son règne, Louis XVI, vingt-neuf ans, féru de science et de physique, avait entendu parler de l'expérience inouïe réalisée le 4 juin à Annonay, en présence des États du Vivarais, par les frères Joseph et Étienne Montgolfier.

    Vision du diable ?

    Respectivement quarante-trois et trente-huit ans, douzième et quinzième enfants du célèbre papetier de Vidalon-lès-Annonay Pierre Montgolfier, les deux frères se passionnaient depuis quelques années pour les propriétés de l'air chaud. Déjà, dans quelques châteaux environnants, ils avaient discrètement confectionné avec du taffetas et des cordages un petit ballon qui, placé sur un feu de laine et de paille humide, s'était élevé de terre, sous les yeux de quelques amis pétrifiés... Mais le 4 juin, bravant la pluie, c'est une masse bien joliment ronde de neuf cent quatre-vingt-quatorze kilos qui, en neuf minutes et demi, s'éleva à deux mille mètres sur l'horizon annonéen, avant de retomber deux kilomètres plus loin en feu sur une vigne, et de provoquer la fuite éperdue des paysans croyant voir le diable... Il n'en reste pas moins que ce premier aérostat qu'on allait bientôt appeler la montgolfière était la réalisation de l'un des plus vieux rêves de l'humanité.

    L'expérience d'Annonay fit en moins de trois mois grand bruit dans l'Europe entière. Louis XVI déclara qu'il ne s'agissait « pas seulement de spectacles surprenants par leur nouveauté mais surtout d'expériences scientifiques à suivre sous le contrôle d'une commission déléguée à cet effet ». L'Académie des Sciences réclama les inventeurs. Toutefois Pierre Montgolfier commençait à trouver que ces jeux de ballons ne favorisaient pas les affaires de la papeterie... Joseph n'aimant pas les mondanités, seul Étienne, écrivant quotidiennement à Joseph, vint en août à Paris, où dans sa jeunesse il avait suivi les cours d'architecture de Soufflot. Les ballons agitaient alors toutes les têtes de la capitale. La mode s'en emparait (coiffures, robes, bibelots). Un rival, le physicien Charles (dont beaucoup plus tard la veuve allait faire rêver Lamartine au lac du Bourget...) fit partir, le 26 août, du Champ-de-Mars un ballonnet gonflé à l'hydrogène.

    Étienne Montgolfier, attendu à Versailles le 19 septembre, s'affairait alors dans les jardins de la manufacture de papiers peints de son ami Réveillon, faubourg Saint- Antoine, à mettre au point un énorme ballon d'une demi-tonne... qu'un ouragan détruisit le soir du 12 ! On s'acharna sans compter et tout fut miraculeusement prêt pour le transport à Versailles le matin du 19 ! Détail inattendu : Étienne annonça que le vol serait habité d'un coq, d'un canard et d'un mouton !

    Tandis que la cour du château était noire de monde et qu'un embouteillage jamais vu obstruait la route, Louis XVI demanda pour suivre attentivement l'expérience un memorandum à Étienne, lequel, affolé à l'idée de perdre du temps, dut prendre vite congé du roi pour aller surveiller les préparatifs.

    À la conquête de l'espace

    Mais bientôt, fendant la foule, le roi, accompagné de Marie-Antoinette, du comte d'Artois (futur Charles X) et de Madame Élisabeth s'approcha, bravant l'odeur du feu que l'on activait. À une heure et huit minutes de l'après-midi, le globe s'éleva majestueux sous les acclamations frénétiques, puis, stupeur, se stabilisa incliné lors d'un coup de vent, descendant se coucher en douceur dans le bois de Vaucresson.

    Étienne, une fois de plus affolé, monta quatre à quatre vers les appartements royaux où le roi avec sa lorgnette ne perdait rien du spectacle et put ainsi dire à l'inventeur où était tombé le ballon, mais cela ne suffisait pas. Étienne attendait des nouvelles des petits voyageurs... Le repas avec le contrôleur des Finances, d'Ormesson, et les académiciens ne commença pour lui à bien passer que lorsque l'émissaire du roi vint rapporter que les animaux se portaient bien ! Si le coq avait l'aile égratignée, c'était seulement d'un coup de patte du mouton... Adulé de tous côtés, Étienne avait fini par se perdre dans les couloirs du palais quand on vint lui annoncer qu'il était attendu par la reine qui s'enquit de ses projets... et de la santé du mouton.

    Quelques semaines plus tard, le roi, sur les instances d'Étienne, donna son accord à Pilâtre de Rozier et au marquis d'Arlandes pour qu'ils accomplissent le 21 novembre, de Gonesse à la Butte aux Cailles, le premier voyage humain dans l'espace.

    La face du monde allait changer grâce au concours de deux audacieux inventeurs vivarois et d'un roi confiant dans l'avenir. Entente encore manifestée par les lettres de noblesse que Louis XVI délivra à Noël à la famille des Montgolfier.

    Dix ans plus tard, sous la Révolution qui n'aimait pas les savants, le roi serait guillotiné, et, si Joseph participerait à la création du conservatoire des Arts et Métiers, Étienne, lui, échapperait de justesse à la mort...

     

    MICHEL FROMENTOUX L’ACTION FRANÇAISE 2000 du 5 au 18 février 2009

  • « Être française », la nouvelle vidéo virale de la fondation Polémia

    08/04/2015 – PARIS (NOVOpress) - Après le succès de leur vidéo « Être français », qui a été visionnées près de 600.000 fois en deux mois, la fondation Polémiarécidive, et présente « Être française » : “la femme française, européenne, a une histoire et un destin à défendre contre vents et marées ! Être Française, c’est à la fois une chance, un honneur, le sentiment quotidien d’une immense liberté.”

    http://fr.novopress.info/

  • C’est l’heure du foisonnement des clubs de pensée à droite, au sein duquel Dextra se montre l’un des mieux organisés et des plus affairés

    C’est l’heure du foisonnement des clubs de pensée à droite, au sein duquel Dextra se montre l’un des mieux organisés et des plus affairés. A l’origine de ce groupe, on trouve des jeunes militants et intellectuels venus de l’Action française ou de ses marges, dont d’anciens animateurs des camps de jeunesse Maxime Real Del Sarte, du nom d’une figure historique du mouvement. Opposé à la « droite d’affaires » dans le droit fil de la tradition dont il est issu, Dextra voue Nicolas Sarkozy aux gémonies. Ses membres répètent à l’envi qu’ils que faire des querelles anciennes, en quoi il faut entendre la Collaboration et la Guerre d’Algérie dans lesquelles se sont enferrés leurs aînés et insistent souvent à se distinguer de leur antisémitisme structurel en le retournant en un sionisme intransigeant. Délaissant les références obligées à Charles Maurras, ils disent admirer Charles Péguy, Georges Bernanos ou Maurice Clavel. 

         Si certains d’entre eux ont pu se sentir proches de la Nouvelle Action royaliste, cela n’a été que brièvement. Ils demeurent liés à Gérard Leclerc, chez qui l’engagement militant est indissociable de l’engagement religieux, mais se sont éloignés de Bertrand Renouvin. L’ancien candidat à la présidentielle de 1974, que d’aucuns décrivaient dans sa jeunesse comme un « maorassien », les a désappointés en raison de son attachement à une conception politique de la nation et à un dialogue ouvert avec la pensée de gauche, voire d’extrême gauche, dans la volonté de former un front transversal contre la mondialisation. En s’attachant au contraire à « défendre la civilisation française traditionnelle et classique », les jeunes militants de Dextra tiennent à maintenir la partition héritée de la Révolution française entre les camps du progrès et de la réaction. 

         C’est au nom de cette représentation idéologique que Dextra va s’engager au sein de LMPT. Inversement, des groupes tels que les Hommen, les Antigones, les Veilleurs, ou même le Printemps français vont accueillir des anciens de Dextra, soucieux d’action. Consécutive à l’affaiblissement de la référence gaulliste et des partis parlementaires, la trajectoire de ces militants est révélatrice d’une concurrence nouvelle à droite. 

    Gaël Brustier, Le mai 68 conservateur 

    http://www.oragesdacier.info/