culture et histoire - Page 1382
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Fils de la mémoire - Vae Victis (rock celtique)
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Trouble Maker - Notre Esprit
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Variations des théories constitutionnelles
En confrontant les idées des théoriciens et les réalités de l'histoire, Bainville montre le caractère relatif des théories qui restent toujours liées aux circonstances.
Les théoriciens du XVIIIe siècle, dont l'influence a été considérable, avaient plaidé pour le régime représentatif qui apparaissait comme le meilleur de tous. Le modèle anglais était recommandé comme supérieur. Il s'agissait de défendre le citoyen contre le pouvoir. On n'était sensible qu'aux abus de l'autorité.
Survint la Révolution. Et qu'arriva-t-il ? Les premiers Constituants, suivant les règles que leur avaient apprises leurs maîtres, s'efforcèrent d'établir une balance égale entre le législatif et l'exécutif, entre l'assemblée et le roi. Mais cet équilibre théorique ne dura pas. La monarchie fut renversée puis tout le pouvoir passa aux mains de la Convention. On eut la dictature d'une assemblée. Dès lors les libéraux eurent une horreur égale de l'absolutisme royal et de l'absolutisme parlementaire.
À travers les révolutions et les constitutions du XIXe siècle, on chercha par les formules les plus diverses, à concilier l'autorité et la liberté, en dosant du mieux possible la part de l'exécutif et celle du législatif. On crut, de 1815 à 1848, avoir trouvé la solution idéale par la monarchie parlementaire, avec la maxime « le roi règne et ne gouverne pas ».
Cependant les démocrates trouvèrent toujours que le roi, qu'il s'appelât Charles X ou Louis-Philippe, gouvernait trop à leur gré.
JACQUES BAINVILLE
Couleurs du temps, Jean Variot, Bibliothèque des OEuvres politiques, Versailles, 1928
Quand la monarchie parlementaire fut renversée, démocrates et libéraux se divisèrent : les premiers voulaient un gouvernement d'assemblée, un gouvernement "montagnard", tandis que les seconds, effrayés par le souvenir de la Convention, espéraient qu'une assemblée où ils seraient majoritaires rétablirait la monarchie parlementaire. Bainville met en lumière les contradictions : « La prédominance de la Chambre paraissait donc alors entraîner soit la démagogie et l'anarchie, soit la réaction. »
Les républicains crurent trouver la solution : l'élection au suffrage universel du chef de l'État qui ferait contrepoids à l'Assemblée. Chacun connaît la suite : l'élection du Prince Louis-Napoléon, le coup d'État, le Second Empire approuvé par plébiscite !
Après l'aventure impériale qui nous valut l'hostilité des grandes puissances et nous coûta l'Alsace-Lorraine, monarchistes et républicains se retrouvèrent aux prises. Ils écartèrent le plébiscite qui avait été fatal aux deux régimes. Comme les divisions des royalistes rendaient la restauration impossible du vivant du comte de Chambord, la constitution de 1875 remplaça le roi par un président élu par la Chambre et le Sénat. "Monarchie déguisée", crièrent les radicaux qui réclamèrent la révision. La droite pensait que le parlementarisme n'était pas viable sous un régime républicain, et les radicaux que la Constitution limitait trop le pouvoir des assemblées. Il est arrivé le contraire de ce que chacun prévoyait, au point que les républicains devinrent les défenseurs d'une constitution conçue par des royalistes, tandis que la droite devenait révisionniste !
Et les hommes politiques n'ont cessé de jouer, au dépens de la France, au jeu de la Constitution, jeu de société profondément antisocial. Nous laisserons Bainville conclure avec le léger sourire ironique du sage qui ne cesse de méditer sur l'Histoire et qui sait aller à l'essentiel :
« Alors, on se dit que si le peuple a le droit d'être représenté, il en a un autre, qui n'est pas moins essentiel : celui d'être gouverné, puisque, jusqu'à ce jour, les hommes n'ont pu se passer d'un gouvernement. »
Gérard Baudin L’ACTION FRANÇAISE 2000 du 5 au 18 février 2009
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Vae Victis - La dame du Lac - Clovis
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Insurrection fédéraliste, royaliste et contre-révolutionnaire de Lyon (mai – octobre 1793)
En 1792, Lyon, comme le reste de la France, vit sous la coupe de la tyrannie bourgeoise républicaine et sans-culottiste des sociétés jacobines, des sections et des comités révolutionnaires de surveillance.
Les sans-culottes Lyonnais avaient pour chef un catastrophard jacobin du nom de Chalier. Comme le reste de la France, Lyon prend, contre la volonté de son peuple, le tournant égalitariste et socialiste de la Terreur : une république dont la conception de la souveraineté populaire est inséparable de la violence révolutionnaire. Ainsi, l’ignoble « catéchisme » républicain se met peu à peu en place : perquisitions, réquisitions, fiscalité écrasante, déchristianisation, surveillances, intimidations, délations, arrestations arbitraires, exécutions… Les libertés individuelles fondamentales assurées par nos bons rois s’éteignaient subitement.
À partir de septembre 1792, Lyon connait, comme Paris, les tristement célèbres massacres de septembre. Et comme à Paris, des groupes d’égorgeurs stipendiés par les sections et tirés des bas-fonds de la société pour accomplir les basses œuvres au nom de la prétendue « Liberté » occupent le pavé, détruisent bâtiments et symboles de la royauté, saccagent les églises, se rendent dans les prisons pour y égorger lâchement et sans pitié d’innocents prêtres et aristocrates sans défense.
En février 1793, peu après l’exécution de Louis XVI, les Montagnards lyonnais qui tiennent désormais la municipalité, mettent à l’ordre du jour, par la voix de leur représentant Chalier, un nouveau programme de « vengeance », de « régénération » et de purges : « 500 têtes méritent le même sort que celle de Louis XVI. Il faut taxer les « riches » et les insouciants. » Lyon, richissime ville commerçante, tisserande et artisane ne pouvait rester les bras croisés face à sa mise à mort programmée.
Girondins et fédéralistes lyonnais, très vite rejoints par les royalistes qui étaient légion en la bonne ville de Lyon, prirent les armes au nom de la France et au nom du Roi. Ils assiégèrent l’hôtel de ville dans lequel s’étaient réfugiés le pestilentiel Chalier et sa clique de dangereux gauchistes Montagnards protégés par quelques 1800 sans-culottes et gardes nationaux. Sous la pression de la soif de liberté populaire Lyonnaise, les gauchistes du Pays Légal doivent se rendre. Leur représentant Chalier, qui avait rêvé de « se laver les mains dans le sang des membres du département » est emprisonné et guillotiné le 27 juillet 1793. Les insurgés Lyonnais décident alors de ne plus obéir aux décrets liberticides de la Convention. [....]
La suite sur Le Fouduroi
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Insurrection-federaliste-royaliste
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24 avril : conférence de FX Bellamy à Avignon
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Eric Letty et Guillaume de Prémare auteurs de "Résistance au meilleur des mondes"
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Sétif (mai 1945) : encore une provocation socialiste
Du 19 au 21 avril 2015, M. Jean-Marc Todeschini, Secrétaire d’Etat français chargé des Anciens combattants effectuera un "voyage mémoriel" en Algérie. Une mémoire sélective puisqu’il est prévu un déplacement à Sétif, repentance oblige..., mais pas à Oran où des centaines de Français furent massacrés et enlevés le 5 juillet 1962 (de Ternant, 2001 ; Jordi, 2011 ; herodote.net/5 juillet 1962 ; Mathias, 2014 et Pervillé, 2014). Le secrétaire d’Etat français n’ira pas davantage à la mine d’El Halia où, le 20 août 1955, 132 Européens furent assassinés ; ni d’ailleurs sur l’un des nombreux lieux de supplice des Harkis.
Le déplacement du secrétaire d’Etat français à Sétif s’effectuera à la veille des cérémonies du 70° anniversaire des évènements sanglants qui marquèrent la ville et sa région. Plus qu’un symbole, c’est un gage que François Hollande donne là au noyau dur de son électorat. Les porteurs de valises et leurs héritiers demandent en effet depuis des années que la France "reconnaisse sa responsabilité dans la répression" de Sétif. Une telle reconnaissance serait d’ailleurs la suite logique de la politique définie le 17 octobre 2012 par François Hollande quand il rendit un hommage plus que déplacé aux prétendues « victimes » de la manifestation interdite du 17 janvier 1961 à Paris [1].
La visite à Sétif d’un membre du gouvernement français est à la fois une insulte à l’histoire et une faute politique car, pour les autorités algériennes, la "répression de Sétif " est l’emblématique exemple de la "barbarie coloniale française". Retour sur les faits.
Le 8 mai 1945, à Sétif, dans le Constantinois, des militants du PPA (Parti du peuple algérien), interdit depuis 1939 et maintenu dans la clandestinité, décidèrent de profiter des commémorations de la capitulation allemande pour tenter un coup de force (Benmebarek, 2010). Pour maintenir l’ordre, les autorités disposaient de 40 policiers dont environ un tiers d’indigènes, de 20 gendarmes et de 4 compagnies militaires d’instruction composées de recrues locales (Jauffret, 1987, Benmebarek (2010). Quand la police décida de faire retirer une bannière réclamant l’indépendance de l’Algérie, un coup de feu fut tiré et la manifestation dégénéra. Les civils français furent pourchassés et massacrés, non par une foule hystérique comme cela est trop souvent dit, mais par des commandos de tueurs très mobiles et très organisés qui commirent des meurtres à travers la ville. Le bilan fut de 21 Européens tués et de 36 blessés. Au même moment, et donc sans lien avec la manifestation de Sétif, d’autres massacres se déroulèrent dans la région, à Périgotville, Amouchas, Kerrata, Chevreul, Sillègue, Canrobert, Lafayette, Ampère, Davoust, ainsi que dans les maisons forestières isolées de Tamsout, Aïn Settah et Tamentout où 81 victimes européennes furent à déplorer. Parmi elles, les administrateurs Rousseau et Bancel enlevés et assassinés sur la route Sétif-Bougie et l’abbé Navarro abattu dans le village d’El Ourica, à 12 kilomètres de Sétif. Au total, 102 Européens furent assassinés (Vétillard, 2008 ; Benmebarek 2010).
Des renforts arrivèrent de Constantine et de Philippeville. Si 10 000 hommes furent déployés dans tout le Constantinois, seulement 3700 -dont des tirailleurs algériens- le furent dans la subdivision de Sétif, la plus vaste, la plus difficile d’accès et la plus touchée de la Division territoriale de Constantine. [...]
La suite sur le blog officiel de Bernard Lugan
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Setif-mai-1945-encore-une
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JT du 10-04-2015 avec Eric Letty et Guillaume de Prémare (Résistance au meilleur des mondes)
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Trouble Maker - ville Ouverte