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culture et histoire - Page 1493

  • Le site de Politique Magazine fait peau neuve

    C'est réussi, et c'est par ici.

    Rappelons que le directeur du magazine, Hilaire de Crémiers, animera avec François-Xavier Bellamy, philosophe et maire adjoint de Versailles, la prochaine veillée des Veilleurs à Versailles, autour du thème "culture et nation: les déshérités", le 18 septembre à 21h, place du marché.

    Paula Corbulon

  • Bande annonce : « La France Big Brother »

  • Auld Alliance

    Le terme de « Vieille Alliance », Auld Alliance en scots, désigne une alliance entre les royaumes de France, d’Écosse et de Norvège contre l’Angleterre. La Norvège n’y fit jamais référence, mais si cette alliance prit fin officiellement en 1560 avec le traité d'Édimbourg, elle constitue la base des relations franco-écossaises de 1295 à1903.

    L'historien écossais du XIVe siècle Jean de Fordun considère que le mythique roi « Achaius » qui commence selon lui à régner en 787 est le premier à faire alliance avec les Francs et qu'il échange une ambassade avec Charlemagne pour confirmer cette alliance.

    Histoire de l’alliance

    L’Auld Alliance est une alliance entre le royaume de France, le royaume de Norvège et le royaume d’Écosse, aux dépens du royaume d’Angleterre. Elle remonte à 1165 lorsque Guillaume le Lion adressa une ambassade à Louis VII de France bien que la première trace écrite de cette alliance soit le traité signé à Paris le 23 octobre 1295 entre les représentants de Jean Baliol et Philippe le Bel. L'accord fait suite à l'alliance que Philippe Auguste avait passée en 1213 avec Llywelyn ap Iorwerth, souverain en guerre contre l'Angleterre, et qui est devenue caduque depuis l'annexion du Pays de Galles par celle-ci en 1277. Le 23 février 1296, le parlement écossais ratifie le traité d’alliance signé avec la France. Ce traité prévoyait que si l’un des États subissait une attaque de l’Angleterre, l’autre État envahirait l’Angleterre, comme le montre l’exemple de la bataille de Flodden Field en 1513.

    En 1326, Robert Bruce renouvela l’Alliance par le traité de Corbeil. Aux XIVe et XVe siècles, le traité fut invoqué à six reprises.

    Le 6 juillet 1560, le traité d'Édimbourg révoqua officiellement l’alliance, après 250 ans. L’Écosse devenue protestante s’alliait désormais avec l’Angleterre, protestante également. Cependant, certains points du traité restaient en application. Entre autres, les Écossais résidant en France et les Français résidant en Écosse disposaient sans recours de la double nationalité jusqu’à la révocation de ce point en 1903 par le gouvernement français.

    Autres conséquences de l’alliance

    Bien qu’elle fut avant tout militaire et diplomatique, l’alliance garantissait la double citoyenneté entre les deux États. Le traité affecta la vie des Écossais dans différents domaines, l’architecture, la loi, la langue et la cuisine du fait des nombreux mercenaires écossais qui purent entrer au service de la France. Ainsi la garde personnelle du roi de France fut longtemps et uniquement une garde écossaise. Les Écossais prirent goût aux meilleurs vins français. À cette époque, le bordeaux était, devant le whisky, la « boisson nationale » de l’Écosse. En 1620, le port écossais de Leith importait ainsi un million de litres de clairet, soit un litre par habitant.

    Mise en application du traité

    En 1336, au début de la guerre de Cent Ans, le roi de France Philippe de Valois fournit une aide militaire au roi d’Écosse David II en exil en France après avoir été déposé par Édouard III d’Angleterre.

    En 1346, l’Écosse envahit l’Angleterre pour défendre les intérêts de la France. L’armée écossaise fut cependant vaincue et David II fait prisonnier à la bataille de Neville’s Cross.

    En 1385, une flotte française de 180 navires arrive en Écosse sous les ordres de Jean de Vienne. Elle débarque des troupes près d'Édimbourg pour attaquer l'Angleterre. Mais la coordination avec les Écossais n'est pas facile, troupes et navires végètent. L'expédition est finalement un échec et les Français doivent rentrer sans avoir rien pu faire d'important.

    En 1421, lors de la bataille de Baugé, les forces franco-écossaises causèrent une sévère défaite aux Anglais et les Français récompensèrent gracieusement les Écossais. Cette victoire fut de courte durée car à la bataille de Verneuil (1424) les troupes écossaises furent anéanties. Malgré cette défaite, l’action des Écossais fut un soutien suffisamment efficace qui donna un répit à la France, la préservant ainsi d’une occupation complète par l’Angleterre.

    En 1429, des Écossais assistèrent Jeanne d’Arc pour lever le siège d’Orléans. Un corps d’Écossais fut établi pour défendre la personne du roi de France. De nombreux seigneurs Écossais s'installèrent en France, certains continuèrent de se considérer comme Écossais et d'autres s'intégrèrent comme les Stuart de Darnley, devenus seigneurs d'Aubigny (petite ville du Nord du Berry) qui restera « écossaise » jusqu'au XVIIIe siècle.

    Encore au cours de la guerre de Cent Ans, Thomas de Huston, un chevalier écossais originaire de la région de Girvan, vint combattre les Anglais en France dans le cadre de l’Auld Alliance. Pour avoir été le premier avec Arthur de Richemont à entrer dans la ville de Meaux lors du siège contre les Anglais du 20 juillet au 10 août 1439, il reçut en récompense par don du roi Charles VII la châtellenie de Gournay (Louis XI la lui échangea le 12 ou 13 juin 1466 contre le domaine de Torcy, afin de donner Gourmay au comte de Dammartin). Il y demeura jusqu'à sa mort en 1472.

    Au xve siècle, le poète Alain Chartier écrivit que « l'Auld Alliance n'a pas été écrite sur un parchemin de peau de brebis mais gravée sur la peau d'homme, tracée non par l'encre mais par le sang ».

    En 1513, la bataille de Flodden Field oppose l'Écosse à l'Angleterre.

    En 1558, cette alliance historique fut encore renforcée par le mariage du Dauphin François (futur François II) avec Marie Stuart. À cette occasion, le roi de France Henri II établit une lettre de grande naturalisation automatique entre Français et Écossais.

    Concrètement, l'alliance a pris fin en 1560, année de la mort de la régente Marie de Lorraine, membre de la famille des Guise, et de la défaite militaire et politique de la France, chassée par des Grands d'Écosse passés à la Réforme, les Lords of the Congregation, eux-mêmes soutenus par l'Angleterre. En 1562, l'Écosse envoie 200 soldats en Normandie pour aider les Huguenots dans leur lutte face au pouvoir royal catholique.

    Au xvIIIe siècle, après l'Acte d'union (1707) des royaumes d'Angleterre et d'Écosse, certains Jacobites, partisans des Stuarts défaits à la bataille de Culloden (1746), trouvent refuge en France au nom de l'Auld Alliance, en particulier à Saint-Germain-en-Laye et à Sancerre.

    En 1942, le général de Gaulle qualifie l’alliance franco-écossaise de « plus vieille alliance au monde ». Il l'a d'ailleurs appliquée en autorisant des parachutistes français à être réunis à une unité britannique (les SAS), car elle était dirigée par un Écossais (David Stirling).

    En 1995, des célébrations eurent lieu dans les deux pays pour le 700e anniversaire de l'alliance.

    En 2011, l'historienne britannique Dr Siobhan Talbott a publié le résultat de ses recherches minutieuses sur l'Auld Alliance et en a conclu que l'alliance n'avait jamais été révoquée.

    De nos jours, l'Auld Alliance est surtout évoquée lors d’événements folkloriques ou sportifs (Tournoi des Six Nations en particulier). Aujourd'hui plus connue des Écossais que des Français, elle demeure pour les premiers l'une des marques de leur identité nationale les différenciant profondément des Anglais. En France, elle est particulièrement commémorée à Saint-Germain-en-Laye et à Aubigny-sur-Nère où se situe un musée consacré à l'Alliance et se déroulent chaque année des Fêtes franco-écossaises.

    source

    http://www.oragesdacier.info/2014/09/auld-alliance.html

  • Angers : les “Accroche-cœurs” censurés par l’islam avec l’accord du maire

     L’affaire est symptomatique de l’islamisation du pays, où une religion encore minoritaire pèse de plus en plus sur la société, imposant son diktat moral, ses tabous et ses interdits. Elle est révélatrice également du silence gêné, voire de la soumission de la part des médias locaux comme des autorités politiques et administratives…

    À Angers se déroule chaque année en septembre le festival des« Accroche-cœurs » consacré au théâtre et aux arts de la rue. Durant trois jours, la ville vit au rythme des représentations publiques sur les places et dans les rues avec une soixantaine de compagnies offrant plus de 100 spectacles drainant plus de 250 000 spectateurs.

    L’édition 2014 du festival a débuté ce vendredi 12 septembre en soirée par une représentation théâtrale dite des « squames » qui visait à dénoncer les intégrismes religieux. Joué sur une des places centrales d’Angers devant un millier de spectateurs, la pièce fut interrompue par un groupe d’islamistes brandissant le Coran, traitant le spectacle « d’impur » et menaçant de s’en prendre physiquement aux acteurs.  Les comédiens ont alors décidé d’arrêter la représentation et la police est intervenue pour éviter que l’incident ne dégénère. Aucune interpellation n’a été effectuée.

    L’incident fut pris très au sérieux par le maire UMP d’Angers, Christophe Béchu, qui décida d’annuler séance tenante les deux autres représentations de la compagnie prévues les samedi et dimanche. Cédant non seulement sur le champ aux menaces des islamistes, le communiqué de la mairie s’empressa même d’indiquer que “Christophe Béchu et la municipalité souhaitent présenter leurs excuses aux spectateurs qui ont pu être heurtés par ce spectacle“…

     

    La décision d’annulation, prise dès le vendredi soir et publiquement annoncée le samedi matin, manqua d’entraîner l’annulation pure et simple du festival, la déprogrammation du spectacle étant vécue comme une véritable censure par les autres compagnies qui menacèrent de cesser de jouer par solidarité. Devant la catastrophe annoncée, un compromis fut trouvé, la représentation étant finalement rejouée le dimanche mais dans un espace fermé, le théâtre de la ville, et sous bonne garde policière.

    L’épisode est révélateur à plus d’un titre :

    - Angers n’est pas Marseille, ni la Seine-Saint-Denis et même si cette ville moyenne est, comme toutes les grandes villes du pays, touchée par une immigration endémique, on pouvait encore la croire à l’abri de provocations islamistes. Ce n’est visiblement plus le cas.

    - Une vingtaine de jeunes musulmans brandissant des corans auront suffit à remettre en cause l’organisation d’un festival important, brassant 250 000 spectateurs, sans que les autorités publiques ne réagissent fermement pour assurer l’ordre et maintenir les représentations. Pire, elles ont aussitôt cédé au diktat en déprogrammant la pièce et en s’excusant piteusement.

    - Tout a été fait par les politiques et les médias locaux pour minorer, voire cacher, les aspects politico-religieux de cet incident. Ainsi dans une touchante unanimité, les journaux locaux se sont employés dès le lendemain à oublier les causes réelles de cette déprogrammation… De manière évidente, il ne fallait surtout pas trop en parler et veiller à ce que les Angevins en sachent le moins possible.

    Un nouveau cap a-t-il ainsi été franchi ce week-end dans l’état de dhimmitude volontaire ? Après les horaires réservées dans les piscines, la disparition du cochon dans les assiettes des cantines scolaires, la généralisation du halal, voilà désormais le temps des spectacles interdits…

    http://fr.novopress.info/175018/angers-les-accroche-coeurs-censures-lislam-laccord-du-maire/

  • L’Histoire inacceptable : Le premier propriétaire esclavagiste américain était noir

     Avant 1655 il n’y avait aucun esclave légal dans les colonies américaines britanniques qui deviendront les Etats-Unis, seulement un contrat bilatéral appelé « indenture » pour des serviteurs qui proposaient leur service en échange d’une aide matérielle. Concrètement des noirs acceptaient de partir dans ces colonies britanniques et de travailler pendant un certain nombre d’années pour rembourser leur voyage et leur entretien. Avec cette pratique tous les maîtres étaient tenus de libérer leurs serviteurs après un certain temps. La durée limite de ces contrats était de sept ans. À leur départ on leur accordait 50 acres de terre (environ 20 hectares). Cela était valable pour n’importe quel Africain acheté à des marchands d’esclaves. Eux aussi avaient droit à leurs 50 acres à l’expiration de leur contrat.

    Anthony Johnson était un africain venu de l’actuelle Angola. Il avait été amené aux Etats Unis pour travailler dans une ferme de tabac en 1619. En 1622 il  failli mourir quand des Indiens Powhatan attaquèrent sa ferme. 52 des 57 personnes présentes périrent dans l’attaque.  Et c’est aussi pendant son  passage dans cette ferme qu’il épousa une servante noire.

    L’Histoire inacceptable : Le premier propriétaire esclavagiste américain était noirQuand Anthony fut libéré il fut aussi légalement reconnu comme “Noir libre” et fit fructifier son lopin de terre avec beaucoup de succès grâce à son dur labeur et son intelligence. En 1651 il possédait 250 acres et cinq serviteurs africains en « indenture ».

    Puis en 1654 Johnson aurait dû libérer John Casor, un de ses serviteurs. Au lieu de cela Anthony  dit à Casor qu’il prolongeait son temps. Casor s’enfuit et devint l’employé d’un fermier blanc, Robert Parker.

    Anthony Johnson poursuivi aussitôt en justice Robert Parker devant  le tribunal de Northampton et en 1655 la cour jugea qu’Anthony Johnson pourrait retenir John Casor indéfiniment. La cour autorisa ainsi les noirs libres à posséder des êtres de leur propre race comme  biens meubles, c’est-à-dire comme esclaves. Voilà comment John Casor est devenu le premier esclave à vie et Anthony Johnson le premier propriétaire américain d’esclave.

     

    Les blancs eux par contre ne pouvaient toujours pas  légalement avoir un serviteur noir comme esclave. Mais en 1670 l’assemblée coloniale passa une loi donnant le droit à des blancs libres (ndlr : des blancs pouvaient aussi être en « indenture ») ainsi qu’aux noirs et aux indiens de posséder des noirs comme esclaves.

    En 1699 le nombre d’africains libres suscita de telles craintes de voir une insurrection raciale que l’état de Virginie  ordonna le rapatriement des noirs libérés en Afrique. Beaucoup de noirs se vendirent alors à des maîtres blancs pour ne pas retourner sur le continent Africain. Mais des milliers d’autres furent rapatriés dans des pays comme la Sierra Leone et le Libéria qui de fait devinrent des colonies d’anciens esclaves africains américains longtemps financées par les divers gouvernements d’Amérique.
    Monrovia, la capitale du Libéria a été ainsi nommée en honneur du Président US James Monroe et Freetown, la capitale du Sierra Leone, en honneur à la liberté accordée par l’Amérique.

    Néanmoins les propriétaires noirs d’esclaves noirs continuèrent à prospérer aux États-Unis.

    En 1830 il y avait 3775 familles noires vivant au Sud ayant des esclaves noirs.
    Et avant la guerre de sécession en 1860 il y avait environ 3,000 esclaves appartenant aux ménages noirs dans la seule ville la Nouvelle-Orléans.

    Des faits qui nous donnent à méditer la vision d’Orwell : « Qui contrôle le passé contrôle le présent. Qui contrôle le présent contrôle le passé. »

    Henri Guillaumet pour Novopress

    http://fr.novopress.info/174772/lhistoire-inacceptable-premier-proprietaire-esclavagiste-americain-etait-noir/#more-174772

  • « L’humanisme politique de saint Thomas d’Aquin » : un ouvrage fondamental réédité !


    Un bel ouvrage soigné et relié, pour une œuvre majeure : « un exposé systématique de la philosophie politique de saint Thomas d’Aquin, livrant sa pensée authentique ».

    L’auteur, le dominicain Louis Lachance († 1963) – docteur agrégé de philosophie, maître en théologie, professeur à l’université canadienne – fut un grand connaisseur des écrits du « Docteur Commun » et de ceux d’Aristote.

    Cet ouvrage est son maître-livre, incontournable sur les relations entre individu et État.

    L’édition de 1948 était devenue introuvable depuis un moment, et ce texte vient de faire l’objet d’une réédition revue et soigneusement présentée.

    536 pages, Ed. Quentin Moreau, 48 €. Reliure pleine toile avec jaquette.
    On peut l’acheter en ligne ici ou à la boutique parisienne de la Librairie française.

    Présentation de l’éditeur :

    « l’auteur s’attache à replacer la politique sur le plan moral c’est-à-dire sur le plan de l’agir humain. Ceci est à l’opposé de certaines conceptions qui ne voudraient voir dans la politique d’une métaphysique ou qu’unephysique sociale.

     

    L’Etat doit être à la poursuite du bien commun, bien commun qui doit correspondre véritablement aux aspirations et aux exigences de la nature humaine.
    L’Etat travaille donc à la poursuite d’un véritable humanisme.
    Ce bien humain, quel est-il ? L’auteur entreprend une vaste enquête pour nous le faire (re)découvrir en compagnie de saint Thomas d’Aquin.
    Le père Lachance se refuse d’entrer dans une distinction abusive entreindividu et personne, qui dénature toute la perspective de la vie politique et humaine.  L’Etat n’est pas au service de la personne. Au contraire la personne est sub-ordonnée à l’Etat.
    C’est dans la vie sociale que l’homme trouve sa perfection et rien ne peut faire disparaître la dimension politique de sa vie morale. »

    http://www.contre-info.com/lhumanisme-politique-de-saint-thomas-daquin-un-ouvrage-fondamental-reedite#more-34512