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culture et histoire - Page 1494

  • Le rôle de l'éducateur : transmettre

    A l'occasion de la sortie de son livre, "Les déshérités ou l'urgence de transmettre", François-Xavier Bellamy (normalien, agrégé de philosophie, homme politique) était interrogé dans l'émission Grand Angle, sur le malaise de la culture. Sur l'égalité garçons-filles à l'école, sujet ô combien crucial pour notre ministre de la déséducation nationale, il dit ce qui suit :

    "L'égalité garçons - filles à l'école, c'est que chacun ait accès aux mêmes savoirs pour être vraiment libre de choisir son métier. Arrêtons de faire peser une forme d'aliénation sur les femmes en disant que seules les filières choisies majoritairement par les hommes (finance, technologie ...) sont des filières d'excellence, et en dévalorisant ainsi les filières "féminines" (littéraire, médico - social ...). Les femmes peuvent développer une excellence dans le domaine qu'elles choisissent. Le salaire n'est pas le seul critère de réussite dans un métier. Créer des uniformités (autant d'hommes que de femmes dans les métiers) ne sert à rien."

    L'interview, qui dure 12'18", est intéressante :

      

    Marie Bethanie

  • Il y a 100 ans, Charles Péguy tombait pour la France

    Le 5 septembre 1914, Charles Péguy tombait pour la patrie.

    L’Action française tient à rendre hommage à cet écrivain français, grand patriote républicain.

    Appel au soldat (Barrès), Appel des armes (Psichari) : la guerre est une sommation, une convocation, une vocation, et Péguy fut toujours appelé, et il passa sa brève existence à répondre, comme Jeanne d’Arc, la sainte cuirassée de sa vie, comme un chrétien fidèle, soucieux de tenir la place à lui assignée. Que la mystique soit aussi — et peut-être surtout — temporelle, le soldat confronté à sa propre mort tout autant qu’à celle, possible, de son pays, le sait de source sûre. Au terme de son baroud : l’honneur, cette chose si cornélienne, si française, et le sacrifice — autrement dit, le sacré, voire, la sainteté. C’est ainsi que Péguy passa une partie de la nuit du 3 au 4 septembre 1914, avant-veille de sa mort, à prier et à fleurir l’autel de la Vierge dans la petite chapelle Notre-Dame de Montmélian, à Saint-Witz (Val d’Oise), où sont exposés les instruments de la Passion : la croix, la lance, les marteaux et les clous. Une inscription en fait foi : « Ces instruments de la Passion ont été sculptés dans le bois par un berger de la colline. » Un berger, pour le paysan qui arpentait le Quartier latin avec une pèlerine et de gros souliers, une colline inspirée pour le presque ultime paysage français à dévorer des yeux, une Croix pour une parfaite récapitulation.

    Péguy dans la boutique des Cahiers

    Le lieutenant Péguy, comme beaucoup, pense que la guerre sera courte — pas plus de trois mois — et annonce avec une emphase naïve à une amie, le 4 août 1914 : « Je pars soldat de la République pour le désarmement général et la dernière des guerres ». Le 15 août, il assiste à la messe de l’Assomption à Loupmont ; le lendemain, il écrit à sa femme, à Blanche Raphaël-Bernard (son grand amour platonique) et à Jeanne Maritain (la soeur de Jacques) leur demandant, s’il ne revenait pas, de faire chaque année le pèlerinage de Chartres ; il prie aussi Blanche Raphaël de réciter chaque jour le Notre Père, la Salutation angélique et le Salve Regina.

    Le 5 septembre, le régiment quitte Vémars en prévision de l’offensive décidée pour le lendemain par le commandant des armées de Paris. La bataille de l’Ourcq s’engage vers midi. Les Allemands, depuis la colline de Monthyon, bombardent le sixième bataillon que les hommes de Péguy s’efforcent de soutenir. Ordre est donné de partir à l’assaut, baïonnette au fusil. Traversée d’un champ d’avoine canardé par l’ennemi. Le bataillon s’abrite derrière un talus près de la route Yverny-Chauconin, à côté de Villeroy. Le capitaine Guérin donne l’ordre de traverser le champ de betteraves qui se trouve de l’autre côté. A peine a-t-il parlé qu’il s’effondre. Péguy hurle : « Je prends le commandement ! » Debout, il dirige le tir de ses hommes et les exhorte : « Tirez ! Tirez ! Nom de Dieu ! » Refusant de se mettre à couvert, une balle l’atteint en plein front. Dans un souffle, il murmure : « Ah ! mon Dieu !… mes enfants !… » Il est cinq heures et demie.

    Le capitaine d’Estre, envoyé sur le champ de bataille, note le lendemain : « Premier de la ligne, le chef de section, un lieutenant, est tombé à sa place règlementaire. Je l’examine avec un soin particulier, minutieusement, pieusement (…). C’est un petit homme d’apparence chétive (…). Il est couché sur le ventre, le bras gauche replié sur la tête. Ses traits (…) sont fins et réguliers, encadrés d’une barbe broussailleuse, teintée de blond, mais paraissant grisâtre du fait de la poussière, car il est jeune encore, trente-cinq à quarante ans tout au plus. L’expression du visage est d’un calme infini. Lui aussi paraît plongé dans un profond sommeil. A son annulaire gauche, une alliance. Je me penche sur la plaque d’identité : Péguy. Il s’appelait Péguy. Ce nom ne me dit à ce moment-là absolument rien car je suis à mille lieues par la pensée des Cahiers de la quinzaine, du poète de Jeanne d’Arc et de toute littérature. »

    Martyre de Péguy. Et l’on songe au Christ du Dialogue de l’histoire et de l’âme charnelle : « La mort est facile à subir, mon enfant, dans les littératures et dans les héroïsmes des littératures. Elle est aussi facile à subir pour qui ne voit point, pour celui qui ne la mesure pas, pour celui qui n’a pas le sens, qui n’a aucun sens de la réalité. Or il n’avait aucune teinte, aucun soupçon des littératures ni des héroïsmes des littératures, il voyait et il mesurait, il était la réalité même. Et il prenait sa mort en plein, il prenait sa mort de front… »

    Rémi Soulié - L’AF 2892

    Une intéressante vidéo via Le Salon Beige

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Il-y-a-100-ans-Charles-Peguy

  • Comment faire vivre une « cellule » d’étude et d’action ?


    La mobilisation Taubira & Co  nous a conduits à nous constituer en noyau dur pour l’action. Comment faire vivre ces « cellules » avec l’objectif aussi de se former pour pouvoir tenir et durer ?

    Jean Ousset dans son livre l’Action au chapitre III de la cinquième partie, « Notes pour l’action individuelle »(p. 247 à 264), propose 40 notes pour une action efficace à ce niveau d’action personnelle dont nous avons pu mesurer la pertinence ces derniers mois. A relire quand les  vacances nous donnent l’occasion de … préparer la rentrée. Extraits des notes 27 à 31 : 

    Déjà parcourus les semaines précédentes ….. 

    1. Des hommes décidés à agir
    2. L’entente d’un petit nombre d’amis
    3. Parlez de notre travail
    4. Pas de fausse discrétion
    5. Pas de fausse politesse
    6. Cependant, la vérité n’est pas une matraque...
    7. Le courage d’être vrais
    8. Pas de vains scrupules
    9. L’art de convaincre
    10. Parler simplement
    11. Se méfier des cérébraux
    12. Travailler
    13. Noyau mou = pépin
    14. Il faut oser
    15. Diffuser les ouvrages
    16. Ecrivez à vos amis
    17. Faites souscrire
    18. L’animation
    19. Efficacité des groupes, cercles, cellules
    20. La cellule, pépinière de futurs chefs
    21. Règles simples
    22. Tenir
    23. Périodicité des rencontres
    24. Importance numérique de la cellule
    25. Familiarité
    26. Rayonnement

    27. Noyau et satellites 

    Il peut arriver que la cellule comprenne un noyau de fidèles autour duquel gravitent des satellites qui n’apparaissent pas toujours. Quand la constellation est au complet, on se retrouve dix ou quinze ; aux jours d’éclipse on n’est que quatre ou cinq.

    Ces variations ne doivent pas surprendre et, surtout, décourager. L’amour-propre peut s’offusquer de telle réunion dite manquée...la raison oblige de dire que le travail continue et qu’il est même bon, à certains jours, de se retrouver seulement à quelques-uns

    28. « Croissez... 

    Doit-il être permis aux membres de la cellule d’y amener quelque ami ? En principe : oui, car c’est favoriser le rayonnement. Et n’est-ce point la façon la plus naturelle de recruter de nouveaux membres ? En règle générale donc :accepter tout accroissement, à condition qu’il ne soit pas une cause de trouble grave (nombre excessif, arrêt du travail, rupture d’intimité), car il est normal, voire bienfaisant que des nouveaux posent des questions et exigent des explications qu’on n’avait plus l’habitude de donner. Excellent exercice de révision. Si pourtant le nouvel arrivant était cause d’un trouble sérieux, éviter son retour. 

    29. ... et multipliez... » 

    Au-delà de dix personnes une cellule s’alourdit. Penser à l’essaimage. Mais quand et comment ? Procéder selon la loi des affinités. Autant que possible ne pas séparer les inséparables. Le groupe d’amis qui a constitué le cercle initial a intérêt à poursuivre pendant plusieurs mois, quelquefois une ou deux années son travail en commun. Le briser, sous prétexte d’essaimage revient souvent à recommencer les mêmes cycles de travail. Or il est souhaitable d’étendre l’horizon doctrinal si l’on veut obtenir une formation civique convenable.

    Une formule consiste à maintenir le contact entre les anciens et à fonder par ailleurs de nouveaux cercles. Celui qui en lance un s’engage à le suivre jusqu’à ce qu’il puisse marcher seul, sans pour autant cesser de fréquenter son ancien groupe.

    30. A vous de choisir... 

    Si l’on craint le manque d’ardeur des membres du groupe il estprudent d’éviter, au moins dans les débuts, les sujets trop arides.

    Commencer par ce qui  peut faciliter l’ « accrochage ». 

    31. ... Pourvu que tout passe 

    Suivre le développement logique de la doctrine est certes excellent. On évite ainsi maintes redites, maints retours en arrière. Pour des gens sûrs et résolus, c’est la meilleure formule.En bien des cas pourtant il est prudent d’adopter un ordre plus... psychologique. L’essentiel est de ne jamais perdre de vue que, soit en avançant, soit en reculant, toute la doctrine doit passer.

    Incohérence et perte de temps, pensera-t-on ! Ce serait une grosse erreur. Car ceux qui se trouvent ainsi conduits à de tels retours en retirent une conscience singulièrement vive des rapports logiques qui les y ont contraints... Un sens plus aigu de l’harmonieuse unité de l’ordre des choses, tel est, au contraire la précieuse leçon de ces expériences et de ces tâtonnements.

    Nous le disons parfois en riant : il arrive souvent que dans un travail pareil, la suite soit au précédent numéro.

    A suivre …la semaine prochaine…

    Lire et télécharger dans son intégralité l’Action au chapitre III de la cinquième partie, « Notes pour l’action individuelle » dans l’Action de Jean Ousset. Pour rejoindre une initiative qui corresponde à vos « talents » contacter le service d’information d’IchtusCe livre l’Action de Jean Ousset est un maître livre pour bien penser l’action en fonction du but poursuivi. Tout homme ou femme d’action le lira avec profit pour inspirer son engagement. Jean Ousset, fondateur d’Ichtus pour Former, Relier et Agir, est le premier en effet à avoir méthodiquement formalisé une doctrine de l'action culturelle, politique et sociale à la lumière de l'enseignement de l'Eglise pour, concrètement répondre au mal par le bien. A l'encontre des pratiques révolutionnaires et de la dialectique partisane, si l'amitié est le but de la politique, Jean Ousset nous montre comment pour agir en responsable, l'amitié en est aussi le chemin.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/09/comment-faire-vivre-une-cellule-d%C3%A9tude-et-daction-.html

  • 1709 : Louis XIV face au "grand hiver"

    Un froid extrême s’abat sur une France déjà fragilisée par la guerre. Confronté à un effroyable désastre, le roi exhorte pourtant les Français à consentir de nouveaux sacrifices.

    Cette année-là, la soixante-sixième de son règne, Louis XIV, soixante et onze ans, criblé de soucis par les défaites militaires, se sentait bien seul au-dessus d'une cour déchirée par les rivalités.

    Nous avons déjà dit dans cette chronique (L’AF 2000 du 4 septembre) dans quelles circonstances il avait accepté en 1700 la couronne d'Espagne pour son petit- fils le duc d'Anjou, devenu dès lors Philippe V, et nous avons montré que, même face à l'Europe coalisée contre lui, le roi de France entendait maintenir coûte que coûte un Bourbon sur le trône d'outre-Pyrénées, non par orgueil familial ou national, mais tout simplement pour empêcher qu'un jour la France fût à nouveau prise en tenaille et que fût rompu le difficile équilibre européen. Hélas, depuis 1704, les armées françaises perdaient partout leur avantage et les troupes ennemies du prince Eugène de Savoie et du duc de Marlborough venaient de nous infliger à Audenarde une grave défaite, dégarnissant ainsi notre frontière du Nord. Le découragement gagnait le pays tout entier. Et le roi s'apprêtait à négocier la paix.

    Un malheur n'arrive jamais seul. Le 6 janvier 1709 - jour des Rois ! -, la température baissa subitement et, jusqu'au 24, la France entière dut subir des - 18°, parfois des - 25°. Fleuves et rivières étaient pris par les glaces, même la mer au Vieux-Port de Marseille ! À la campagne, le vent glacial entrait dans les habitations, les oiseaux tombaient en plein vol, les animaux succombaient dans les étables, les végétaux dépérissaient, tout gelait et le pain ne se coupait plus qu'à la hache. Les loups réapparus et affamés terrorisaient les paysans. À Versailles le roi devait attendre que son vin fût dégelé près du feu.

    Premier dégel le 25 janvier, puis nouvelle vague de froid du 4 au 8 février, puis encore fin février et début mars ! Le désastre était effroyable : semis, vignobles, vergers, tout avait pourri, les chênes éclataient, les oliviers de Provence mouraient. Puis survinrent les inondations, noyant ce qui restait des cultures ! Paris n'était plus alimenté et le prix du blé se trouvait multiplié par huit. Il fallut taxer les riches et envoyer des troupes pour empêcher les vols dans les boulangeries, qui dégénéraient souvent en émeutes ! Et les vagabonds traînaient avec eux la dysenterie et la fièvre typhoïde ! Louis XIV, sensible à la misère de ses peuples, fit fondre à la Monnaie sa vaisselle d'or, obligeant les courtisans à l'imiter. C'était agir en roi, donc en père. Mais le désastre démographique fut énorme : entre 6 et 800 000 victimes !

    L'appel aux peuples

    Les coalisés, surtout les Anglais et les Hollandais, voyant le royaume capétien à genoux, en profitèrent sans vergogne pour répondre par de nouvelles exigences à chaque déchirante concession qu'envisageait Louis XIV. Ils voulaient, c'était clair, démembrer la France en se ménageant des ouvertures à nos frontières du Nord... Il fallait absolument résister. Alors le roi prit la décision de s'adresser directement au coeur de ses sujets, de leur expliquer paternellement pourquoi il fallait consentir à de nouveaux sacrifices, en fait, de leur demander leur soutien : « Quoique ma tendresse pour mes peuples ne soit pas moins vive que celle que j'ai pour mes propres enfants ; quoique je partage tous les maux que la guerre fait souffrir à des sujets aussi fidèles, et que j'aie fait voir à toute l'Europe que je désirais sincèrement de les faire jouir de la paix, je suis persuadé qu'ils s'opposeraient eux-mêmes à la recevoir à des conditions également contraires à la justice et à l'honneur du nom FRANÇAIS (en majuscules dans le texte). »

    À cette très belle lettre (commentée dans le Louis XIV de Jean-Christian Petitfils), lue dans toutes églises de France et affichée sur les murs publics, les Français répondirent alors par un nouvel élan, manifestant, dit Bainville, « cette faculté de redressement qui leur est propre ». De Malplaquet à Villaviciosa, puis à Denain, les ennemis perdirent l'envie d'envahir la France. Cela se termina par le traité d'Utrecht (1712) qui, loin d'être parfait (puisqu'il laissa monter en puissance la Prusse...), ne fut pas déshonorant et permit à la France de n'être jamais envahie jusqu'à la Révolution.

    Puisse l'évocation de cette année terrible rappeler aux Français d'aujourd'hui ce que peut coûter la volonté de garder la patrie indépendante et libre. Héritiers de tant d'hommes, du roi jusqu'au simple manant, qui ont tant souffert pour nous léguer la France, n'aurions-nous pas honte de la laisser se liquéfier dans une "Europe" fourre-tout ?

    Michel Fromentoux L’Action Française 2000 – du 16 octobre au 5 novembre 2008

  • C’était un 3 septembre… 1792 : massacre maçonnique de la princesse de Lamballe

    [Un texte tiré de la revue L'Héritage, via T. de Chassey]

    Parlant des Francs-Maçons et de leurs forfaits, dans son admirable encyclique Humanum Genus, le Pape Léon XIII a écrit ces lignes : « Il n’est pas rare que la peine du dernier supplice soit infligée à ceux d’entre eux qui sont convaincus, soit d’avoir livré la discipline secrète de la Société, soit d’avoir résisté aux ordres des chefs ; et cela se pratique avec une telle dextérité que, la plupart du temps, l’exécuteur de ces sentences de mort échappe à la justice établie pour veiller sur les crimes et pour en tirer vengeance. »

    Rien n’est plus vrai, en effet.

    La Franc-Maçonnerie profite de toutes les circonstances pour frapper ceux dont elle a décidé la mort.

    Quand ses victimes sont des personnages en vue, elle prend, d’ordinaire, ses mesures pour que l’assassinat soit mis sur le compte des passions politiques ; ainsi elle opéra surtout pendant la Révolution. Par exemple, il est certain que plusieurs meurtres essentiellement maçonniques furent commis à Paris, à la faveur des horribles massacres de septembre.

    Citons le cas de la princesse de Lamballe.

    Cette infortunée princesse, qui fut – personne ne l’ignore – l’amie dévouée de la reine Marie-Antoinette, avait eu la faiblesse, en 1777, de se laisser affilier à la Franc-Maçonnerie, dont elle ne soupçonnait pas les tendances.
    Le but de la secte était, à cette époque, d’accaparer quelques personnes de la Cour, surtout celles admises dans l’intimité des souverains. La princesse aimait les fêtes ; on la prit par son faible.

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    http://www.contre-info.com/cetait-un-3-septembre-1792-massacre-maconnique-de-la-princesse-de-lamballe

  • La sociale-démocratie n'est pas libérale

    Jacques Garello, professeur émérite à l'Université d'Aix Marseille, administrateur de l'ALEPS et de l'IREF, écrit dans Le Figarovox :

    "«Orientation libérale», «sociale-libérale», un ministre de l'économie «libéral»: le succès spectaculaire du mot est surprenant. Voilà de quoi faire réagir Messieurs Besancenot et Philippot, qui dénoncent l'«ultralibéralisme» ambiant.

    Mais si l'on dit le mot, va-t-on faire la chose?

    Certes dire le mot est une nouveauté: la conspiration du silence l'a masqué depuis 2002, date où le dernier parti libéral a quitté la scène politique. Le libéralisme n'a été évoqué que pour lui attribuer généreusement la paternité de la crise, pour condamner la mondialisation ou, indifféremment, le dirigisme bruxellois (un comble!) Il est d'ailleurs de bon ton de parler d'ultra-libéralisme pour condamner ses ultra-méfaits, ses ultra-injustices.

    Voilà donc une révolution du vocabulaire inattendue. Elle pourrait réchauffer le cœur de tous ceux qui depuis des années sont victimes d'ostracisme. Le fait que le «libéral» soit désormais vendeur dans le marketing politique peut leur suggérer que leurs idées ont remporté une victoire. Serions-nous revenus aux années 1974, au début de l'ère giscardienne, quand Georges Marchais déclarait «Je suis un libéral». Quarante ans plus tard, va-t-on oser se dire libéral?

    Hélas, cette victoire est à la Pyrrhus, et si le mot est à la mode, la chose n'est que virtuelle, voire mensongère. Sans doute y a-t-il quelque réalité derrière le choix du mot: c'est une remise en cause du socialisme, c'est le constat que personne ne sait vers quoi ni vers qui se tourner. Le mot traduit le désarroi de la classe politique mais aussi de l'opinion publique, voilà pourquoi il est bienvenu. Mais quel sens peut-il avoir dans le contexte actuel et quel écho concret peut-il avoir?

    Pour beaucoup de personnes il signifie que l'on essaye d'infléchir la politique française vers la sociale-démocratie, les plus optimistes diront même vers le «modèle allemand» tant décrié jusqu'à présent. Mais d'une part la sociale-démocratie n'est pas libérale, puisqu'elle fait une large place au dirigisme et à la redistribution, ce qui n'est pas dans la doctrine libérale. De façon plus générale, la «troisième voie» qui veut mêler des principes et des éléments d'une économie de marché avec ceux d'une économie de plan, a toujours débouché à long terme sur un échec ; elle ne constitue en rien un tiers système, elle est un compromis politique qui tôt ou tard s'effondre. D'autre part le libéralisme ne se ramène pas à la liberté économique, il a une dimension politique et éthique qui lui donne sa vertu. Il est limitation du pouvoir politique et garantie des droits individuels, dont le droit de propriété, il est conforme à la nature de l'être humain, à sa capacité créatrice, et à sa volonté de vivre en harmonie avec les autres.

    C'est la raison pour laquelle la chose libérale en reste pour l'instant au niveau du discours. L'ambiguïté demeure, et le cap du gouvernement est toujours incertain. Va-t-on supprimer la durée légale du travail? On envisage à peine un «aménagement» des 35 heures, ce qui n'a aucun sens pour un libéral? En quoi vont consister les baisses d'impôts? En un relèvement de la TVA? Le libéral dit plus clairement: on ne peut réduire les impôts sans réduire les dépenses, et on ne peut réduire les dépenses sans réduire la taille de l'Etat, sans le renvoyer «dans ses cordes»: qu'il assume ses missions régaliennes, celles qui impliquent le recours à la coercition, comme la défense, la police et la justice. Toute réforme qui s'écarte de cette ligne ne peut être tenue pour «libérale».

    D'ailleurs, en se référant aux valeurs éthiques qui donnent sens à la liberté, le libéral ne peut accepter que la sphère publique déborde sur la vie privée, et il y a pour lui tout à craindre d'un gouvernement qui comprend des égéries qui veulent détruire la famille, le droit pénal et diffuser une «éducation» idéologique de nature à perturber durablement les enfants.

    Ainsi la chose libérale ne peut-elle être que «globale», la libération du pays ne saurait être seulement économique, c'est dans tous les domaines que les Français doivent retrouver leurs libertés, ce qui exige aussi le respect d'un état de droit, c'est-à-dire d'une situation où les règles sociales émergeant de l'expérience et du droit naturel sont respectées par tous, et où le pouvoir politique a précisément pour raison d'être et pour mission de faire respecter cet état de droit - et de le respecter lui-même évidemment.

    On a souligné à l'envi les applaudissements des entrepreneurs au discours du Premier Ministre. Il est vrai que ceux qui sont harassés d'impôts, de réglementations, victimes d'une idéologie de lutte des classes et de condamnation du profit, désignés à la vindicte populaire comme fauteurs de chômage et de pauvreté, peuvent apprécier qu'un langage nouveau soit enfin entendu, leur rendant hommage pour l'œuvre créatrice qu'ils accomplissent au service de la communauté. Mais, à supposer que les promesses suivent les discours, ce que le Premier Ministre a souhaité, ce n'est pas la révolution libérale, c'est la collaboration entre l'Etat et les entreprises. Le discours n'est pas libéral, il est colbertiste. C'est mieux que le marxisme, mais c'est encore du mercantilisme: l'Etat garant de la richesse nationale en partenariat avec les patrons. Colbert voulait aussi aider les marchands à développer leurs affaires: «Que puis-je faire pour vous?» demande-t-il à la délégation de marchands qu'il avait conviée. Legendre répond: «Laissez-nous faire». Cette anecdote bien connue traduit l'esprit du libéral: les entreprises, comme tous les Français, ont besoin qu'on les laisse créer, épargner, investir, consommer, ils ont besoin aussi qu'on les laisse gérer leur vie privée, leur patrimoine, leur famille et leurs communautés comme ils l'entendent. Tant que cette certitude ne sera pas acquise, il n'y aura pas de retour à la confiance ni à la croissance ni à l'harmonie. C'est du moins l'opinion habituelle du libéral. C'est un vrai défi dans le pays de Colbert et du despotisme."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/09/la-sociale-d%C3%A9mocratie-nest-pas-lib%C3%A9rale.html

  • Nouveau revers pour les évolutionnistes

    Les darwinistes, c’est à dire les partisans de la « théorie de l’évolution » présentaient le crâne de « l’enfant de Taung » comme une preuve de l’existence d’espèces intermédiaires entre le singe et l’homme (qui présenteraient des caractéristiques des deux espèces), les fameux chaînons manquants.
    Des chercheurs d’une université sud-africaine viennent de démontrer que le crâne de « l’enfant de Taung » n’a rien d’humain.

    Trouvé sur lapresse.ca : « Ce fossile est important historiquement et scientifiquement car il est le premier et le meilleur exemple de l’évolution du cerveau d’un des premiers hominidés, australopithèques africanus, découvert en 1924 par le paléontologue australien Raymond Dart et objet de nombreuses controverses.

    Les chercheurs de l’Université Wits en Afrique du Sud ont soumis le crâne partiel au scanner CT (tomodensitomètre) à haute définition. Et les résultats jettent un sérieux doute sur des théories avancées jusqu’alors selon lesquelles ce fossile montre des adaptations crâniennes clé dans la région préfrontale du cerveau, que l’on constate aussi chez les nouveau-nés et jeunes enfants humains modernes.»

    http://www.contre-info.com/nouveau-revers-pour-les-evolutionistes