culture et histoire - Page 283
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Les Grimoires de Magie - Voyage au coeur des sciences occultes
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Parution : « La société de propagande », de Jean-Yves Le Gallou
Dans le monde orwellien qui est désormais le nôtre, il est une réalité que les nowhere aiment à nier en ce qui les concerne, mais qu’ils n’hésitent pas à lancer pour qualifier l’attitude des hommes enracinés : la propagande. Dans ce dernier ouvrage, Jean-Yves Le Gallou revient sur ce terme et nous livre un manuel de survie pour lutter contre ce qu’il nomme un « goulag mental ».
L’auteur nous rappelle habilement que la propagande a toujours été un levier puissant dans le but d’assurer la cohésion des sociétés humaines. Il nous montre cependant au fil des pages, comment la société occidentale a imposé une propagande massive et mondiale qui vise avant tout à fragmenter les identités traditionnelles pour faire muter chacun d’entre nous en citoyen du monde. Ainsi Jean-Yves Le Gallou évoque cette propagande mondiale qui touche tout le monde à travers les médias. Ces derniers, devenus mondialistes et réduisant les événements locaux à leur portion congrue, appliquent une propagande professionnelle et méthodique à coup de simplification, défiguration, contagion ou encore d’émotion. Allant bien au-delà des seules dépenses de publicité, Jean-Yves Le Gallou estime que les dépenses de propagande se montent à 5% du PIB des pays du monde occidental. Elles permettent à l’idéologie arc-en-ciel de se mettre en place : les minorités – ethniques, religieuses, sexuelles – et les lobbys imposent ainsi leurs lubies. Le progressisme et le wokisme gagnent du terrain et l’on obtient une société liquide, faite de MHI : une matière humaine indifférenciée.
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Mémoires d’un magicien (Hjalmar Schacht)
Hjalmar Schacht (1877-1970) est un économiste allemand. Il fut à l’origine de l’utilisation, à partir de 1923, du rentenmark, la monnaie allemande adoptée pour faire face à l’hyperinflation. Président de la Reichsbank de 1924 à 1930 puis de 1933 à 1939, il a également été ministre de l’Economie du Troisième Reich de 1934 à 1937.
Hjalmar Schacht était soucieux de stabiliser la monnaie allemande et de freiner l’endettement public et avait obtenu d’excellents résultats, ce qui lui avait valu le surnom de magicien. Il dénonçait farouchement le Diktat de Versailles qui avait plongé l’Allemagne dans la misère.
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Le nouveau numéro de la revue Eléments est sorti
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Théologie de la provocation : causes et enjeux du principe totalitaire (Gérard Conio)
Gérard Conio, professeur émérite de l’Université de Nancy, traducteur d’auteurs russes et polonais, est aussi l’auteur de nombreux ouvrages sur l’art et le cinéma.
L’une des leçons de l’expérience totalitaire vécue sous le régime soviétique a été celle du « tiers inclus », à savoir l’espionnage des âmes exercé par un pouvoir inquisiteur qui s’installait à l’intérieur même des consciences. Mais on aurait tort de croire que cette paranoïa née d’un régime policier fut réservée à la Russie soviétique. Aujourd’hui, tout l’Occident est devenu la copie conforme de ce « cauchemar climatisé ».
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Portrait de Gabriele d’Annunzio 2/2
Dans le domaine du vers notamment, où il excella tout jeune, (son premier recueil, Primo vere, contient les poèmes écrits en 1879 et 1880, entre 16 et 17 ans), Annunzio possède le double don sans lequel il n'est pas de grand poète : l'alliance de l'image neuve et de la sonorité ; il est plastique et musical. Romancier, il a, par les illustrations qu'il a données du culte “Amour et Beauté”, imposé à toute une époque sa vue personnelle du monde, la mystique sensualiste d'un paganisme nouveau. Il est à l'origine d'un certain romanesque lyrique, tout à l'opposé de l'école naturaliste, qui, elle, a bien souvent caché, cultivé comme un vice, sous le couvert de la recherche du Vrai, un amour monstrueux, assidu, acharné de la Laideur. Il a créé une atmosphère d'enchantement qui n'appartient qu'à lui, détourné le XIXe siècle finissant des spectacles amers, des étalages complaisants de la bassesse humaine et de la platitude. Il nous a induits en des rêveries fastueuses ; il nous a rendu les clés des jardins ornés, des palais au fond des parcs ; il a peuplé nos songes de fascinantes figures de femmes, restauré les loisirs heureux ou ravagés par des passions aristocratiques.
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Libre-échangistes et protectionnistes français (XIXe-XXe siècles), avec Francis Démier
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Portrait de Gabriele d’Annunzio 1/2
Il avait le teint brouillé des grands nerveux, les yeux bleuâtres, d'un azur profond et embrumé, voilé de quelque lointain rêve, la cornée et l'iris légèrement en saillie entre les paupières glabres, comme les yeux des bustes antiques — déjà. Les lèvres d'un gris mauve, comme des lèvres de marbre — déjà — d'un marbre jadis teinté, dont la nuance purpurine se serait effacée. Les dents mauvaises. Mais qu'importaient ces couleurs de la face et de l'émail dentaire ! La couleur est la chose éphémère, comme l'était cette nuance roussâtre du poil sur l'arcade sourcilière, sous le nez, à la pointe du menton. Et qu'importait, de même, ce corps petit et musclé, avec son torse long, ses jambes courtes ! De ces proportions sans grâce le poète s'accommodait, sachant bien que sa gloire future concentrait tout l'intérêt de son humaine apparence dans le buste, promis — déjà — à l'éternité.
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Ces millions de morts oubliés !
Il y a 63 ans, le 5 mars 1953, le dictateur Joseph Staline mourrait.
Le monde était ainsi débarrassé d’un des plus grands criminels de tous les temps et de toute l’histoire. Il est bien évidemment impossible de rendre un quelconque hommage à cet abominable tortionnaire dont le XXe siècle se serait bien passé. C’est aux dizaines de millions de morts du stalinisme qu’il nous faut rendre hommage. Ces femmes et ces hommes spoliés, déportés, torturés, massacrés, éliminés par la barbarie stalinienne.
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Gustave Le Bon : clés et enjeux de la psychologie des foules (Catherine Rouvier)
Catherine Rouvier est docteur d’Etat en droit public et en science politique de l’université Paris II (Panthéon-Assas) et maître de conférences à l’université de Paris XI (Orsay).
Cet ouvrage est une réédition augmentée et enrichie de sa thèse d’histoire des idées politiques sur Gustave Le Bon, parue initialement aux Presses Universitaires de France (PUF) en 1986 avec une préface d’Edgar Faure et qui reçut le prix Fabien de morale et de sociologie de l’Académie française.