Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

plus ou moins philo

  • La Décadence, de Julien Freund

    La Décadence, de Julien Freund

    La décadence n’est pas pour Julien Freund un objet polémique. L’acceptation ou le refus du thème ne devrait pas même distinguer les factions politiques, prisonnières de représentations et de discours constituant autant d’« options superficielles ». Elle est un phénomène naturel — et banal — auquel aucune civilisation ne peut prétendre échapper. Toute civilisation connaît tôt ou tard la décadence, à l’image de l’individu porté par sa mère, livré à l’angoisse de l’accouchement, au mûrissement et au déclin. La décadence a donc « été le destin de tous les peuples disparus ». Elle est « une des catégories fondamentales de toute interprétation historique ».

    Lire la suite

  • Philosophie de l’économie (Marcel De Corte)

    Philosophie de l'économie (Marcel De Corte)

    Marcel De Corte est un philosophe aristotélicien belge (1905-1994) qui fut professeur titulaire de la chaire de philosophie morale et d’histoire de la philosophie de l’Antiquité à l’Université de Liège où il a enseigné pendant quarante ans, de 1935 à 1975. Sa thèse d’agrégation sur la doctrine de l’intelligence chez Aristote – qui fait encore autorité – fut son premier grand ouvrage préfacé par Etienne Gilson en 1934. L’intelligence en péril de mort est l’un de ses ouvrages les plus connus.

    Lire la suite

  • La révolution industrielle, prélude à la fin du monde

    La révolution industrielle, prélude à la fin du monde

    Il est entendu que notre monde moderne naît au XIXe siècle avec ce qu’il est convenu d’appeler la révolution industrielle. C’est une évidence. D’une évidence au prêt-à-penser il n’y a qu’un pas. Il est donc temps de réexaminer cette évidence, de penser à nouveaux frais la révolution industrielle. Non pas pour prétendre qu’elle n’aurait pas d’importance, mais au contraire pour prendre toute la mesure de cet événement à nul autre pareil.

    Lire la suite

  • Nietzsche et le dépassement de la métaphysique

    nietzsche heidegger

    Il n'y a nul doute sur le fait que Nietzsche a voulu penser un monde sans arrière-monde, un monde sans principe extérieur à lui-même, un monde sans dualisme entre un créateur et une création. A bon droit, on a appelé cela une critique radicale de la métaphysique. C’est-à-dire de toutes les métaphysiques précédentes, à commencer par celle de Platon, accusée de préférer l’Idée, le Beau abstrait, au sensible, au réel, au déjà-là. Nietzsche, destructeur « au marteau » de la métaphysique : telle est l’image que l’on en a. Une vision que Pierre Le Vigan interroge au regard des analyses de Martin Heidegger.

    Lire la suite

  • Maurras et Mes idées politiques

    You are currently viewing Maurras et Mes idées politiques

    Par Pierre Gourinard

    La conception de l’État pour Maurras part des mêmes principes que Charles Benoist : « La famille fonde l’État, puisque, d’une part, la population n’existe que par elle, et que, d’autre part, c’est elle qui distingue la société politique des autres… Je suis membre de l’État français à cause de mon père, de ma mère et de leurs parents. Je puis ratifier ou décliner cette condition. Je ne la crée pas et c’est elle qui me crée ».

    Lire la suite

  • Philosophie, science et doctrine

    You are currently viewing Combat royaliste 35

    Combat royaliste 35

    Par Philippe Germain

    À ce point de notre réflexion sur l’avenir de la France, retournons-nous. Le « grand remplacement » démographique à base musulmane constitue le danger majeur pour notre « Héritage » historique. En revanche, son robinet migratoire est activé par l’Empire européen qui est, de fait, l’ennemi prioritaire de notre nation. Parallèlement, l’expansionnisme de l’Empire chinois dans le Pacifique le positionne aussi comme un ennemi extérieur, très manœuvrier.

    Lire la suite

  • De Socrate à Spinoza

    Transmettre

    Deux figures de la transmission : Socrate, figure du maître de sagesse dans la relation orale entre deux sujets. Spinoza, figure du philosophe refusant le rapport de maître à disciple, faisant circuler ses écrits dans l'anonymat : celui de l'auteur et celui des lecteurs, dans l'ouverture des interprétations.

    La philosophie, en Occident, se donne volontiers pour une activité autonome de la raison, libre à l’égard des autorités et ne rendant de compte qu’à elle-même. Chacun serait seul responsable de sa propre pensée, et non pas héritier d’une tradition ou d’une opinion. Le symbole en est Socrate, tel qu’on le voit dans les premiers dialogues de Platon, refusant le rapport de maître à disciple, n’enseignant pas une doctrine préétablie, et se contentant de vérifier la solidité des opinions de son interlocuteur. L’accord de deux personnes, s’il est fondé en vérité, apparaît alors comme supérieur à l’approbation d’une multitude, si elle ne s’appuie que sur le vraisemblable.

    Lire la suite

  • Sur les pas des philosophes et théologiens de l’antiquité gauloise

    Sur les pas des philosophes et théologiens de l'antiquité gauloise avec Bernard Rio

    Dans ce nouveau numéro du « Zoom » de TV Libertés, Martial Bild reçoit Bernard Rio, collaborateur de la revue Éléments, pour évoquer son nouvel ouvrage, paru aux éditions Vagnon, qui présente 50 lieux en France portant encore la trace de la civilisation celtique, de ses traditions et de ses croyances. Sites archéologiques, espaces naturels, monuments, fêtes enracinées... Suivons-le sur les traces des druides !


    https://www.revue-elements.com/sur-les-pas-des-philosophes-et-theologiens-de-lantiquite-gauloise/

  • Friedrich Nietzsche et les fascismes européens

    e98aa2a546c5a7a2532e7b0309cb14b4.jpg

    L'influence du penseur allemand est à l'origine de la naissance du mouvement mussolinien. Le Duce avait déjà reconnu son ascension en 1908

    par Sandro Marano

    Source: https://www.barbadillo.it/112167-friedrich-nietzsche-e-i-fascismi-europei/

    La question de savoir si et dans quelle mesure la philosophie de Nietzsche a influencé le fascisme et le nazisme est l'une des plus débattues, et tant les apologistes que les détracteurs de sa pensée se sont disputés et se disputent encore à ce sujet.

    Dans l'un des chapitres d'un essai publié en 1934, Le socialisme fasciste, intitulé "Nietzsche contre Marx", l'écrivain français Pierre Drieu La Rochelle, soulignant l'influence des philosophies de Nietzsche et de Marx sur les mouvements politiques et sociaux de son époque, s'interrogeait: "L'esprit de Nietzsche ne se retrouve-t-il pas au cœur de tous les grands mouvements sociaux qui se sont déroulés depuis vingt ans sous nos yeux ? Il est désormais bien établi que Nietzsche a eu une influence décisive sur Mussolini. Mais n'a-t-il pas aussi influencé Lénine ? Et tout en admettant que l'enseignement de Nietzsche est "multiforme, sibyllin comme celui de tous les artistes. Un enseignement qui échappera toujours à toute tentative de possession définitive par un parti, par une époque", il n'hésite pas à conclure que la philosophie poétique de Nietzsche est "plus efficace et plus irrésistible sur les artistes et les hommes politiques que la pensée d'un philosophe comme Bergson". (1)

    Lire la suite