Les propositions de paix séparée présentées par Benoît XV puis par l’empereur Charles d’Autriche par l’intermédiaire des princes Sixte et Xavier de Bourbon-Parme ayant été repoussées, la Première Guerre mondiale, décidée plusieurs années avant 1914 par les promoteurs du Gouvernement mondial réunis à la Fondation Carnegie (cf. revue American Opinion, article de Willam P. Hoar, janv. 1976), devait être poursuivie jusqu’à la réalisation de tous les buts préfixés, c’est-à-dire une paix maçonnique accompagnée d’une nouvelle configuration de l’Europe d’où les empires centraux seraient dépecés, car étant la continuation de l’unité dans la diversité que la civilisation européenne avait fondée dans le lumineux Moyen Âge, en opposition radicale aux forces antichrétiennes coalisées et tendues vers un imperium mundi soutenu par la volonté de pouvoir de cénacles restreints. Nous constatons là comment la gestion des contraires est l’essence de la stratégie maçonnique : thèse, guerre ; antithèse : pacifisme ; synthèse : gouvernement mondial ! La Maison de Habsbourg avait joué en Europe centrale et en Italie le rôle de la Maison de Bourbon, et il fallait qu’elle disparaisse. Les temps étaient mûrs pour la Maison d’Autriche.
culture et histoire - Page 287
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La destruction de la Monarchie autrichienne, dernier rempart contre le mondialisme
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Jeanne d’Arc soldat du Roi (Mauricette Vial-Andru et Catherine Carré)
Mauricette Vial-Andru, ancienne enseignante de Français et d’Histoire, écrit des livres pour la jeunesse, romans historiques et d’aventures, vies de saints, tous permettant un bel apostolat auprès des enfants.
Ce joli livre destiné aux enfants dès l’âge de six ans débute avec la naissance de Jeanne d’Arc le 6 janvier 1412, décrit sa mission, raconte son épopée et son martyre, et se termine avec le procès de réhabilitation de Jeanne en 1456 et sa reconnaissance comme sainte par l’Eglise en 1920.
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Werner Sombart et l'esprit du capitalisme (entretien avec Guillaume Travers)
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Quelques leçons de l'antique Athènes. (1)
La démocratie est née à Athènes, nous dit l’historien, et le souvenir de Périclès semble hanter ce grand mot comme il hante le nom d’Athènes même. Mythe, histoire, idéologie… : à quoi raccrocher la démocratie, et le mot qui résonne dans toutes les enceintes de la République (et au-delà, autant de celles-ci que de celle-là) a-t-il le même écho chez tous les citoyens de notre France contemporaine ? J’en doute, et cela depuis le temps de mes quinze ans. Le fort dossier de la revue Front Populaire, dossier intitulé « Mort de la démocratie. Un peuple en trop », a le mérite d’ouvrir quelques pistes de réflexion sans que l’on se sente obligé de s’accorder avec toutes. Ce qui est certain, c’est qu’elles sortent bien souvent et fort heureusement de la doxa de l’éducation nationale qui, dans ses manuels scolaires, se contente trop souvent d’un discours idéologique et moraliste plus que proprement scientifique, historiquement parlant, et philosophique : il est vrai qu’il ne s’agit pas alors de faire réfléchir mais de formater les esprits autant que possible dans un sens qui ne disconvient pas aux féodalités dominantes en notre République, mondialisée sans doute plus que trop visiblement mondialiste.
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Excalibur, l'épée du roi Arthur - Les légende arthurienne
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"C'est la faute à Rousseau"
Jean-Jacques Rousseau est le père des façons modernes de penser et de sentir qui envahirent les Lettres et les Arts, la pensée politique, et enfin la conscience religieuse elle-même. Maurras le critique sans ménagement. À côté du Genevois, Montesquieu et Voltaire ne sont que des potaches.
Dans notre précédente étude, Charles Maurras nous menait au coeur même de la pensée subversive qui est – il convient de rappeler sans cesse le mot d'Auguste Comte – une « sécession de l'individu contre l'espèce ».
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Deux cents ans de révolution française 5/5
Deuxième erreur du progressisme. Les valeurs sur lesquelles il repose sont pour l’essentiel autant de chimères. L’égalité, tout d’abord, ne correspond à rien de naturel : l’égalité n’existe pas dans la nature. De même aucune égalité n’est possible entre les hommes. C’est au contraire les différences et les inégalités qui dominent (du point de vue de la santé, de la beauté, des aptitudes et des dons, des héritages familiaux…). La recherche de la justice et le souci de permettre aux pauvres de bénéficier de conditions de vie humaines sont des éléments importants de la civilisation européenne : la poursuite d’une égalité des conditions est en revanche illusoire et perverse. Antinaturelle, elle ne peut déboucher que sur l’oppression.
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Cinq ans au GQG de Hitler (Walter Warlimont)
Walter Warlimont (1894-1976), général d’artillerie, a été pendant cinq ans adjoint de l’Etat-major du Haut commandement des forces armées du IIIe Reich.
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Mémoire des monstres
Dans une passionnante et rare tribune libre publiée en 2020, l'historien Thierry Wolton soulignait à juste titre que "Notre mémoire a occulté les exterminations par la famine imputées aux régimes communistes" (cf. Figarovox le 17 juillet 2020).
Nous croyons souvent en effet que ces gouvernements d'idéologues totalitaires devraient être, au moins, crédités du mérite que, sous leur férule chacun mangerait à sa faim. Bien différente la vérité toute crue est qu'ils affament leur peuple, n'assurant un vernis de prospérité matérielle, et un accès aux progrès venus du monde libre, qu'à une minorité privilégiée de nomenclaturistes.
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Histoire et avenir de Rivarol, entretien avec l'idéologue national-catholique Jérôme Bourbon - 07/22