
Du trotskisme au socialisme, de SOS Racisme à l’universalisme, peu d’hommes politiques auront autant contribué à façonner notre époque que Julien Dray. Ça ne l’empêche pas de pleurnicher sur les plateaux TV qu’il ne reconnaît plus « sa » gauche. Le « Baron noir » est en deuil.
Certains collectionnent les pin’s, Julien Dray, c’est les tocantes. En or et en diamant. Au temps fastueux du socialisme, c’était le Monsieur montres du PS. Vous lui demandiez l’heure, il vous réclamait 50 000 euros – le prix de ses folies horlogères. Il illustre à lui seul les dérives don-corléonesques des socialistes. Remercions-les malgré tout. Sans eux, nous n’aurions jamais rien su du hobby dispendieux de Julien Dray, surnommé « Juju ». Souvenez-vous : Nicolas Sarkozy, alors président, voulait à tout prix en faire son ministre de l’Intérieur (ça laisse rêveur, n’est-ce pas).