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culture et histoire - Page 285

  • 8 mai 1944 : VOUS AVEZ DIT " LIBERATION " ?

    Dans la petite ville de Bruz, près de Rennes, régnait une atmosphère joyeuse, en ce beau jour de printemps où l'on célébrait la communion solennelle de petits Bretons entourés de leur famille attendrie. On ne prêta tout d'abord pas attention à un bruit de moteurs venus de l'horizon. Mais très vite le grondement se rapprocha et l'on vit se dessiner dans le ciel la silhouette d'une cinquantaine de bombardiers. Ils se dirigeaient sans doute vers la grande ville toute proche... À Bruz, on était tranquille : il n'y avait pas un seul soldat allemand et la guerre allait donc survoler, sans plus, les paroissiens réunis dans l'église.

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  • Cioran : un hurlement lucide

    cioran

    S'il s'avère difficile d'écrire un article pour défendre Cioran (Cioran a-t-il besoin d'être défendu ?), les problèmes s’accroissent encore si l'on tente le contraire, si l'on veut l'attaquer, soumettre sa pensée aux feux de la critique : il faut s'armer de courage pour s'en prendre à celui qui, sans nul doute, est à la mode depuis plus de dix ans. Lui présenter des « objections », c'est aller à contre-courant. Mais les reproches qu'on lui a adressés, reproches qui ont servi à mythifier à outrance cet « hétérodoxe de l'hétérodoxie » n'allaient-ils pas, eux, à contre-courant.

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  • 1814, la campagne de France

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    La campagne de France fut brève, à peine trois mois de combats et de batailles en terre française, et champenoise en particulier. Mais ses conséquences furent considérables aussi bien pour l’histoire européenne que pour celle des territoires ayant subi l’invasion. La campagne entraîna, en effet, la chute de l’Empire napoléonien et le retour éphémère des Bourbons sur le trône de France. Napoléon, que Clausewitz appelait le « dieu de la guerre », ne put contrarier l’avancée inexorable des alliés.

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  • Il y a 100 ans, « les Pâques sanglantes » à Dublin

    Première colonie anglaise, l’Irlande, depuis le XVIe siècle, n’a eu de cesse de retrouver son indépendance face à un colonisateur protestant et tyrannique. Famines, épidémies, massacres, spoliations des terres au profit des colons écossais ou anglais, pogroms contre les catholiques, répressions féroces, exil « des Comtes », le pouvoir de Londres ne lésina sur aucun moyen pour détruire la résistance irlandaise. Après chaque défaite, celle-ci renaît de ses cendres, tel un phœnix, pour « la défense de l’Irlande et de la Foi. » Sur cette île gaélique, le sang des martyrs catholiques coula à flots pendant des siècles. Et dans les mémoires irlandaises, restent vivantes les Pâques sanglantes de 1916.

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  • Les fêtes et traditions automnales en Europe

    Les fêtes et traditions automnales en Europe

    L’automne évoque immanquablement l’idée d’une fin de cycle. La végétation, après une explosion de couleurs crépusculaires, se met progressivement au repos à mesure que les jours déclinent, que les brumes matinales, le ciel bas, la fraicheur puis le froid se répandent sur les régions tempérées.

    L’imagerie populaire moderne, associant cette décrépitude apparente de la végétation aux célébrations des morts de la Toussaint, est encore imprégnée de productions poétiques mélancoliques. Le magnifique poème de Charles Verlaine, « Chanson d’automne », en constitue un exemple archétypal et souligne le caractère lugubre de ces mois automnaux. Oui, c’est un temps où l’on pense à sa finitude, un temps qui appelle au souvenir et au repli consciencieux de l’intériorité. L’automne nous rappelle avec simplicité cette évidence : toute chose a une fin.

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  • La confrontation Révolution Contrerévolution (Colonel Chateau-Jobert)

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    Le Colonel Pierre Chateau-Jobert (1912-2005), officier parachutiste surnommé Conan par ses camarades, combattant de la Seconde Guerre mondiale (et compagnon de la Libération) ainsi que des guerres d’Indochine et d’Algérie, engagé au sein de l’OAS, fut l’un des meilleurs spécialistes français des opérations commandos et de la guérilla.

    Interrogé en 1976 sur le cheminement qui l’avait conduit au combat contre révolutionnaire, le colonel Chateau-Jobert répondait :

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  • En son pays, en sa race, avec Rémi Soulié

    Pour Heidegger, l’homme n’est homme que pour autant qu’il habite. Or, comment habiter autrement qu’en poète ? Le Racination de Rémi Soulié ne dit pas autre chose dans les termes mêmes du génie poétique occitan. Par naissance, par destination et prédestination, il appartient à cette terre ocre du Rouergue, à la splendeur minérale de ces paysages et au patois rocailleux qui y a vu le jour. Le minéral et le séminal, Racination, qui sort dans une nouvelle édition à la Nouvelle Librairie, raconte tout cela.

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  • Rollon, le chef viking qui fonda la Normandie (Pierre Bouet)

    rollon

    Pierre Bouet, maître de conférences à l’université de Caen, est spécialiste de la Normandie médiévale et du royaume anglo-normand.

    Rollon n’est pas le premier chef viking venu dévaster l’ouest de la France. De nombreuses bandes scandinaves l’avaient précédé, aussi bien dans les îles Britanniques que sur les rivages de France et d’Espagne. Les sources écrites au sujet des raids de ces Vikings sont pour l’essentiel en latin. Annales et histoires présentées chronologiquement furent rédigées dans les monastères et dans les annexes des cathédrales, cibles principales des attaques vikings car ces édifices religieux conservaient des objets liturgiques de grande valeur en or et en argent (calices, candélabres, croix,…) et des œuvres d’art ornées de pierres précieuses et de métaux rares. Les attaques se déroulaient toujours selon le même rituel.

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  • Comprendre l’esprit de la Révolution

    la guerre occulte

    La réédition du livre d’Emmanuel Malynski (1875-1938), La guerre occulte, aux Éditions Omnia Veritas, est véritablement une œuvre de salubrité publique. Paru à l’origine en 1936, son auteur est un aristocrate polonais qui a travaillé en liaison avec Léon de Poncins. Sillonnant la planète, maîtrisant plusieurs langues, pilote d’avion de la première heure, le comte Malynski était doté d’une immense culture politique, historique, économique et religieuse. Un classicisme de la pensée allait de pair avec une finesse d’analyse lui permettant de saisir les causes profondes à l’origine des maux caractérisant les sociétés occidentales aux XIXème et XXème siècles.

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