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culture et histoire - Page 331

  • 1 7 7 1 : Le coup d’État de Maupeou

    Cette année-là - la cinquante-sixième de son règne - le roi Louis XV décida d’en finir avec la fronde des parlementaires laquelle, se prolongeant depuis déjà six ans, risquait de mener la monarchie à la ruine en empêchant l’enregistrement des édits et en bloquant toutes les réformes nécessaires. Constatant l’état de quasi rébellion de la magistrature, toujours plus insolente, le chancelier de Maupeou, devenu le principal ministre depuis le renvoi de Choiseul, engagea le Roi, dès le début de janvier, dans une opération décisive qui allait être menée tambour battant.

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  • Donoso Cortés : une philosophie contre-révolutionnaire de l’histoire 4/4

    « Ou le mal qui est dans la société est une essence, ou un accident ; si c'est une essence, il ne suffit pas, pour le détruire, de bouleverser les institutions sociales, il faut en outre détruire la société même qui est l'essence qui soutient toutes ces formes. Si le mal social est accidentel, alors vous êtes obligés de faire ce que vous n'avez pas fait... de m'expliquer en quels temps, par quelle cause, de quelle manière et en quelle forme est survenu cet accident, et ensuite par quelle série de déductions vous arrivez à changer l'homme en rédempteur de la société... le rationalisme qui attaque avec fureur tous les mystères catholiques, proclame ensuite, d'une autre manière et dans un autre but, ces mêmes mystères » (Essai sur le catholicisme, le libéralisme et le socialisme)

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  • Donoso Cortés : une philosophie contre-révolutionnaire de l’histoire 3/4

    Si l'école philosophique ou rationaliste prétend libérer l'homme de tout ce qui l'enracine, elle en fait une abstraction, un être suspendu enter ciel et terre, ou plutôt entre le paradis qu'il va construire et l'enfer dont il veut sortir.

    La conception « philosophique » de l'homme suppose une hétéronomie entre l'humain et le social : l'homme virtuel étouffe dans le carcan social. L'émancipation de l'homme passe donc pas l'abolition utopique de toute société organique :

    « Dans leur profonde ignorance de toutes choses, les écoles rationalistes ont fait de la société et de l'homme deux abstractions absurdes. En les considérant séparément, elles laissent l'homme sans atmosphère pour respirer et sans espace pour se mouvoir, et elles laissent également l'espace et l'atmosphère propres à l'humanité privés du seul être qui puisse se mouvoir dans l'un et respirer dans l'autre. » (Esquisses historico-philosophiques)

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  • Diaspora russe blanche: Le comte Pierre Cheremetieff évoque ce que la Russie a perdu mais que la France a gagné en 1917

    Le comte Pierre Cheremetiev évoque les origines du Conservatoire russe de Paris dont il est le conservateur :

    « Le Conservatoire a été créé par un groupe de musiciens, compositeurs qui ont quitté la Russie en 1917. Ils étaient tous du Conservatoire de musique de Saint-Pétersbourg, Chaliapine qui était plutôt un chanteur qu’un compositeur, Tcherepnine qui était un compositeur comme Glazounov, très célèbre compositeur, et Tcherepnine. »

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  • Donoso Cortés : une philosophie contre-révolutionnaire de l’histoire 2/4

    Sous l'influence de Vico, la vision du théologien inspiré par Bossuet s'appuie sur une analyse précise des lois historiques, des arcanes des peuples et des civilisations. Vico s'interroge sur les origines de l'inégalité et pose les fondements d'une lutte des classes. La religion, la pratique des mariages solennels et l'ensevelissement des morts constituent le patrimoine spirituel d'où naît la civilisation et permettent de distinguer les héros marqués du sceau divin des bestioni, les vagabonds qui n'ont point accès aux mystères. L'histoire ne sera plus que l'effort tenté par les plébéiens pour accéder aux actes de la vie religieuse et se voir reconnaître une nature humaine. Les sociétés, selon Vico, reflètent les « modifications de l'esprit humain », la prépondérance d'une fonction sur les autres : la fonction « poétique » ou inventive, la fonction organisatrice et agissante, enfin la rationalisation et l'esprit critique. Chaque fonction s'incarne dans une classe, et chaque classe dans une élite. Ainsi les anciennes élites sont-elles successivement remplacées par de nouvelles (cf. la théorie de Vilfredo Pareto sur la « circulation des élites »). Mais le remplacement d'une élite par une autre provoque des ébranlements, la ruine progressive des traditions, et l'individualisme anarchique précipite la ruine des sociétés.

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  • Le cœur plus que jamais rebelle de Dominique Venner

    Carnet rebelle volume 2 aux éditions de la Nouvelle Librairie
     
    Dominique Venner, plus vivant que jamais ? Roland Rochefort, qui dirige la publication des « Carnets rebelles » de Dominique Venner aux éditions de La Nouvelle Librairie et qui vient de signer l’introduction du second volume, nous explique pourquoi.

    ÉLÉMENTS : Vous êtes le responsable de l’édition des Carnets rebelles de Dominique Venner ? Quel chantier avez-vous encore devant vous ?

    ROLAND ROCHEFORT. Pour l’heure, nous sommes en train de travailler sur le troisième volume : la retranscription des manuscrits touche à sa fin, nous sommes sur le point de les faire passer à la phase de correction. Ensuite, une fois cette étape achevée, il nous faudra les mettre en page, rédiger une introduction, une préface et une quatrième de couverture que nous adjoindrons aux carnets, avec un beau portrait de Jacques Terpant, Dominique Venner à chacune des grandes périodes de sa vie, et le choix d’un préfacier. Sur l’ensemble du projet, nous prévoyons que l’ensemble des Carnets rebelles comptera une dizaine de volumes. Le contenu des carnets étant très hétérogène (notamment en termes de longueur), il est difficile pour l’heure d’établir le nombre exact de volumes à paraître.

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  • Une histoire de la résistance en Europe occidentale

    Olivier Wieviorka, historien et professeur à l’Ecole normale supérieure de Cachan, s’est spécialisé dans l’histoire de la résistance durant la seconde guerre mondiale.

    De la France à la Norvège, de la Belgique aux Pays-Bas, tous les pays ont exalté leur résistance intérieure et leurs pouvoirs en exil, se plaisant à souligner le rôle éminent que ces forces patriotiques avaient joué dans la libération de leur nation. Jusqu’aux années 1970, cette lecture de l’histoire avait valeur d’évangile.

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