Eh bien, voici la fin la plus surprenante qui soit ! Sidoine était catholique, comme l’étaient les membres de l’aristocratie gallo-romaine, baptisé par Faustus de Riez et quelque peu tardivement sans doute. Or, depuis saint Hilaire et son disciple saint Martin, qui avaient tant œuvré au siècle précédent, le premier pour le maintien de la foi catholique, le second pour son extension, la Gaule se reconnaissait dans la foi que déjà à l’époque, pour la spécifier, on nommait catholique.
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Naissance d’une nation : Clovis et les principes fondateurs de l’identité française, d'Hilaire de Crémiers.....(Première partie). 3/3
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Exécutions politiques – Toutes ne réussissent pas (Thomas Flichy de La Neuville)
Thomas Flichy de La Neuville est professeur à l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr et intervient dans de nombreuses universités étrangères, notamment à l’United States Naval Academy, la Higher School of Economics et l’Université d’Oxford.
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Naissance d’une nation : Clovis et les principes fondateurs de l’identité française, d'Hilaire de Crémiers.....(Première partie). 2/3
Pour en être convaincu, il suffit de lire, ne serait-ce que les lettres ou les œuvres des évêques de ces temps troublés. Par exemple, les lettres du célèbre neveu de ce même Sidoine, l’évêque Avitus de Vienne plus connu sous le nom de saint Avit, portant le même patronyme que son oncle, l’empereur auvergnat, ou encore les lettres de Remi, le fameux évêque de Reims.
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Élisabeth I d’Angleterre
Peu de souverains, et encore moins de reines, ont le privilège d’avoir laissé leur nom au siècle qui les a vu régner : Élisabeth, aux côtés de Louis XIV, fait partie de ce cercle restreint. Peu de têtes couronnées ont, par ailleurs, suscité des avis aussi tranchés et des jugements aussi manichéens : véritable monstre de cruauté et de luxure, « putain couronnée » pour les catholiques, vertueuse héroïne biblique pour bon nombre de protestants, la figure d’Élisabeth est fortement marquée par les déchirures religieuses qui ont divisé l’Europe du XVIe siècle.
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La guerre civile russe (Alexandre Jevakhoff)
Alexandre Jevakhoff, historien, préside le Cercle de la marine impériale russe et est membre de l’Union de la noblesse russe. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages historiques.
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Naissance d’une nation : Clovis et les principes fondateurs de l’identité française, d'Hilaire de Crémiers.....(Première partie).1/3
En ces temps de crise globale -qui bien plus que simplement économique est une crise anthropologique et ontologique- les instances du Pays Légal ont voulu un débat sur l'identité nationale; ce débat a permis - au moins en partie - l'expression des inquiétudes et, parfois, des doutes et du découragement d'un très grand nombre de nos concitoyens, à propos justement de cette identité nationale.
Hilaire de Crémiers a quelque chose à dire à tous ceux qui doutent ou qui sont dans l'angoisse. Il le fait dans un texte fort, qu'il est bon de lire et dont il est bon de méditer la leçon :
Naissance d’une nation : Clovis et les principes fondateurs de l’identité française.
Cet article a été publié dans Renaissance Catholique
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Ma méthode, mes lectures, mes recherches - Vlog anniversaire
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La fin des empires
« Tout empire périra », écrivait Jean-Baptiste Duroselle. La vingtaine d’études que contient cet ouvrage vient le confirmer. Des conquêtes d’Alexandre le Grand, il y a deux mille trois cents ans, aux Empires coloniaux fondés au dix-neuvième siècle, aucun n’a survécu. Ce livre est la première histoire globale de leur chute, offrant aux lecteurs une promenade de près de vingt-cinq siècles dans l’histoire du monde.
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Christopher Isherwood : « Adieu à Berlin »
Ci-dessus : l'écrivain en 1962, photo : Florence Homolka]
« Ainsi défilaient les champions de la Révolution. La flambée de passion propice à la réalisation du rêve ardent de sang et de barricades devrait surgir de cette fourmilière noirâtre ? » (Ernst von Salomon).
La disparition, voici bientôt dix ans, de l'écrivain anglais Christopher Isherwood, auteur, entre autres nouvelles, d’Adieu à Berlin, nous rappelle qu'il faut aborder différemment la littérature traitant des événements qui ont secoué l’Allemagne de la défaite de 1918 à l'avènement du national-socialisme. Isherwood (1904-1986) a traité cette époque de manière magistrale, surtout la véritable période charnière entre 1929 et 1933, époque où il a vécu en Allemagne et a été témoin direct des bouleversements politiques. L'auteur a observé la reconstitution d’une forme particulière d’engagement politique collectif, propre à l’action de l’ère du nihilisme, due à un surplus de volonté accompagnant la décomposition des hautes sphères de la bourgeoisie et le déclin des valeurs civiques, entraînant la disparition du citoyen traditionnel, pacifique et productif.
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4 décembre 1923 : Ia terre et les morts
« Alors même que certains seraient raisonnablement portés à "décrocher", et abandonner la bataille, c'est un formidable stimulant que de lire Barrès ( ... ). Quand l'habitude et la mode sont aux parjures, aux promesses non tenues, aux traîtrises éclatantes ( ... ) Maurice Barrès nous apprend à être des hommes, à croire à la vie et à la jeunesse. » Ces lignes ont été écrites en juin 1962 dans le numéro 8 des Cahiers universitaires, la revue de la Fédération des étudiants nationalistes, par François d'Orcival, qui se disait alors nationaliste (depuis il est devenu le patron du groupe de presse Bourgine ...