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culture et histoire - Page 330

  • Du Palais de Venise au Lac de Garde – Mémoires d’un ambassadeur fasciste (Filippo Anfuso)

    Filippo Anfuso (1901-1960) fut journaliste puis diplomate. Ami intime du Comte Ciano, le gendre du Duce, il s’en sépara en 1943 pour suivre Mussolini à Salo. Condamné à mort puis amnistié, il devint brièvement député de l’après-guerre sous l’étiquette du Mouvement Social Italien (MSI).

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  • Politique naturelle et politique sacrée, par Charles Maurras 1/3

    (Ce texte est tiré de l'Introduction générale à l'ouvrage intitulé Le Bienheureux Pie X, Sauveur de la France, Plon, éditeur, Paris 1953).    

    On ne croit pas être contredit par personne de renseigné si l'on juge que la politique catholique pose toute entière sur le mot de Saint Paul que tout pouvoir vient de Dieu, OMNIS POTESTAS A DEO. La légitimation du pouvoir ne peut venir que de Dieu.

    Mais, dans le même domaine catholique, ce pouvoir divin est entendu d'au moins trois manières et vu sous trois aspects.

    Il est d'abord conçu comme l'expression de volontés particulières impénétrables, insondables, décrets nominatifs qui ne fournissent pas leurs raisons, qui n'en n'invoquent pas non plus: choix des hommes providentiels, les César, les Constantin, les Alexandre, vocation des peuples, libre et souveraine grâce accordée ou refusée, profondeur et sublimité que l'on constate sans avoir à les expliquer ni à les commenter. Une volonté divine toute pure s'y donne cours (O altitudo !) qui provoque la gloire et l'adoration. 

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  • Le regard de Dominique Venner sur le destin des Armées blanches

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    Lors du 50e anniversaire du coup d'État bolchévique en 1967, on assista dans le monde entier, et tout spécialement en France, à une débauche de propagande et de bourrage de crâne en faveur du régime rouge : ce fut le délire, un délire soigneusement organisé, subsidié et contrôlé par les “Organes”. Combien d'intellos parisiens n'ont pas émargé aux fonds secrets soviétiques ? Certains (les mêmes parfois) touchent aujourd'hui d'autres chèques…  Ainsi va (leur) monde… En réaction contre cette désinformation, il y eut le livre de Marina Grey et de Jean Bourdier consacré aux Armées blanches (Stock 1968, paru en Livre de Poche n°5116). Marina Grey est la fille du Général Dénikine, qui commanda la fameuse Division de Fer lors de la Première Guerre mondiale : le Maréchal Foch et Churchill ont dit de lui qu'il avait contribué à la survie des Alliés sur le front ouest. Anton Dénikine, pourtant acquis aux idées libérales et critique à l'égard des insuffisances de Nicolas II, sera Régent de Russie et l'un des principaux chefs blancs.

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  • Vous cherchez des héros ? Découvrez ceux de la résistance catholique française face au péril protestant

    Un pays trahi par ses chefs politiques. Qui, par négligence, puis par faiblesse, et finalement par calcul machiavélique, laissent une religion étrangère s’établir, se fortifier et fomenter une guerre civile.

    En face, une famille se dresse. Pendant trois générations successives, elle fournit les chefs de la résistance. Respectant autant que possible le pouvoir légitime, elle le pousse à défendre le bien commun. Au besoin, elle l’y contraint par la force. Immensément populaire, elle finit par sauver la foi et la patrie.

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  • Les Lumières

    Le terme est volontairement provocateur car il sous-tend que tout auparavant était « ténèbres ». De nos jours, un homme politique comme Jean-Luc Mélenchon se réclame des Lumières ce qui chez certains peut créer un soupçon.

    Kant dans « Qu'est-ce-que les Lumières ? » (Was ist Aufklärung ?) en donne une définition apologétique. : « La sortie de l'homme de sa Minorité ». « Sapere aude. Aie le courage de te servir de ton propre entendement ».

    Si Kant insiste sur le Raison, terme d'ailleurs toujours en construction ou déconstruction dans l'Histoire de la philosophie occidentale, la philosophie des Lumières s'est voulue aussi un combat contre l'Ordre ancien, le pouvoir absolu, la superstition, les préjugés, la religion (le christianisme en particulier chez Voltaire), le fanatisme. Elle voulut aussi se définir comme une lutte pour la tolérance, la laïcité, l'égalité entre les hommes, le progrès, la libération de l'homme ...

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  • Quand l’armée de Wrangel a dû abandonner la Crimée en 1920

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    Automne 1920 : la fin de la guerre civile russe approche. Si nous faisons abstraction des poches de résistance blanche dans la région de l’Amour et autour de Vladivostok, il n’y a plus, à l’Ouest, qu’une seule grande région qui soit encore aux mains des forces fidèles au Tsar : la Crimée. Le Général Piotr Nikolaïevitch Wrangel y détient le commandement : il est l’as de cœur des optimistes qui croient encore à une victoire contre le bolchevisme. Wrangel est issu d’une ancienne famille noble allemande de la Baltique et c’est pourquoi, nous pouvons le dire, un cycle se clôt : dans le processus d’émergence politique de la Russie, jadis, les Varègues scandinaves avaient tenu le rôle de premier plan ; à la fin du cycle, un général issu de la noblesse germanique de la Baltique.

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  • Le vrai visage de Luther, par l’abbé Jean-Michel Gleize

    A l’occasion du cinq-centième anniversaire de la réforme protestante, le pape François a tenu à s’associer, le 31 octobre 2016, à la célébration officielle organisée en Suède par la Fédération luthérienne mondiale. Et ce, après avoir déclaré quelques mois auparavant que « Luther ne s’est pas trompé ».

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  • 2 mai 1716 : la fortune anonyme et vagabonde

    Autorisée par lettres patentes, une banque est fondée à Paris le 2 mai 1716. Société par actions, au capital de 6 millions de livres, cette banque privée, d'escompte et d'émission, habilitée à émettre des billets au porteur, est étroitement liée au pouvoir puisque 75 % de son capital sont en billets d’État. Le paiement des impôts en billets de banque sera d'ailleurs autorisé le 10 avril 1717. Ces privilèges sont dus à l'appui que fournit le Régent Philippe d'Orléans au fondateur de la banque John Law.

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