culture et histoire - Page 334
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#106 - Gilles Clavreul pour son livre "Dans le silence de l'Etat"
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Mégalithisme et tradition indo-européenne 1/2
L’architecture sacrée avant les premiers édifices : mégalithisme et tradition indo-européenne
• I – L’espace, le temps, la mesure dans le monde indo-européen
L’expression des notions d’espace et de temps est manifestement récente dans les langues indo-européennes, mais les notions elles-mêmes, et celle de leur mesure conjointe — base de l’architecture sacrée — certainement anciennes.
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La vision cosmique des Indo-Européens
Entretien avec Jean Haudry
Jean Haudry est l'un des principaux spécialistes actuels du monde indo-européen. Il dirige le département de linguistique de Lyon III et enseigne les grammaires indo-européennes comparées à I'École Pratique des Hautes Études. Il est l'un des fondateurs de l'Institut des Études indo-européennes qui dépend de Lyon III. On lui doit not. 2 remarquables “Que sais-je” : L'indo-européen (n°1798, étude linguistique) et Les Indo-Européens (n°1965, sur l'organisation sociale, les divinités, la vision du monde, etc.), ainsi que de nombreux articles dans plusieurs revues. Nous l'avons interrogé à l'occasion de la parution de son ouvrage intitulé : La religion cosmique des Indo-Européens (co-édition Archè-Les Belles Lettres). Ce livre est le résultat de nombreuses années de recherches. Il s'appuie principalement sur la linguistique et la mythologie comparées. Sans nul doute, il est un grand pas supplémentaire dans la compréhension du monde indo-européen, et plus particulièrement de la vision du monde qui l'anime. Signalons aussi que cet ouvrage est accessible au lecteur non-spécialiste, ce qui n'est pas le moindre de ses mérites. Félicitons également les éditeurs pour la présentation et la mise en pages qui est sobre, claire, agréable à la lecture.
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Byzance la Secrète (Pascal Dayez-Burgeon)
Pascal Dayez-Burgeon, agrégé d’histoire, est l’auteur de plusieurs livres d’histoire.
Si l’Empire byzantin a disparu, les questions des rapports entre l’Orient et l’Occident auxquelles il a été confronté un millénaire durant se posent toujours avec acuité. Savoir comment Byzance a tenté d’y répondre ne peut que nous intéresser.
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L'absurdité de l'athéisme | Café Richelieu
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Le voyage aux enfers - Le rituel initiatique de Catabase
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La maladie de la démocratie
« Si l’on se représente tout un peuple s’occupant de politique, et, depuis le premier jusqu’au dernier, depuis le plus éclairé jusqu’au plus ignorant, depuis le plus intéressé au maintien de l’état actuel jusqu’au plus intéressé à son renversement, possédé de la manie de discuter sur les affaires publiques et de mettre la main au gouvernement ; si l’on observe les effets que cette maladie produit dans l’existence de milliers d’êtres humains ; si l’on calcule le trouble qu’elle apporte dans chaque vie, les idées fausses qu’elle met dans une foule d’esprits, les sentiments pervers et les passions haineuses qu’elle met dans une foule d’âmes ; si l’on compte le temps enlevé au travail, les discussions, les pertes de force, la ruine des amitiés ou la création d’amitiés factices et d’affections qui ne sont que haineuses, les délations, la destruction de la loyauté, de la sécurité, de la politesse même, l’introduction du mauvais goût dans le langage, dans le style, dans l’art, la division irrémédiable de la société, la défiance, l’indiscipline, l’énervement et la faiblesse d’un peuple, les défaites qui en sont l’inévitable conséquence, la disparition du vrai patriotisme et même du vrai courage, les fautes qu’il faut que chaque parti commette tour à tour, à mesure qu’il arrive au pouvoir dans des conditions toujours les mêmes, les désastres, et le prix dont il faut les payer ; si l’on calcule tout cela, on ne peut manquer de se dire que cette sorte de maladie est la plus funeste et la plus dangereuse épidémie qui puisse s’abattre sur un peuple, qu’il n’y en a pas qui porte de plus cruelles atteintes à la vie privée et à la vie publique, à l’existence matérielle et à l’existence morale, à la conscience et à l’intelligence, et qu’en un mot il n’y eut jamais de despotisme au monde qui pût faire autant de mal. »
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De l’Ordre injuste et du devoir de rébellion
Maurras, chantre et théoricien de l’Ordre, s’efforça toute sa vie d’expliquer la différence entre l’Ordre bienfaisant exercé par un souverain légitime et sa caricature, le césarisme. Contre une tyrannie qui bafouerait les principes supérieurs, « inécrits », de la civilisation, c’est la rébellion qui devient légitime. La figure emblématique d’Antigone a souvent été mise en avant pour nous donner un Maurras faisant de l’Ordre un moyen plus qu’une fin, et justifiant l’insurrection dès lors qu’elle a pour but de rétablir l’Ordre véritable ; ce fut le discours de Pierre Boutang, repris par plusieurs de ses continuateurs.
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Histoire des décorations (Bertrand Galimard Flavigny)
Bertrand Galimard Flavigny est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’histoire des ordres de chevalerie, notamment l’ordre de Malte, ainsi que sur la bibliophilie.
Le système des récompenses honorifiques est aussi ancien que les sociétés constituées. Ainsi, les Romains avaient compris que les supériorités des naissances ne supposaient pas toujours la supériorité des talents et des vertus.
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1er septembre 1795 : patrimoine et vandalisme
En ouvrant au public, le 1er septembre 1795, le Musée des monuments français dont il avait la charge, Alexandre Lenoir entendait faire prendre conscience à ses compatriotes de la richesse extraordinaire que constitue leur patrimoine national. C'était là œuvre de salut public, car il fallait sauver ce qui pouvait encore l'être, après la vague de vandalisme qui a marqué les premières années de la Révolution.