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culture et histoire - Page 328

  • Le sacré : Unité du monde et destin du peuple 2/3

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    Un temple n’est sacré que dans la mesure où il est un lieu de co-appartenance de la communauté du peuple et des hommes de cette communauté. S’il est ainsi, ainsi est-il immédiatement perçu. Cette immédiateté est le signe de l’unité qui se manifeste dans la rencontre de l’homme et du temple, par laquelle le temple est livré à son être, et l’homme révélé au sien. Quand, au contraire, le temple devient un “médiateur” entre l’homme et le dieu, il a déjà cessé d’être sacré. (Une réflexion sur la notion d’“idole” pourrait être développée à partir de là). Que nous le voulions ou non, nous ne pourrons plus jamais voir le temple d’Apollon à Delphes ainsi que le voyait un Grec contemporain de ceux qui l’ont bâti.

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  • Le sacré : Unité du monde et destin du peuple 1/3

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    Le problème posé ici est le suivant : que peut signifier la locution « unité du monde », que certains ont déjà élevée au rang de concept fondamental (1) et dans laquelle, apparemment, se trouve beaucoup plus qu'un antidote au dualisme métaphysique et chrétien ? En d’autres termes : comment penser “l'unité du monde” ? Pour répondre à cette question, considérons d’abord la formule grecque panta : en, « tout : un ». C'est, pourrait-on dire, sur ces simples mots d’Héraclite d’Éphèse que s'ouvre la pensée européenne. Toute sa vie, Heidegger n’a cessé de “tourner” autour d’eux en s'en rapprochant. « Tout : un » : que peut vouloir dire cela ?

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  • Le MSI, Mouvement Social Italien (Massimo Magliaro)

    Massimo Magliaro, ancien rédacteur en chef du journal Secolo d’Italia, fut responsable du Bureau de presse du Mouvement Social Italien, directeur de l’agence quotidienne du parti, cofondateur de l’Institut d’études corporatives. Très proche de Giorgio Almirante, président du MSI, il s’est retiré de la vie politique après la disparition de celui-ci en mai 1988. Il est alors devenu journaliste à la Radio-Télévision italienne, puis directeur de la RAI International et enfin président de la RAI Corporation, filiale de la RAI en Amérique.

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  • « Petites patries », grands écrivains

    L'amour des « petites patries » provinciales a nourri la plume de nombreux écrivains français, parmi les meilleurs. Et joué un rôle essentiel dans la pensée de droite au siècle dernier.

    « Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux/Que des palais romains le front audacieux/Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine : /Plus mon Loire gaulois, que le Tibre latin,/Plus mon petit Lire, que le mont Palatin/Et plus que l'air marin la douceur angevine. »

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  • Antonin le Pieux (138-161)

    Antonin le Pieux (138-161)

    Dans la longue galerie des empereurs qui ont tenu la destinée de Rome entre leurs mains, certains Césars se distinguent des autres, du fait de leur caractère extraordinaire ou encore des tares, réelles ou rêvées, dont le peuple a eu à souffrir. Ainsi, Auguste reste le nouveau Romulus, artisan de la renaissance de l’Urbs minée par les guerres civiles, Tibère l’incompris, Caligula le fou sanguinaire, Domitien le tyran, Trajan l’empereur-soldat…. Autant de légendes venant ternir de leur éclat d’autres figures, parfois jugées trop pâles par les historiens des XIXe et XXe siècles.

    Antonin, le bon gestionnaire, au caractère lisse, sans excès ni génie, n’a ainsi longtemps été considéré que comme le successeur du grand Hadrien, dont il n’avait pas la culture ni l’esprit, ou comme le prédécesseur du non moins marquant Marc Aurèle.

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  • Histoire des droites en France (Gilles Richard)

    Gilles Richard, professeur d’histoire contemporaine à l’université Rennes 2 et spécialiste de l’histoire des droites, a publié de nombreux ouvrages sur les forces politiques et le système partisan en France.

    Cette histoire des droites françaises débute en 1815 et couvre deux siècles afin de démontrer l’ancienneté de leur existence tout en donnant au lecteur le moyen de saisir les multiples mutations qui les ont affectées au fil du temps.

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  • Constance Markievicz, la « Comtesse rouge »

     
    Constance Markievicz, la « Comtesse rouge »

    Aînée d’une famille de cinq enfants, Constance grandit à Sligo en Irlande, au sein d’une riche famille d’aristocrates protestants. Artiste dans l’âme, elle part à Londres étudier à la Slade School of Fine Art, puis en France à l’Académie Julian. En gage de son amour pour l’art, elle arbore une alliance à l’annulaire gauche.

    Son titre de « comtesse Markievicz », sous lequel on la connaît mieux, lui vient de son mariage avec Casimir Dunin Markievicz, comte polonais qu’elle rencontre à Paris en 1899. Charmant jeune homme aux cheveux noirs et aux yeux bleus, peintre de talent, il ne peut que séduire notre héroïne, malgré ses six ans de moins qu’elle. La première femme du comte meurt rapidement de maladie, ainsi que leur jeune fils, tandis que l’aîné retourne auprès de sa famille maternelle en Ukraine. Casimir et Constance peuvent donc s’unir en 1901, à respectivement 27 et 33 ans, à Londres.

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  • 2 octobre 741 : Charles Martel

    Carlus Magnus, « Charles le Grand » : ce surnom a donné Charlemagne. Pourtant, le qualificatif de «Grand» fut au moins aussi largement mérité par un autre Charles - le grand-père de Charlemagne, Charles Martel.

    À l'abbaye d'Echternach, le moine chargé de noter dans un Calendrier les grands événements écrit  : « Octobre 741, mort du roi Charles. » lapsus révélateur : le grand chef franc qui vient de mourir à Quierzy, dans la vallée de l'Oise, n'a jamais porté le titre de roi. Pourtant, sa dépouille est ensevelie à Saint-Denis, la nécropole des rois mérovingiens. C'est la meilleure preuve du fait que, sans porter la couronne, Charles Martel a bel et bien été un souverain, un chef du peuple.

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