culture et histoire - Page 390
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La bonne santé dans une société malade - Café des Antigones #22
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Les grands capitaines, d’Alexandre le Grand à Giap (Arnaud Blin)
Arnaud Blin est un spécialiste de l’histoire de la guerre et de la stratégie. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet.
Si l’on considère que la guerre est un art, les quinze chefs de guerre dont ce livre dresse le portrait ont porté celui-ci à son apogée, chacun usant de moyens et de techniques propres à son environnement culturel, avec un style et une touche personnels qui font toute la singularité de leur génie individuel.
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TRANSLATION DE L'IDÉE D'EMPIRE – LE MOYEN-ÂGE GIBELIN 4/6
Avec la période des conquêtes s’affirme un second aspect du développement en question : l'assignation, à titre de fief, des terres conquises, avec la contrepartie de l'engagement de fidélité. Dans un espace qui débordait celui d'une nation déterminée, la noblesse franque, en rayonnant, servit de facteur de liaison et d'unification. Théoriquement, ce développement semble se traduire par une altération de la constitution précédente ; la seigneurie apparaît conditionnée ; c'est un bénéfice royal qui implique la loyauté et le service. Mais, en pratique, le régime féodal correspond à un principe, non à une réalité figée ; il repose sur la notion générale d'une loi organique d'ordre, qui laisse un champ considérable au dynamisme des forces libres, rangées, les unes à côté des autres ou les unes contre les autres, sans atténuations et sans altérations le sujet en face du seigneur, le seigneur en face du seigneur en sorte que tout liberté, honneur, gloire, destin, propriété se fonde sur la valeur et le facteur personnel et rien, ou presque, sur un élément collectif, un pouvoir public ou une loi abstraite.
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La Petite Histoire : Eugénie, dernière souveraine des Français – Les grandes femmes d’État
Si elle n’est pas de la même trempe qu’une Blanche de Castille, Eugénie de Montijo a incontestablement été une grande souveraine, la dernière des Français. Née espagnole dans une famille pro-française, elle s’installe à Paris où elle rencontre le président de la République, un certain Louis-Napoléon Bonaparte, qui tombe immédiatement sous son charme. Devenu empereur, il l’épousera et Eugénie se retrouvera ainsi, sans formation, propulsée à la tête de la France. Si elle prendra très à cœur son rôle d’Impératrice, voire de première dame avant l’heure, elle sera ensuite très critiquée et les républicains tisseront sa légende noire. Une réputation parfaitement injuste sur laquelle nous allons revenir aujourd’hui.
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L'ORDRE DE LA COURONNE DE FER (1)
À la chute de l'Empire Romain, le besoin de conserver et de défendre les valeurs spirituelles au milieu du chaos politique et de la désagrégation morale de l'époque fit naître les premiers Ordres ascétiques.
Aujourd'hui, le fait que se présente une situation analogue et la crise profonde que traverse le monde moderne, fait apparaître opportune la constitution de formes analogues. C'est dans cet esprit qu'avait été proposée la création de l'Ordre de la Couronne de Fer. Cette dénomination n'a rien à voir avec l'antique couronne italique (2). Elle avait été suggérée par l'idée d'une souveraineté devant être définie en termes spirituels et, en même temps, en référence au métal qui symbolise le mieux la dureté, la trempe et l'inflexibilité qui doivent être les traits du caractère des hommes de l'Ordre dans la défense de l'esprit.
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Journal intime de Nicolas II – Les derniers jours du dernier Tsar
Le Tsar Nicolas II a commencé la rédaction de son journal intime en 1881. En 1934, les éditions Payot en avaient publié les cahiers courant de juillet à décembre 1914, puis, le Tsar l’ayant interrompu durant deux ans, de décembre 1916 à juin 1918. C’est cette dernière période que les éditions Perrin ont choisi de publier. Depuis sa parution il y a plus de quatre-vingts ans, ce document exceptionnel n’avait plus été réédité en France. Il s’étalait sur une cinquantaine de cahiers dans lesquels Nicolas II commente ces plus de cinq cents jours qui le séparent de la mort.
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La bataille de Vouillé - Clovis 1er (507)
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La littérature de bonne femme nous emmerde
Marc Obregon
Parmi les impostures les plus grossières de la littérature contemporaine, la place toujours plus délirante qu’occupent les romans pour ménagères arrive sans doute en première position. Chaque année, les lamentations de nos quadragénaires pasteurisées caracolent en tête de gondole; chaque année on les maquille pour leur redonner du lustre, mais il s’agit au fond de la même chose, encore et toujours: d’une bonne femme qui pleurniche sur son extraction bourgeoise dans une langue qui se veut « nerveuse », « brutale » ou simplement « organique ».
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Friedrich Nietzsche, l’avenir des Européens
Il faut fréquenter Nietzsche ; le fréquenter, le méditer et mettre en œuvre ses enseignements. C’est ce que propose de faire cette anthologie. Une centaine de textes sont présentés dans ce recueil et permettent de répondre à l’une des questions les plus cruciales de notre époque : « quel avenir pour les Européens ? ». En effet, quel avenir pour l’homme européen dans une société où les hommes érigés en modèles, en exemples à suivre, sont tous des figures du Dernier Homme ?
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La légende du roi Arthur (Martin Aurell)
Martin Aurell est directeur de la revue Cahiers de civilisation médiévale et professeur d’histoire médiévale.
Tout au long du Moyen Âge, le roi Arthur hante l’imaginaire d’hommes et de femmes qui entretiennent le souvenir de ses aventures. Très tôt, au moins à partir de l’an 570, des épopées en langue galloise exaltent les combats d’un guerrier admirable portant son nom et affrontant les Anglo-Saxons.