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culture et histoire - Page 394

  • Les visions d'Europe à l'époque napoléonienne : Aux sources de l'européisme contemporain 5/5

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    Ernst von Lasaulx

    Pour Ernst von Lasaulx (1805–1861), professeur de philologie classique à Würzburg et Munich, les diplomates européens doivent reconnaître les forces à l'œuvre hic et nunc sur le continent, et répondre à la question : « Où nous trouvons-nous aujourd'hui dans le flux de l'histoire ? ». Seule cette interrogation permet de faire des projets cohérents pour l'avenir. Elle implique que l'homme d'État sérieux et efficace doit connaître le maximum de faits historiques (sinon, la totalité !), car tous ont une incidence, même fortuite, sur la structure du présent. L'avenir ne se construit que par recours au passé, à tout le passé. Celui qui l'ignore, ou le connaît mal, ou le connaît à travers le filtre d'images propagandistes, est condamné à faire des essais et des erreurs, à procéder par tâtonnements voués à l'échec.

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  • SAMEDI 9 OCTOBRE À PARIS : DÎNER DES AMIS DE SYNTHÈSE NATIONALE AVEC COMME INVITÉ JEAN-GILLES MALLIARAKIS

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    ATTENTION : pour participer à ce dîner, vous devrez vous soumettre (cela bien malgré nous) aux dispositions sanitaires en vigueur. 

  • Sortie prochaine du livre "Pourquoi Eric Zemmour ? La droite nationale à l'heure du choix" (Synthèse nationale)

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    À la mi-octobre sortira un nouveau livre intitulé "Pourquoi Eric Zemmour ? La droite nationale à l'heure du choix". Cet ouvrage collectif, réalisé sous la direction de Franck Buleux, rassemble une quinzaine de contributions de responsables et de personnalités de notre famille d'idées qui s'engagent dans la campagne en faveur de la candidature d'Eric Zemmour. Nous vous proposons en avant-première celle de Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale :

    Il n'y a pas de fatalité du déclin, il n'y a que la volonté des hommes...

    Avant toute chose, j’irai droit au but.

    Lorsque le Front national a été créé, en 1972, son premier slogan était : « Avec nous avant qu'il ne soit trop tard ». Depuis, près de cinquante ans se sont écoulés et le slogan semble presque dépassé. Je dis "presque" parce que je n’oublie pas, comme nous l'a enseigné Charles Maurras, que « le désespoir en politique est une sottise absolue ».

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  • D’une occupation à l’autre – Les dessous du débarquement du 6 juin 1944

    Quelques rappels tabous au sujet des « libérateurs »…


    https://www.medias-presse.info/dune-occupation-a-lautre-les-dessous-du-debarquement-du-6-juin-1944/93015/

  • Jean-Baptiste d'Albaret : « La République s'est imposée comme une religion de substitution »

    Jean-Baptiste d'Albaret est rédacteur en chef de Politique Magazine.

    Les notions de droite et de gauche vous semblent-elles avoir encore un sens aujourd'hui. Si tel est le cas» dans quelle mesure ?

    Ces catégories restent utilisées par commodité de langage, mais nul ne sait plus à quoi elles renvoient Elles continuent cependant à nourrir le débat républicain et servent à masquer l'absence de légitimité des partis politiques : les hommes politiques sont déconsidérés, y compris par les journalistes, qui les font exister. Les notions de droite et de gauche entretiennent donc un faux débat, mais on ne voit pas de véritable différence entre les partis dits de droite et de gauche, PS et UMP, qui pratiquent la même politique : sur la question fondamentale de la souveraineté, par exemple, l'un et l'autre sont européistes.

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  • Blanche de Castille (Georges Minois)

    Georges Minois est un historien médiéviste renommé. Il nous livre une biographie de Blanche de Castille qui débute par cette épitaphe, écrite en latin sur une plaque de cuivre érigée sur son tombeau, dans l’abbaye de Maubuisson :

    Cette Blanche, que la nation française pleure, est sortie de toi, ô Castille, comme une étoile radieuse au firmament. Elle eut pour père le roi Alphonse, pour époux le roi Louis. Devenue veuve de lui, elle gouverna comme régente, afin que la nation pût jouir de la tranquillité. Pendant le voyage d’outre-mer de son fils, elle gouverna comme auparavant.

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  • Sur la page FB de nos amis du GAR : la corruption de la classe politique de la IIIe République.

    Au début du XXe siècle, la corruption de la classe politique de la IIIe République était régulièrement dénoncée par la presse d’opposition au régime, qu’elle fut royaliste ou anarchiste.

    Si elle est moins présente et moins visible aujourd’hui, il est néanmoins marquant de constater que le « pays légal » défend toujours ses intérêts en négligeant le bien commun et en appauvrissant, concrètement, le « pays réel », et quand les dettes publiques augmentent, ce ne sont pas les politiciens qui les creusent qui auront à les payer…

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  • Les visions d'Europe à l'époque napoléonienne : Aux sources de l'européisme contemporain 3/5

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    La Sainte-Alliance et Franz von Baader

    Pendant la Restauration, c'est l'Autrichien Metternich qui donne le ton et tente de forger et d'asseoir définitivement une Europe réactionnaire, traquant partout tous les résidus de la Révolution française. L'instance internationale de l'époque est la Sainte-Alliance de 1815 (Grande-Bretagne, Russie, Prusse, Autriche), qui devient la Pentarchie en 1822 (quand la France se joint aux 4 puissances victorieuses de 1814-15). La Restauration permet l'éclosion d'un romantisme contre-révolutionnaire, incarné notamment par Franz von Baader. Elle vise aussi à organiser rationnellement l'Europe sur base des acquis de l'Ancien Régime, remis en selle en 1815.

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  • Pierre le Grand, fondateur de la Russie moderne (1672-1725)

     
    Pierre le Grand, fondateur de la Russie moderne (1672-1725)

    Inquiétant, génial et féroce, il fonde Saint-Pétersbourg pour ouvrir la Russie sur l’Europe. Avec lui, commence le conflit jamais éteint du slavophilisme et de l’occidentalisme.

    « C’était un fort grand homme, très bien fait, assez maigre, le visage assez de forme ronde […] le regard majestueux et gracieux quand il y prenait garde, sinon sévère et farouche, avec un tic qui ne revenait pas souvent, mais qui lui démontait les yeux et toute sa physionomie, et qui donnait de la frayeur. Cela durait un moment, avec un regard égaré et terrible… ». Sous la plume de Saint-Simon comme dans l’histoire de son règne tumultueux, c’est sous les traits d’un être bifrons, tel Janus, que Pierre 1er apparaît.

    Le vernis de la civilisation n’y résiste pas longtemps à la démesure et à une certaine folie, que d’aucuns qualifieront de slaves, qu’incarne ce géant de deux mètres. Figure incontournable de l’histoire russe, ce tsar plein de contradictions a quelque chose du despote éclairé réformiste : envers et contre tous, il a voulu ouvrir une « fenêtre sur l’Occident » pour combler le retard pris par son pays sur l’Europe. Mais c’est à coup de knout qu’il a imposé ses vues au mépris total des souffrances endurées par son peuple, ce qui n’a pas manqué en retour de perpétuer l’image d’une Russie encore barbare, régie par des pratiques cruelles. C’est pourtant bien lui qui, non content d’avoir fait du tsar jusqu’alors hiératique un souverain résolument moderne, aura su élargir les horizons de la Russie.

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