
Il est des livres que l’on qualifie d’ouvrages parce qu’ils sont plus que des textes ou des récits. Ils offrent au lecteur une qualité d’âme, lui apportent cet éclairage sans lequel l’horizon de son intelligence serait bien terne.
La littérature française se compose d’un trésor d’ouvrages que de généreuses signatures ont su produire dans le silence d’un bureau, à la coulée du jour, ou à la lueur timide d’un carcel. L’abécédaire littéraire français est immense et René Bazin, par l’orthographe de son nom, en occupe les premières pages sans qu’aucune, dans son œuvre, démentit jamais la qualité du royal registre. René Bazin, oui ! qu’il ne faut pas confondre avec le triste rejeton familial, Jean Hervé-Bazin, son petit-neveu, écrivain lui aussi et auteur de « Vipère au poing », dont l’esprit, tout couvert de haine, s’égara dans la caverne creuse de l’ultra gauche intello-pacifiste.
Lire la suite