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culture et histoire - Page 391

  • TRANSLATION DE L'IDÉE D'EMPIRE – LE MOYEN-ÂGE GIBELIN 1/6

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    Par rapport au christianisme, la puissance de la tradition qui donna à Rome son visage apparaît dans le fait que la nouvelle foi, si elle réussit à renverser l'ancienne, ne sut pas conquérir réellement le monde occidental en tant que christianisme pur ; que là où elle parvint à quelque grandeur, ce ne fut qu'en se trahissant elle-même dans une certaine mesure et davantage à l'aide d'éléments empruntés à la tradition opposée éléments romains et classiques pré-chrétiens qu'à travers l'élément chrétien dans sa forme originelle.

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  • Philippe d’Orléans, frère de Louis XIV (Elisabetta Lurgo)

    Elisabetta Lurgo est docteur en histoire, spécialisée dans l’histoire des dévotions et des pratiques religieuses, ainsi que dans les relations entre la France et la Savoie. A ce titre, elle avait déjà publié Une histoire oubliée : Philippe d’Orléans et la Maison de Savoie.

    Cette fois, c’est une biographie complète de Philippe d’Orléans qu’elle nous propose. Qui était donc le frère de Louis XIV, de son titre officiel Monsieur, « Son Altesse Royale, très haut et très puissant prince Philippe, fils de France, frère unique du Roi, duc d’Orléans, de Valois, de Chartres et de Nemours » ? De ce personnage, les Français ne savent généralement que son homosexualité.

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  • « Présenter un autre Bainville »

    Docteur en histoire, journaliste à Canal Académie, Christophe Dickès publie un troisième ouvrage consacré à Jacques Bainville : un recueil où l'on retrouve les analyses de politique étrangère du chroniqueur de L'AF, mais où l'on découvre aussi ses contes et ses récits de voyage.

    L'Action Française 2000 – Vous venez de publier un troisième ouvrage sur Jacques Bainville. Pourquoi cet intérêt ?

    Christophe Dickès – Il y a deux raisons à cela. D'abord le rôle joué par mon père : quand j'étais adolescent, il m'a dit que Jacques Bainville avait prédit la Seconde Guerre mondiale ; c'est entré dans une oreille et ça n'est jamais ressorti. Ensuite, à l'occasion de ma deuxième année de faculté d'histoire, j'ai travaillé sur les relations internationales avec le Pr Soutou.

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  • Eugène de Savoie, guerrier et homme d’État au service des Habsbourg. Troisième partie

    Eugène de Savoie, guerrier et homme d’État au service des Habsbourg. Troisième partie

    En 1714, la guerre de Succession d’Espagne s’achève. Deux ans plus tard, la guerre contre les Turcs reprend. La Sublime Porte veut remettre la main sur les territoires perdus lors de la signature du traité de Karlowitz. Le sultan Ahmet III attaque d’abord le Péloponnèse, appartenant alors à Venise, et le conquiert en deux mois. Le Saint Empire, Venise, le Portugal, Malte et les États pontificaux s’allient pour former une nouvelle Sainte-Ligue.

    Nouvelle guerre contre les Turcs

    Eugène, général en chef de l’armée impériale, rassemble une armée de soixante-cinq mille hommes. Il va remporter deux victoires décisives alors que ses troupes seront à chaque fois en grande infériorité numérique. Avant chacune des deux batailles, il répond par un ordre d’attaque à l’avis unanime de ses généraux qui conseillent la défensive.

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  • Eugène de Savoie, guerrier et homme d’État au service des Habsbourg. Deuxième partie

    Eugène de Savoie, guerrier et homme d’État au service des Habsbourg. Deuxième partie

    En 1697, le traité de Ryswick met un terme à la guerre de la Ligue d’Augsbourg qui opposait le Saint Empire, l’Angleterre, la Hollande, la Savoie, l’Espagne et la Suède à la France. Louis XIV doit restituer les territoires qu’il avait réunis à la France mais garde Strasbourg et suspend son alliance avec les Turcs.
    Après qu’Eugène a remporté la victoire de Zenta en 1697, le Saint Empire romain germanique signe une paix avantageuse avec les Turcs par le traité de Karlowitz en 1698. Cette paix ne durera pas.​

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  • Eugène de Savoie, guerrier et homme d’État au service des Habsbourg. Première partie

     
    Eugène de Savoie, guerrier et homme d’État au service des Habsbourg. Première partie

    Eugène de Savoie naît à Paris le 18 octobre 1663. Il appartient à la famille régnante du duché de Savoie et son cousin Victor-Amédée en est le duc. Son père, officier dans l’armée royale de Louis XIV, est souvent absent, et sa mère, Olympe Mancini délaisse ses enfants et passe son temps en intrigues à la cour de France dont elle est, un temps, l’une des principales protagonistes en tant que favorite du Roi-Soleil. Eugène et ses six frères et sœurs sont donc élevés par leurs précepteurs et les domestiques de la famille à l’hôtel de Soissons.

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  • Le Chevalier Bayard, Sans Peur et Sans Reproche

    Parmi les héros français, retenons le Chevalier Bayard qui « A luy seul vault une armée ».


    https://www.medias-presse.info/le-chevalier-bayard-sans-peur-et-sans-reproche/92938/

  • Charles-Quint, Empereur gibelin

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    Les quelques notes qui suivent ici ne sont que les fragments d'une étude beaucoup plus vaste que nous sommes en train de préparer.

    La figure et l'époque de Charles-Quint (1500-1558) ont déjà été étudiées et analysées par divers historiens espagnols, argentins, anglais et américains, dont les optiques étaient é­ga­lement diversifiées (libérale, progressiste, marxiste, révi­sion­nisme argentin, traditionalisme espagnol), cependant, un aspect de son règne a été largement sous-estimé, à nos yeux, traité marginalement ou supplanté par tous les autres. C'est la perspective que nous tenterons personnellement de mettre en exergue : celle de Charles-Quint comme Empereur gibelin.

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