Depuis la Réforme, qui a brisé en 2 l'Europe chrétienne, la religion a perdu sa capacité d'intégration sociale : mettre fin aux guerres de religion impliquait de faire de la croyance une affaire privée et, dans le même temps, d'ériger la raison commune en nouvelle base de l'existence collective. La modernité s'est ainsi constituée par la généralisation d'une rationalité pratique qui supprime toute épaisseur normative et sacrée, en transformant toute réalité, naturelle et sociale, en système hypothétique d'instrumentalité : fondamentalement, le moteur de la modernité est une rationalité instrumentale axiologiquement neutre, c'est-à-dire indifférente aux valeurs et aux fins, dont le corollaire est le rejet de toute conception normative du bien commun.
culture et histoire - Page 439
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Sortir du nihilisme
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L'identité française
Il est souvent dit que s'interroger sur son identité, c'est déjà l'avoir perdue. Dans un contexte de mondialisation et de construction européenne, d'immigration massive que peut encore signifier le fait français ou être Français pour quelqu'un ?
Samuel Huntington, dans son livre « Le choc des civilisations » écrivait que les deux facteurs les plus importants qui déterminent un individu sont la religion et la race. Pour Marx, c'était la classe sociale donnée par sa position dans le système de production et pour le philosophe Burke, l'identité nationale.
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Parution du nouveau numéro (n°191) de la revue Eléments
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JÜNGER, HEIDEGGER ET LE NIHILISME 4/4
Le lieu de l’essence du nihilisme accompli est donc à chercher « là où l’essence de la métaphysique déploie ses possibilités extrêmes et se rassemble en elles » (ibid.). Finalement, écrit Heidegger, « le dépassement du nihilisme exige que l’on entre dans son essence, laquelle entrée rend caduque la volonté de dépasser. L’appropriation de la métaphysique appelle la pensée à un plus initial rappel » (p. 250).
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JÜNGER, HEIDEGGER ET LE NIHILISME 3/4
Bien entendu, Heidegger n’ignore pas que le regard posé par Jünger sur la technique a évolué. Jünger a d’abord eu la révélation de l’importance de la technique au travers d’une expérience concrète : les batailles de matériel de la Première Guerre mondiale. Il a alors éprouvé, non sans raison, le sentiment que le règne de la technique allait inaugurer un nouvel âge de l’humanité.
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Pierre Yves Rougeyron : Renaissance
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Journal du chaos
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La Petite Histoire : Carpentier, un boxeur français sur le toit du monde
On le surnommait « le grand Georges » ou encore « le demi-Dieu ». Originaire du nord et d’origine modeste, Georges Carpentier a pourtant marqué l’histoire du sport français pour devenir une légende mondiale. Il a été un sportif hors-norme, réputé pour son intelligence, son panache mais aussi son élégance à la française. Le pugiliste deviendra le premier Français champion du monde de boxe anglaise, allant jusqu’à ridiculiser les britanniques sur leur propre terrain et susciter leur admiration sans borne. Malgré un « combat du siècle » perdu en 1921 face à Jack Dempsey, il conquiert l’Amérique et le monde, devenant un véritable dieu vivant de la boxe. Retour sur l’incroyable parcours de Georges Carpentier, le boxeur gentleman qui a porté haut les couleurs de la France.
https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-carpentier-un-boxeur-francais-sur-le-toit-du-monde
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Perles de Culture n°307 : L’actualité de St Thomas et les désastres pédagogiques
Anne Brassié reçoit Martine Chifflot pour son livre : « Saint Thomas d’Aquin – L’âme et les sens ». La philosophe entend rendre sa place à l’âme, évacuée au profit du cerveau, grâce à la pensée de Saint Thomas. Sera évoqué aussi son livre « Autorité et Pédagogie – De quelques paradoxes éducatifs ». On peut y découvrir quelques nécessités du métier, la joie de partager une science et l’amour des élèves.
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Staline et les millions de morts du communisme
Il y a 66 ans, le 5 mars 1953, le dictateur Joseph Staline mourrait.
Le monde était ainsi débarrassé d’un des plus grands criminels de tous les temps et de toute l’histoire. Il est bien évidemment impossible de rendre un quelconque hommage à cet abominable tortionnaire dont le XXe siècle se serait bien passé. C’est aux dizaines de millions de morts du stalinisme qu’il nous faut rendre hommage. Ces femmes et ces hommes spoliés, déportés, torturés, massacrés, éliminés par la barbarie stalinienne.