Ci-contre : Deux personnages importants de la République de Weimar : von Papen et Kurt von Schleicher, ici en 1932, respectivement alors Reichskanzler et Reichswehminister, lors d’une commémoration militaire à Berlin. Von Schleicher constatera que son armée ne pouvait contenir les éléments communistes et nazis si ceux-ci unissaient leurs forces. Son objectif : maintenir le statu quo (réparations incluses) en demandant aux Alliés de pouvoir disposer de 300.000 hommes. Cette éventualité inquiétait les Soviétiques, car elle aurait pu déboucher sur une alliance franco-germano-polonaise. Le conflit entre von Schleicher voulant temporiser la situation socio-politique et l’ultraconservateur von Papen décrétant la loi martiale ne fera que rendre plus instable le gouvernement de Hindenburg.
culture et histoire - Page 436
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Trois livres sur les relations germano-soviétiques de 1918 à 1944 2/5
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Trois livres sur les relations germano-soviétiques de 1918 à 1944 1/5
Ci-contre : Deux personnages importants de la République de Weimar : von Papen et Kurt von Schleicher, ici en 1932, respectivement alors Reichskanzler et Reichswehminister, lors d’une commémoration militaire à Berlin. Von Schleicher constatera que son armée ne pouvait contenir les éléments communistes et nazis si ceux-ci unissaient leurs forces. Son objectif : maintenir le statu quo (réparations incluses) en demandant aux Alliés de pouvoir disposer de 300.000 hommes. Cette éventualité inquiétait les Soviétiques, car elle aurait pu déboucher sur une alliance franco-germano-polonaise. Le conflit entre von Schleicher voulant temporiser la situation socio-politique et l’ultraconservateur von Papen décrétant la loi martiale ne fera que rendre plus instable le gouvernement de Hindenburg.
La problématique complexe des relations germano-soviétiques revient sur le tapis en Allemagne Fédérale depuis quelque temps. Trois livres se sont penchés sur la question récemment, illustrant leurs propos de textes officiels ou émanant de personnalités politiques. Pour connaître l’arrière-plan de l’accord Ribbentrop-Molotov, l’historien britannique Gordon Lang, dans le premier volume de son ouvrage,
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Selon que vous serez Blanche ou Noire, les jugement médiatiques vous feront une plagiaire ou un auteur à succès !
Car c’est ainsi maintenant. Et, par la magie du pouvoir médiata loi n’est pas la même pour tout le monde
En 1996, sa condamnation pour plagiat (que l’on nomme aujourd’hui pudiquement « contrefaçon » !) de « Quand j’avais cinq ans, je m’ai tué », d’Howard Buten, n’empêche pas l’écrivaine franco-camerounaise Calixthe Beyala d’être primée. Ni, surtout, de poursuivre une carrière de récidiviste.
Peu d’auteurs ont incarné avec autant de morgue le peu d’effet sur un parcours d’un plagiat reconnu par la justice. Condamnée en mai 1996 pour avoir pillé le best-seller d’Howard Buten, confondue de nouveau quelques mois plus tard – sans la moindre suite judiciaire cette fois – pour s’être un peu trop inspirée d’au moins cinq autres auteurs, Calixthe Beyala n’en a pas moins obtenu, dans la foulée de son procès, le Grand Prix du roman de l’Académie française pour Les Honneurs perdus (Albin Michel, 1996) – le livre avait figuré la même année sur les premières sélections du prix Goncourt !
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Sur la page FB de nos amis du GAR : la Monarchie contre la Révolution antisociale de 1791 et d'après...
Si vous étudiez l'histoire sociale française, vous constaterez aisément que la Révolution française fut le pire moment "libéral" de l'histoire de France, en particulier à travers les lois d'Allarde et Le Chapelier de 1791 qui détruisirent les corporations et tout le modèle social corporatif quand les lois de 1790 contre l’Église avaient déjà entraîné une hausse immédiate de la pauvreté, en particulier dans les campagnes...
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Asmodée, le gardien du trésor de Salomon - Démonologie
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Les héros de la Vendée
Les guerres civiles sont souvent le théâtre des pires atrocités, mais de l’horreur des charniers surgissent parfois des figures que l’Histoire avec sa grande hache permet de révéler.
Si la guerre de Vendée compte parmi les épisodes les plus sanglants de l’histoire de France, son récit relève d’une épopée grandiose et tragique que Napoléon qualifia de « guerre de géants ». C’est aux chefs de cette insurrection que Jean-Joël Brégeon, historien spécialiste de la Révolution française et du premier Empire, consacre son dernier livre Les héros de la Vendée (éditions du Cerf), restituant à travers une galerie de portraits la dimension épique de leur engagement qui les conduira jusqu’au sacrifice ultime.
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Vérité sur l’abolition des privilèges la nuit du 4 aout, par Karl Michel Mertens-von Hohenberg.
Avant-hier nous célébrions la fameuse abolition des privilèges par l’assemblée constituante censée mettre fin aux inégalités d’ancien régime, alors qu’en réalité elle affaiblira les faibles et renforcera les forts. Non seulement cette loi est injuste, mais elle réductrice des libertés et annonce déjà la loi le Chapelier qui sera promulguée en 1791 et mettra un terme à la protection sociale dans les métiers. (AF)
Le 4 août 1789 : abolition des « privilèges » par l’Assemblée constituante.
« La nuit du 4 août 1789 est un événement fondamental de la Révolution française, puisque l’Assemblée constituante proclame la fin du régime féodal et de ses privilèges. »
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"C'est la faute à Rousseau"
Jean-Jacques Rousseau est le père des façons modernes de penser et de sentir qui envahirent les Lettres et les Arts, la pensée politique, et enfin la conscience religieuse elle-même. Maurras le critique sans ménagement. À côté du Genevois, Montesquieu et Voltaire ne sont que des potaches.
Dans notre précédente étude, Charles Maurras nous menait au coeur même de la pensée subversive qui est – il convient de rappeler sans cesse le mot d'Auguste Comte – une « sécession de l'individu contre l'espèce ». La révolution politique représente le fruit de la révolution intellectuelle, elle-même résultat de la fermentation de la révolution morale et mentale. Le rêve individualiste produit le système égalitaire dont l'application ruine l'État, la société et finalement la civilisation.
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Le cheval dans les traditions indo-européennes 3/3
Ces allusions au pouvoir divinatoire ou inspiré du cheval ne sont pas rares non plus dans l'épopée médiévale dont les sources ne sont pas celtiques. Ainsi, le même Wolfram d'Eschenbach, dans son Willehalm (Guillaume d'Orange) dont la tradition serait plutôt carolingienne et franque que celtique, fait dire à son héros qui demande littéralement conseil à son cheval : « Hélas, Puzzat, si tu pouvais me dire où je dois aller ! ».
Il est frappant de voir le rôle divinatoire du cheval attesté aussi bien à l'extrême ouest qu'à l'extrême est de l'Europe. Ainsi le Livre de la conquête de l'Islande (Islandais landnamabok) renferme l'histoire de Thorir, fils de Grimr, auquel est enjoint l'ordre d'habiter et de prendre terre là où Skalm, la jument de son père, se couchera, ce qui n'arrive qu'après un an et demi de tribulations et d'errance. À l'autre bout du continent, au cours d'une cérémonie décrite par un clerc allemand (61) et se passant chez les Slaves restés païens, un cheval noir (62) doit passer 3 fois sous 9 lances formées en faisceau : il y a rencontre ici entre le symbolisme des nombres et le symbolisme de la lance, sur lesquels nous ne pouvons nous étendre dans le cadre de cet article.