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culture et histoire - Page 437

  • La guerre de Crimée et les chrétiens d’Orient

    (La charge de la brigade légère. Bataille de Balaklava)

    Cet article a été initialement publié par votre serviteur pour l’excellent site de Liberté politique.

    C’était il y a 160 ans, les grandes puissances s’affrontaient en Crimée. Mais à l’époque, tout le monde voulait protéger les chrétiens d’Orient. Non sans arrière-pensées…

    LA SIGNATURE du traité de Paris, le 30 mars 1856, mettait fin à la guerre de Crimée. La consécration, en apparence, du statu quo ante dans les Balkans, au Proche-Orient et en Mer noire. Mais quel gâchis ! 95.000 soldats français, 20.000 hommes de l’armée britannique et au moins 200.000 Russes périrent dans le conflit. Morts pour Sébastopol, pour quelques kilomètres de terre.

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  • Philippe de Villiers déclare qu’il quitte la maison d’édition Albin Michel « par solidarité » avec Eric Zemmour

    « J’apprends que le contrat d’édition d’Eric Zemmour a été rompu pour son nouvel essai. Ayant le même éditeur que lui, je suis stupéfait qu’un auteur d’une telle qualité soit censuré. Par solidarité avec Eric Zemmour, j’ai décidé de quitter Albin Michel pour mon prochain livre », a annoncé Philippe de Villiers sur Twitter.

    Pour rappel, Alors qu’Eric Zemmour doit sortir son prochain livre en septembre prochain, la maison d’édition Albin Michel, a annoncé qu’elle ne publiera plus le célèbre essayiste. Le polémiste se dit “perturbé” par cette dernière nouvelle, qui vient mettre un terme à dix ans de collaboration. Il a publié chez Albin Michel cinq ouvrages, dont Le Suicide français, paru en octobre 2014, vendu à plus de 500 000 exemplaires. Ce qui représente, pour la maison, un poids important.

    https://www.tvlibertes.com/actus/philippe-de-villiers-declare-quil-quitte-albin-michel-par-solidarite-avec-eric-zemmour

  • La désinformation autour d’Abraham Lincoln (Alain Sanders)

    Alain Sanders, autrefois reporter et baroudeur, aujourd’hui journaliste et écrivain, est passionné par l’histoire des Etats-Unis en général et de la Confédération sudiste en particulier.

    Voici qu’il démasque un mythe qui a la peau dure, à savoir le président Abraham Lincoln, toujours auréolé par les gardiens de la version officielle de l’Histoire pour avoir mené une guerre pour l’abolition de l’esclavage. En vérité, comme le démontre Alain Sanders, Abraham Lincoln a avancé de “nobles raisons” pour “justifier”, voire “légitimer”, une guerre d’invasion. Une méthode devenue ensuite habituelle chez les présidents des Etats-Unis. Lincoln lui-même reconnaîtra que la Proclamation d’Emancipation des esclaves qui l’a fait entrer dans l’Histoire comme une icône des vertus humaines n’était qu’un coup de communication.

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  • La Petite Histoire : La lourde histoire de Charles Martel

    Charles Martel est très souvent cité et reconnu pour la fameuse bataille de Poitiers, qui livre aux Sarrasins le 25 octobre 732. Par cette bataille décisive, déjà abordée lors d’un précédent épisode, bien que certains souhaitent la minimiser, il stoppe l’invasion arabe et sécurise le sud-ouest du territoire. Mais Charles Martel n’aura pas été que ce chef de guerre emblématique. Il a combattu sur d’autres fronts et fut également un grand chef d’État, administrateur de talent qui a structuré l’État franc et unifié les territoires de la Gaule sous son autorité. En tant qu’aïeul glorieux de la dynastie carolingienne, le grand-père de Charlemagne a eu un rôle si déterminant qu’il est considéré aujourd’hui comme la figure fondatrice du Moyen Âge européen.


    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-la-lourde-histoire-de-charles-martel

  • Existe-t-il une pédagogie chrétienne ?

    Ce texte a été publié dans le numéro 68 de la revue Liberté politique, pour le dossier consacré à l’Ecole. Ce numéro est actuellement en vente sur le site de Liberté politique.

    Les écoles, les familles, les mouvements de jeunesse, l’Église elle-même parlent volontiers d’une éducation chrétienne, c’est-à-dire une formation intégrale de la personne, dans tous ses aspects, à la lumière de l’Évangile, devant contribuer à préparer des hommes et des femmes libres, disciples joyeux de Jésus Christ. Mais de pédagogie il est moins souvent question, quoiqu’on évoque volontiers la pédagogie de Dieu dans la manière dont le Créateur amène peu à peu son peuple à la Révélation complète, au long de l’Histoire sainte. Ce point est essentiel ; on parle bien de manière de faire.

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  • Relire Les Devoirs de Cicéron

    Relire Les Devoirs de Cicéron

    Les Devoirs sont les derniers écrits à portée philosophique de Cicéron et abordent la question de la morale en politique. Ils connaîtront une postérité notable, tant de la part d’auteurs païens que chrétiens. Brutus, Sénèque, Ambroise de Milan, Isidore de Séville rédigeront ainsi leur propre De Officiis. Et de nombreux autres, de Pline l’Ancien à Voltaire, en feront l’éloge auprès de leurs contemporains.

    Avocat et homme politique romain du 1er siècle avant JC, Cicéron fut aussi un écrivain prolifique, tant dans le domaine de la politique que de la philosophie. Concernant la philosophie, Cicéron s’était donné pour but de latiniser la pensée grecque, c’est-à-dire de la détourner de la pure spéculation et de la rediriger vers l’action.

    Faire le bien ?

    Il ne faudrait cependant par croire que la philosophie est abordée chez Cicéron sous son seul versant utilitariste. Cicéron pensait tout simplement que la quête du Bien est incompatible avec la pure contemplation : « La connaissance et la contemplation de la nature seraient en quelque sorte mutilées et inachevées s’il n’en résultait aucune action réelle ; or cette action se voit surtout dans la sauvegarde des intérêts humains » nous dit-il.

    Et l’auteur du De Officiis d’insister longuement sur ce point. Un homme qui est en capacité de faire le bien autour de lui en s’engageant dans la vie politique de sa cité mais qui ne le fait pas (que ce soit par lâcheté ou manque d’intérêt) : celui-ci est à blâmer. La virtus, c’est-à-dire le courage viril, qui fait que le Romain s’engage dans la vie politique de la cité, s’expose en bon aristocrate, n’est pas une vertu négociable.

    Dans le De Officiis, Cicéron montre qu’il existe deux sources possibles de devoirs : la beauté morale et ce qui est utile. Toute l’ambition de l’ouvrage, partant de considérations générales comme de cas très concrets, est donc de déterminer ce qui est moralement beau et ce qui est utile, d’en tirer les devoirs qui en découlent et éventuellement de les hiérarchiser lorsque ceux-ci rentrent en conflit.

    Cicéron fait siennes les conclusions des stoïciens, estimant qu’il ne peut y avoir de conflit entre beauté morale et utilité car ce qui est réellement utile ne saurait être laid moralement. Inversement, ce qui est beau moralement ne saurait être inutile. C’est donc à la question de la beauté morale qu’il faut s’attacher pour comprendre la pensée de Cicéron (l’apparence de l’utilité étant plus vaste, plus trompeuse que celle de la beauté morale).

    La justice, fondement de la cité

    Il est intéressant de noter que pour Cicéron, c’est la justice plus que la vérité qui fonde la beauté morale. Et ce qui fonde la justice, c’est la fides, premier pilier des Mos Majorum, nous dit Cicéron. La fides, c’est la confiance réciproque entre deux citoyens. C’est la loyauté, le respect de la parole donnée. Sans confiance, point de justice. Certes, on se doit d’être juste envers tous les hommes mais comment édifier une cité digne de ce nom avec quelqu’un dont on ne peut répondre, quelqu’un que l’on ne connait pas, avec lequel on n’a rien en commun ?

    Se pose donc la question de l’Autre. Cet autre avec lequel je peux m’associer, c’est nécessairement le citoyen appartenant à la même cité que moi. Cité dont le socle est la famille, la communauté de sang indique Cicéron. C’est sur ce socle et dans cette cité que pourront alors fleurir des communautés de gens de bien, celles fondées sur l’amitié et le sens de la justice. Les lois sont nécessaires pour assurer la perpétuation de la justice mais elles n’en constituent cependant pas le fondement.

    Et si la notion de justice est intrinsèquement liée à celle de cité, comment alors situer l’homme par rapport à la cité ? Pour y répondre, il nous faut d’abord connaître la nature de l’homme.

    De la nature de l’homme…

    Ici, Cicéron évite deux écueils.

    Tout d’abord, Cicéron ne considère pas l’homme tel qu’il est, chose qui revient à réduire l’homme à son animalité, à sa recherche du bonheur et à sa fuite devant le malheur. Réduire l’homme à cela comme le font les Épicuriens et les Cyniques nous dit Cicéron, c’est la fin de tout courage, de toute beauté, de toute grandeur. De même est-ce la fin de la tempérance et de la mesure. C’est la fin de toute sagesse. Et, nous dit Cicéron : « Qu’y a-t-il en effet, par les dieux, de plus souhaitable que la sagesse, quoi de plus élevé, de meilleur pour l’homme, quoi de plus digne de l’homme ? »

    Cicéron ne se fait pas non plus l’avocat d’une vision idéalisée de l’homme. Une vision conduisant invariablement à une séparation entre les quelques rares sages, les quelques rares saints et le reste de l’humanité vue comme décadente, sauvage, irrécupérable, vouée au mieux à être dirigée par les premiers et devant être sauvé d’elle-même. Vision fataliste de l’homme, tout comme la précédente bien que d’une manière différente.

    Porteur d’une longue tradition européenne, Cicéron voit l’homme par son potentiel, actant de ses qualités comme de ses limites. L’homme est capable de justice, il est capable de grandeur. Il est capable car doué de raison, et donc capable d’agir en conséquence sur lui-même et sur le monde extérieur. Cultivons alors cette capacité de grandeur présente chez l’Homme, quand bien-même chaque être est différent, n’a pas les mêmes dispositions pour l’excellence et la justice. « Rien n’est convenable contre le gré de Minerve » (c’est-à-dire contre la nature) nous est-il rappelé. Se dessine une vision de l’homme comme être volontaire, responsable et destiné à se connaître pour agir au mieux de ses possibilités. C’est le sens du Gnothi Saueton du temple de Delphes. Connais-toi toi-même. Connais tes forces et tes limites. Trouve ta place dans l’harmonie que constitue le Cosmos et dont la cité constitue un avatar, un microcosme.

    Il n’y a ainsi pas de séparation, de dichotomie réalisée entre une cité des dieux et une cité des hommes. Un seul et même amour fonde une seule et même cité : l’amour de la justice. Une cité unie autour de la fides, protégée des dieux, et dirigée par les plus vertueux.

    Adrien – Promotion Dominique Venner

    https://institut-iliade.com/relire-les-devoirs-de-ciceron/

  • Fallait-il réhabiliter les morts de la Commune de Paris ?

    Ce mardi 29 novembre, l’Assemblée nationale a approuvé une résolution visant à « rendre justice aux victimes de la répression de la Commune de Paris de 1871 ». Cette résolution fut déposée par des membres du groupe socialiste.

    Tout cela a l’air d’une plaisanterie. Les députés, en pleine tourmente politique, économique et sociale, se sont livrés à une querelle d’historiens vieille de près de 150 ans. Pour un peu, nous nous croirions dans Constantinople assiégé par les Turcs, où les docteurs de l’Eglise dissertaient sur le sexe des anges tandis que les coups de béliers faisaient trembler les portes.

    Pourtant, l’affaire est plus grave qu’il n’y paraît. L’examen des débats parlementaires montre une querelle superficielle entre députés sur la gravité de l’événement communard et sur l’opportunité d’y consacrer une résolution, plutôt qu’à d’autres massacres odieux de notre histoire, comme ceux des guerres de Vendée.

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  • La propagande idéologique dans le monde de la culture (Anne Brassié)

    Anne Brassié, journaliste et écrivain, est intervenue lors des Journées de Synthèse Nationale. Elle y a résumé la façon dont le monde de la culture est pollué par les idéologies subversives.