De vibrants appels à « sauver la planète » résonnent aujourd’hui de toutes parts : ils ne sont dénués ni d’arrière-pensées politiques, ni d’incohérences. Peut-on en effet dénoncer les ravages provoqués par la production de masse et la société de consommation sans renoncer au mythe du progrès et du développement indéfinis ? Déplorer les effets environnementaux de la mondialisation et prôner dans le même temps la mise en place d’une gouvernance mondiale ? Souligner les conséquences désastreuses de la dérégulation économique libérale et vanter les mérites d’une vision libertaire de l’homme et de la société ?
culture et histoire - Page 438
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Nature, culture, génétique : une anthropologie réaliste pour une écologie à l’endroit
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Régner et gouverner : Louis XIV et ses ministres
Thierry Sarmant, docteur habilité en histoire, est directeur des collections du Mobilier national. Mathieu Stoll, docteur en histoire, est conservateur en chef du Service interministériel des Archives de France. Ces deux anciens élèves de l’Ecole nationale des chartes co-signent ce pavé consacré à la façon de gouverner de Louis XIV.
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Histoire des Wisigoths avec Alexis Seydoux
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Max Gallo raconte la Révolution
L’écrivain publie son centième livre. Un récit où, s’appuyant sur les témoignages des contemporains, il montre les deux faces de la Révolution française : la meilleure, et la pire. Iconoclaste.
Le titre ? Révolution française. Le premier tome, Le Peuple et le Roi, est en librairie le 19 janvier 2009 ; le second, Aux armes, citoyens !, le sera dans un mois. Max Gallo signe ici son centième ouvrage. Cent livres, dont combien de best-sellers ?
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Néron (Catherine Salles)
Catherine Salles enseigne la langue et la civilisation latines à l’université de Paris X Nanterre. Elle est l’auteur de nombreux ouvrages, tous consacrés à l’Antiquité romaine. Cette fois, elle signe une biographie de Lucius Domitius Ahenobarbus, plus connu sous le nom de Néron, né le 15 décembre 37 et mort le 9 juin 68.
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Frédéric II de Hohenstaufen (1194-1250)
Depuis le Moyen Âge, Frédéric II de Hohenstaufen n’a pas manqué d’alimenter les réflexions politiques sur le Saint-Empire et la constitution de l’identité européenne, ainsi que les rêveries romantiques sur la destinée extraordinaire des hommes d’exception. Mais il a également, dès le XIIIe siècle, fortement marqué l’imaginaire de ses contemporains, pour qui « personne dans toute la Chrétienté n’avait détenu de pouvoir pareil depuis Alexandre le Grand ». Il est vrai que cet « étonnement du monde et admirable changeur des temps » est assurément le personnage le plus surprenant de son époque, le plus complexe et le plus controversé aussi.
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Le culte solaire chez les peuples germaniques
Contrairement aux Grecs et aux Romains, qui adoraient des divinités solaires, les Germains considéraient que la puissance du soleil, qui donnait vie à tous les êtres, était, pour eux, une des puissances les plus sacrées. Les innombrables symboles solaires que l’on découvre sur les parois rupestres du Nord de l’Europe depuis l’âge du bronze, souvent sous la forme de roues solaires, en témoignent de manière fort éloquente. Certains d’entre ces symboles ont plus de 3500 ans. Jusqu’ici, il a été quasiment impossible d’interpréter avec précision ces signes gravés dans les rochers. Par ailleurs, le déchiffrement des signes trouvés, au nombre d’environ 7.500, sur un rocher canadien, à Petersborough dans la province d’Ontario, nous donne l’espoir d’un jour pouvoir déchiffrer les milliers de graffitis de l’Ultima Thulé scandinave.
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Entre Barrès et Maurras
Dans la continuité de la chronique publiée dans notre précédent numéro, nous revenons sur l'œuvre de Maurice Barrès (1962-1923), et plus particulièrement sur l'influence qu'il exerça sur Charles Maurras.
Bon et mauvais tons
Maurras admirait Barrés, qui le lui rendait bien. Leur amitié fut profonde. Nous en sommes les bénéficiaires. On peut aller jusqu'à dire que nous restons débiteurs de Barrés en ce qu'il contribua à ramener notre principal maître politique des égarements anarchiques de sa prime jeunesse parisienne.
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Pétain – De Gaulle : une autre vision de l’histoire (Colonel Michel Le Pargneux)
Le commissaire colonel Michel Le Pargneux, né en 1927, a vécu l’Occupation et les durs combats de 1944 en Normandie. Il fit ensuite carrière dans l’armée de Terre : Tirailleurs marocains, Service des Affaires indigènes du Maroc, maintien de l’ordre dans l’Aurès, Service des Affaires algériennes où il connut de près le drame de l’abandon de la province. Il resta en Algérie jusqu’en 1963, bien après l’indépendance, avant de continuer son service en métropole.
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Le procès de Galilée - 22 juin 1633