Images d’archives – En 1983, Bernard Pivot part rencontrer le dissident Alexandre Soljenitsyne qui vit sobrement au milieu des bois…
culture et histoire - Page 438
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Vidéo d’archive – Alexandre Soljenitsyne répond aux questions de la télévision française en 1983
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Les portraits d'éléments n°3 : Patrick Buisson - Requiem pour la France d'avant
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La Petite Histoire : La butte de Vauquois : l’enfer sous terre
Théâtre d’un affrontement meurtrier, la butte de Vauquois aura connu toutes les horreurs de la Grande Guerre. À partir de septembre 1914, et pendant les quatres années à venir, Français et Allemands vont se livrer une bataille sans merci. De chaque côté, on va construire des tunnels et galeries afin de faire exploser les positions ennemies. Ainsi, le champ de bataille va se transformer en véritable fourmilière explosive causant la perte de milliers de soldats. Au total, on recensera plus de 500 explosions. C’est à Vauquois que l’horrible guerre des mines atteindra le paroxysme de l’horreur. Retour sur cette bataille où, pendant 1 500 jours, les hommes connaîtront un véritable enfer sous terre.
https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-la-butte-de-vauquois-lenfer-sous-terre
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L’islam contre l’Europe
Raymond Ibrahim, universitaire américain spécialiste du Proche-Orient et de l’islam, né aux États-Unis et chrétien d’origine copte égyptienne, vient de publier en français un livre important ayant connu un large succès aux États-Unis lors de sa sortie en 2018 : L’épée et le cimeterre. Quatorze siècles de guerre entre l’Islam et l’Occident (Éditions Jean-Cyrille Godefroy). L’auteur a accordé à notre ami Arnaud Imatz un entretien lucide et éclairant dont la version intégrale est mise en ligne sur le site web de La Nef. Avec l’aimable autorisation de la rédaction de La Nef et d’Arnaud Imatz, nous portons ce texte important à la connaissance de nos lecteurs. Pour que l’Europe prenne conscience du danger qui la menace !
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Le culte solaire chez les peuples germaniques
Contrairement aux Grecs et aux Romains, qui adoraient des divinités solaires, les Germains considéraient que la puissance du soleil, qui donnait vie à tous les êtres, était, pour eux, une des puissances les plus sacrées. Les innombrables symboles solaires que l’on découvre sur les parois rupestres du Nord de l’Europe depuis l’Âge du Bronze, souvent sous la forme de roues solaires, en témoignent de manière fort éloquente. Certains d’entre ces symboles ont plus de 3.500 ans. Jusqu’ici, il a été quasiment impossible d’interpréter avec précision ces signes gravés dans les rochers.
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La nation française, tentative d'une définition. Partie 2 : La naissance d'une nation, bien avant 1789.
Sous l’Ancien régime, la nation française existe sans que la notion soit toujours précisée en tant que telle : pour faire simple, il est possible de dire que, si l’État de France naît avec l’élection en 987 du roi Hugues Capet (et sans que le nom de France ne soit, d’ailleurs, accolé au titre de roi, ce qui n’adviendra qu’à partir de Philippe-Auguste), la nation française, elle, apparaît d’une certaine manière en 1214 avec la victoire de Bouvines et le soutien des bourgeois des villes aux armées royales de celui qui, alors, passe du statut de suzerain (« le roi des nobles », en somme) à celui de souverain (« le roi de France » et, désormais, des Français au-delà des simples liens féodaux).
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2 novembre 1847 : le camarade Sorel
Né à Cherbourg le 2 novembre 1847, au sein d'une famille de la bonne bourgeoisie, le Normand Georges Sorel a eu tout d'abord un parcours qui avait tout pour satisfaire sa famille : études brillantes, débouchant sur l'Ecole polytechnique - un cadre hors de pair pour repérer et donner leur envol aux meilleurs esprits. Puis Sorel a exercé jusqu'à quarante-cinq ans les fonctions d'ingénieur en chef des Ponts et Chaussées. Une carrière austère, mais permettant à une intelligence aiguë, inventive, audacieuse de se frotter aux réalités. La chose est précieuse car trop d'hommes de talent se perdent en se coupant du contact avec le réel.
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Marion Sigaut rétablit la vérité historique au sujet du prétendu pouvoir tyrannique de l’Eglise sous l’Ancien régime
Qui n’a entendu dire que l’Église d’Ancien régime tyrannisa les consciences et pourchassa de sa haine les esprits libres ?
Une plongée dans les querelles ecclésiastiques qui ont pourri le siècle de Louis XV remet les pendules à l’heure. Ce sont les juges laïcs qui n’ont cessé de s’ingérer dans les affaires religieuses, et jamais l’Église qui s’est mêlée d’affaires judiciaires.
Le combat des juges, des juges jansénistes essentiellement, a ouvert la voie à la constitution civile du clergé et à la guerre civile. Leur victoire sur les jésuites ouvrit celle du capitalisme sauvage.
D’Henri IV à la Révolution, histoire d’une guerre de l’autorité royale contre les prétentions des juges.
Cette conférence fut donnée à Dijon en 2013, à l’invitation d’Égalité et Réconciliation. -
4 décembre 1944 : Crimes de guerre anglo-américains
Ce jour-là, l'aviation anglaise a déversé 830 tonnes de bombes explosives et 430 tonnes de bombes incendiaires sur la ville allemande de Heilbronn, détruite ainsi à 62 %. Ont été dénombrés 7 000 morts, dont un millier d'enfants. Pour enterrer les victimes, il fallut creuser des fosses communes de 3,50 mètres de long. Un témoin, Arthur Kühn, raconte : « Dans une fosse nous devions mettre environ 3 500 morts, dix à quatorze les uns sur les autres. Pour y arriver, nous avions construit un escalier avec les cadavres » (Jörg Friedrich, L'incendie, De Fallois, 2004). Toutes les villes allemandes furent visées par des attaques aériennes. Hambourg, Cologne, Berlin, entre autres, étaient des cibles emblématiques.
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Front Populaire : un bilan très médiocre
On sait sur quels mythes repose la légende du Front populaire : les congés payés, la loi des 40 heures, l’amélioration de la vie de la classe ouvrière et la baisse du chômage. Tout cela fut magnifié par la suite. Pour en juger aussi impartialement que possible, nous nous appuierons sur l’ouvrage fondamental en la matière, celui d'Alfred Sauvy : Histoire économique de la France entre les deux guerres (1), ouvrage d’autant plus précieux que son auteur était de tendance socialiste.