Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 435

  • Du symbolisme de la hache

    pHIyhMI2vSNi9f4OhrpF2erte2Y.jpg

    [Ci-contre : la double hache, “signe du pouvoir impérial”, était le symbole du pouvoir gynécocratique en Crète comme chez les Lyciens, les Lydiens, les Amazones, les Étrusques, et même les Romains (Bachofen). On l’a découverte dans les tombes des femmes du paléolithique en Europe, creusées il y a 50 000 ans (Frédéric-Marie Bergounioux). Et elle est sculptée dans les pierres sacrées du Stonehenge pré-celtique en Angleterre ; cela témoigne de la relation étroite entre l’Europe du premier Âge de Pierre, les mystérieuses constructions de Stonehenge, et les adorateurs de la double hache du monde préhistorique égéen et anatolien (J.F.S. Stone)]

    Le terme hache [ascia en italien] existe dans nos langues de manière quasi inchangée au cours des millénaires. Il correspond effectivement au terme latin ascia, qui dérive de la forme indo-européenne *aksi / *agwesi, que les linguistes ont reconstituée sur base de comparaisons entre le terme latin et le terme gothique aqiziz, le terme de vieil haut allemand ackus (en allemand moderne Axt, en anglais ax, “adze”) et le grec axi(on).

    Lire la suite

  • Clotilde, princesse burgonde devenue reine des Francs

    Episode de l’Histoire de France. Clotilde, princesse burgonde, devient reine des Francs.

  • Symbolisme de la roue

    Aujourd'hui, on trouvera moults dessins dans les manuels de préhistoire, où l'on voit un homme avec la roue qu'il vient d'inventer. Pourtant, la tradition affirme que c'est une femme qui a inventé la première roue. La roue symbolise en effet la Déesse qui gouverne le destin. C'est la roue de la galaxie, de la Voie Lactée, du Zodiaque. Le cercle qu'elle décrit indique les limites de l'univers s'étendant autour du yoni ou omphalos de la déesse (soit son nombril), son moyeu géo-centré. La roue est en même temps feu et eau, soleil et lune. La roue-étoile des Celtes, apanage de la Mère Arianrhod, ancêtre de Aryens, était une grande roue d'argent plongée dans la mer. Les héros chevauchaient cette roue pour se rendre en Emania, la terre des morts sur la lune. En Ethiopie, l'image de la déesse était placée au centre d'une roue de flammes, tout comme dans le culte indien de Kali. Les missionnaires chrétiens avaient reçu l'ordre de détruire ces idoles. C'est ce qui a suscité la légende du martyre de Sainte Catherine. Cette sainte n'a jamais existé. Son martyre sur la roue de feu est un avatar christianisé de la danse de Kali, déesse de la Roue Ardente. Kali effectue le Kathakali, la "danse du temps" sur le moyeu de l'univers.

    Lire la suite

  • Les hommes ou les institutions ?

    (Charles VI, pris de folie, attaque son frère dans la forêt du Mans. Chronique de Monstrelet. Source : Herodote.net )

    Cet article a fait l’objet d’une parution sur le site d’information Vexilla Galliae.

    « Et si le roi était fou ? Comment ferions-nous ? » Vous connaissez tous cette ritournelle. Royalistes, on vous l’a souvent servie pour vous placer, pensait-on, devant les contradictions de vos beaux systèmes. Républicains, vous avez toujours pensé une fois à cette possibilité, vous disant qu’au moins on pouvait se débarrasser d’un mauvais président, mais pas d’un roi fou.

    La réponse royaliste toute trouvée est de dire que l’institution royale est assez solide et vertueuse pour suppléer à la folie du roi. L’histoire vient au secours du débatteur, lui rappelant qu’en quinze siècles, la royauté française n’aurait connu qu’un seul roi fou, Charles VI.

    Lire la suite

  • Les Empires médiévaux

    Sylvain Gougenheim, professeur d’histoire médiévale, a réuni pour cet ouvrage une équipe d’éminents historiens (dont Marie-Thérèse Urvoy) pour présenter les différents empires médiévaux, nous offrant une rare vue d’ensemble s’étendant sur l’Europe, l’Asie ou encore l’Amérique du Sud. Le lecteur est tour à tour plongé dans l’Empire carolingien, l’Empire byzantin, l’Empire abbasside, l’Empire mongol, l’Empire ottoman, la Chine du VIIe au XVe siècle, l’Empire bulgare, l’ascension et la chute de l’Empire serbe, l’Empire japonais, les Empires solaires des Amériques, l’Empire latin de Constantinople, l’Empire allemand d’Otton le Grand à Maximilien, l’Empire normand, l’empire Plantagenêt, les trajectoires impériales en Adriatique avec l’exemple vénitien, et, pour finir, la thalassocratie malaise de Srivijaya.

    Cet ouvrage met ainsi en parallèle des structures politiques a priori analogues, au sein d’une large époque et à l’échelle de la planète. Manquent à la recension les empires africains, l’Empire khazar et celui des Khmers, faute d’avoir pu trouver la collaboration d’experts francophones sur ces sujets. Mais le résultat ainsi obtenu est déjà remarquable et mérite l’attention de tous les passionnés d’histoire médiévale.

    Les Empires médiévauxouvrage collectif sous la direction de Sylvain Gouguenheim, éditions Perrin, 396 pages, 24,50 euros

    A commander en ligne sur le site de l’éditeur

    https://www.medias-presse.info/les-empires-medievaux/111815/

  • C’était un 30 juin : Franco sauvait plusieurs milliers de Pieds-Noirs que De Gaulle voulait abandonner au FLN

    C’est un épisode peu connu, au cours duquel Franco fit preuve d’une courageuse bienveillance envers les Français, en s’opposant fermement à De Gaulle qui préférait qu’ils fussent livrés à la barbarie du FLN. Quelques jours après, dans la même ville d’Oran, c’était le massacre (voir ici).

    Texte de José Castano :

    « Les 29 et 30 juin 1962, l’Espagne du général Franco vint au secours des Oranais malmenés par les sbires du général Katz, en affrétant 2 ferrys, le « Victoria »  et le « Virgen de Africa »

    Pour accoster le long des quais d’Oran, il fallut longuement parlementer avec les autorités françaises réticentes et même donner à la France un ultimatum, risquant un grave incident diplomatique…

    Lire la suite

  • Puissance économique et dynamisme civilisationnel, par Philippe Conrad

     
    Puissance économique et dynamisme civilisationnel, par Philippe Conrad

    L’homme européen tel qu’il s’est défini au fil des siècles est un créateur de richesses et de puissance économique. Il convient de renouer avec cette vocation à l’heure où s’affirment de nouveaux compétiteurs, notamment en Asie.

    La crise de civilisation que traverse aujourd’hui notre Europe a conduit légitimement à remettre en question l’hégémonie exercée depuis deux siècles par les valeurs économiques. Le libéralisme et le marxisme – qui ont longtemps dominé le paysage idéologique – ont en effet favorisé et justifié l’émergence d’un homo economicus réduit au rang de simple consommateur et oublieux des dimensions morales ou esthétiques qui prévalaient dans les sociétés traditionnelles.

    Lire la suite