Nous sommes à la fin des années 1890, période d’intense jaillissement intellectuel ; Maurras emploie ses étonnantes facultés de création à s’emparer de tout : poésie, philosophie, et au surplus la politique. Le voici qui bute sur le concept de décentralisation.
Le fait est singulier ; il nous importe et nous bouscule : Maurras médite la manière d’assurer le passage du principe fédératif, qu’il hérite de Mistral et qu’il voit exploité dans tous les sens par Amouretti, à la théorie que l’on appelle décentralisation administrative ou l’inverse.