Le but de guerre de l’Union Soviétique était simple au départ : la direction soviétique voulait tout simplement assurer la continuité du régime et de l’État. Ce n’est qu’après l’échec allemand devant Moscou que leurs buts de guerre se sont lentement modifiés ; d’abord, on a voulu à Moscou récupérer les territoires qui avaient été soviétiques avant le 22 juin 1941. Mais on se réservait aussi l’option d’une paix séparée avec l’Allemagne, parce que les dirigeants soviétiques estimaient que leur pays subissait à titre principal tout le poids de la guerre. Mais lorsque la situation a réellement changé au profit des Soviétiques et que les alliés occidentaux tardaient à ouvrir le fameux “second front” en Europe occidentale, Staline a clairement envisagé d’étendre ses objectifs de conquête territoriale aussi loin à l’Ouest que possible, sans tenir compte de l’avis des “nations libérées”.
culture et histoire - Page 493
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Les stratégies des belligérants pendant la Seconde Guerre mondiale 2/2
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Bayard, il avait la force d'une armée !
(photo (Kyro) : statue du chevalier Bayard à Grenoble) "Sans peur et sans reproche..."Le 30 avril 1524 une balle d'escopette (petite arquebuse) aveugle et sans vie fauche dans le dos le courage et l'honneur de la chevalerie incarnés par le chevalier Pierre Terrail, seigneur de Bayard, héros invaincu et reconnu "Sans peur et sans reproche", par ses pairs et jusqu'au roi François 1er lui même, qui au soir de la victoire de Marignan voudra entrer en chevalerie, adoubé des mains de ce preu.Le connétable de Bourbon, rallié à Charles Quint contre son roi de France, apprenant l'agonie du chevalier vint à son chevet lui disant :— « Ah ! Monsieur de Bayard, que j’ai grand-pitié de vous voir en cet état, vous qui fûtes si vertueux chevalier ! »— « Monsieur, » répondit le mourant, « il n’est besoin de pitié pour moi, car je meurs en homme de bien ; mais j’ai pitié de vous, car vous servez contre votre prince et votre patrie ! »Ce parangon de l'Honneur médiéval était entré vivant dans la légende à 28 ans, lors de la troisième guerre d'Italie, quand en 1504, il avait défendu tout seul "comme un diable", le passage d'un pont enjambant le Gargliano jusqu'à l'intervention tardive de l'artillerie française. Il gagna ce jour là l'emblème du hérisson et sa devise "Vires agminis unus habet" ("on a la force d'une armée"). Sa mort qui symbolise le déclin de la chevalerie devant l'armement moderne fut pleurée par son armée autant que ses ennemis, car le chevalier incarnait autant la bravoure que la probité, s'opposant aux pillages et protégeant les faibles.La veine héroïque quant à elle continuera a offrir au monde des exemples vertueux de courage et de fidélité, comme par exemple, cet autre 30 avril, 339 ans plus tard où dans une hacienda du Mexique, une poignée de légionnaires perpétuent à leur tour cette conception médiévale de l'Honneur en "faisant Camerone" !Erwan Castel, Cayenne le 30 avril 2014 -
Le fils adoptif méconnu de Napoléon
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Les stratégies des belligérants pendant la Seconde Guerre mondiale 1/2
Introduction : Le Dr. Heinz Magenheimer est historien militaire et enseigne à l’Académie de Défense Nationale à Vienne et à l’Université de Salzbourg. L’article qui suit est une présentation de son livre le plus récent, Kriegsziele und Strategien der grossen Mächte – 1939-1945, paru à Bonn en 2006 chez l’éditeur Osning.
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Derrière les barbelés
Publié pour la première fois, le Journal de guerre de l’abbé Stock éclaire la figure et la mission hors du commun de ce prêtre allemand qui visita et accompagna prisonniers et condamnés à mort français et étrangers jusqu’à la libération de Paris.
Le 21 février 1942, les Allemands fusillent quatorze personnes au Mont Valérien. Treize victimes sont des Juifs. L’un d’eux fait cette déclaration au prêtre qui accompagne les condamnés : « Ils peuvent bien nous tuer, mais d’autres se lèveront, il est impossible d’exterminer la race juive. » Et le prêtre de regretter l’absence d’un rabbin pour assister les Juifs pieux qui, avant de mourir, récitent des psaumes.
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MERCREDI 10 MARS, À PARTIR DE 18 H, HERVÉ VAN LAETHEM, INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR TV LIBERTÉS
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Point de vue n°7 - la Constitution administrative
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Point de vue n°6 - la Démocratie
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Sociologie des catholiques en France : vers la sécession
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CAMILLE PASCAL ET LE ROMAN VRAI DES RACINES CHRÉTIENNES DE LA FRANCE
Le premier choc de ce livre vient de son titre, Ainsi, Dieu choisit la France, autant que de son sous-titre qui se détache sur un bandeau rouge : La véritable histoire de la fille aînée de l’Eglise. Dieu, la France, la fille ainée de l’Eglise, voilà des mots rarement associés au sein des cercles dirigeants auxquels appartient l’auteur.