Terrien et passion de mer, normand et breton, enthousiaste et mélancolique : Jean de la Varende fut tout cela à la fois.
Est-il nécessaire de présenter Jean de la Varende (1887-1959) ? De nombreuses études lui ont été consacrées l’on songe à Marie-Madeleine Martin (La Varende et moi, 1946), Anne Brassié (La Varende. Pour Dieu et le roi, 1993), Anne Bernet (La geste chouanne de Monsieur de La Varende, 1997) ou Jean Mabire (La Varende entre nous, 1999). Qu’y a-t-il de neuf ? Beaucoup de choses. À commencer par de très fréquentes rééditions chez Via Romana. Moteur de cette dynamique, l'association Présence de La Varende, présidée par Patrick Delon. Ce dernier publie un ouvrage singulier mêlant biographie, aphorismes et évocation de l’actualité de La Varende. Car plus que jamais, le châtelain de Bonneville a quelque chose à nous dire.