culture et histoire - Page 488
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CÉSAR 2021 : ON A TOUCHÉ LE FOND ?
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La Commune : ne pas s'y perdre.
L'avis de Jean-François TouzéIl y a 150 ans débutait la Commune de Paris.Nationalistes et nationaux ne peuvent qu'être partagés. Notre tentation de louer les vertus d'une insurrection aussi anti-prussienne qu'anti-bourgeoise est grande. Notre rejet de la carmaniole post-imperiale ne l'est pas moins.D'un côté, le peuple résistant, la foi patriotique, le refus de l'étranger, la volonté sociale, le colonel Louis Rossel (en médaillon ci-dessus). De l'autre l'anti-chistianisme acharné, les incendies, les exactions, la chienlit révolutionnaire des internationalistes, l'ignoble Louise Michel, les redoutables blanquistes...D'un côté le mur des Fédérés et l'ombre sanglante de la bourgeoise thieriste, de l'autre le chaos, la canaille rouge et les prémices de l'utopie communiste.La révolution nationale n'est pas un bloc. -
Fondements du nationalisme russe
La Russie, dans son histoire, a toujours été étrangère aux dynamiques européennes. Son nationalisme, son idéologie nationale, sont marquées par un double jeu d’attraction et de répulsion envers l’Europe en particulier et l’Occident en général. Le célèbre slaviste italien Aldo Ferrari nous le rappelle : du Xe au XIIIe siècles, la Russie de Kiev est bien insérée dans le système économique médiéval. L’invasion tatare l’arrache à l’Occident, puis la Principauté de Moscou, en se réorganisant et en combattant les résidus de l’Empire Tatar, se veut une nouvelle Byzance orthodoxe, différente de l’Occident romain ou protestant.
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MAI 68 : CES TRENTE JOURS QUI ÉBRANLÈRENT LA FRANCE
Lundi 8 janvier 1968
Venu inaugurer la piscine du campus de Nanterre, François Missoffe, le ministre de la Jeunesse, est interpellé par un rouquin, le cheveu en bataille : « J’ai lu votre Livre blanc sur la jeunesse. Six cents pages d’inepties ! Vous ne parlez pas des problèmes sexuels des jeunes ». « Si vous avez des problèmes de ce genre, je vous conseille de plonger dans la piscine », aurait répondu le ministre. Quant à l’insolent, étudiant en sociologie, il fera parler de lui : il s’appelle Daniel Cohn-Bendit. -
Mirabeau, l’échec d’un destin
(Mirabeau par Joseph Boze)
Mirabeau a-t-il raté sa vie ? C’est en quelque sorte l’impression amère qui demeure après la lecture de sa biographie par Jean-Paul Desprat, publiée aux éditions Perrin en 2008.
Qui était Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau ? Un aristocrate provençal pétri de culture gréco-latine et marqué par tous les combats de son temps, aussi bien celui pour la liberté d’expression et de conscience, que celui pour l’indépendance des Etats-Unis, ou celui pour le rétablissement des droits féodaux tombés en désuétude…
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CULTURE : POUR UNE FOIS, ZEMMOUR SE TROMPE !
Zemmour veut supprimer le ministère de la culture. Il tire cette conclusion du désastre de la cérémonie des Cesar où la plus plate vulgarité a piétiné un rite célébrant une exception culturelle française réduite à être le tremplin d’un gauchisme obsessionnel. Faut-il donc jeter le bébé avec l’eau du bain ? Faut-il en revenir à un secrétariat aux Beaux-arts chargé d’entretenir et de transmettre le patrimoine ? Cette proposition est pour le moins décevante de la part de celui dont Mme Le Pen voulait faire son ministre de la culture. C’était d’ailleurs une fort mauvaise idée car si Eric Zemmour ferait un excellent porte-parole pendant quelques semaines, avant que son sens aigu de la critique ne se rebelle contre un rôle de brosse à reluire, il a une vision beaucoup trop réductrice de la culture.
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Michael Collins, le leader perdu de l'Irlande
Michael Collins a sans doute été l'un des plus remarquables et des plus dynamiques chefs révolutionnaires du XXe siècle. Un historien a même dit que Lénine faisait figure d'amateur à côté de Collins. Cet homme d'action formait une rare alliance de visionnaire et de réaliste. Pendant la lutte pour l'indépendance de l'Irlande, de 1916 à 1922, Collins joua un rôle de plus en plus important et, à la fin, il dirigea le combat contre la Grande-Bretagne.
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Frédégonde, reine de France
(La reine Frédégonde visite l’évêque Prétextat, mourant, dont elle a ordonné l’assassinat peu auparavant ; par Lawrence Alma Tadema)Il n’y a pas de reine plus infâme, dans la mémoire française, que Frédégonde ! Née vers 543, on ignore son origine. Les chroniqueurs en firent une fille de ferme. Chilpéric Ier, petit-fils de Clovis, régnait sur le nord de la France, autour de Soissons. Sa première épouse, Audowère, avait pris Frédégonde dans sa suite, à cause de sa beauté. Mais Chilpéric, souverain libidineux et insatiable, eut tôt fait de la placer dans son lit. L’élue se mua en intrigante. Elle voulait être reine. Avec la complicité d’un évêque de la cour, elle obtint la répudiation d’Audowère, peu après la naissance de sa dernière née, Basine. Elles furent enfermées en couvent, tandis que restaient ses trois fils, Thibert, Mérovée et Clovis.
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En Direct avec KROC BLANC : « Peut-on être de droite et faire du Rap ? »
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Scènes de combat
Dès sa naissance, « Le Fig Mag » se fit le chantre de l’anticommunisme, de la liberté scolaire, de l’opposition au règne mitterrandien et de la lutte contre le gauchisme culturel. Récit de ces années au cours desquelles le journal était déjà en pointe dans les grands combats idéologiques qui agitaient la France.
Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître.
Samedi 7 octobre 1978 : premier numéro du Figaro Magazine. En une, un portrait (dessiné) du président de la République, Valéry Giscard d’Estaing. Le chancelier de la République fédérale d’Allemagne était alors son ami Helmut Schmidt, tandis que, de l’autre côté du mur de Berlin, dans la République démocratique allemande d’Erich Honecker, la Stasi fichait les citoyens.