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culture et histoire - Page 492

  • Live Bébert des Forbans : « Laissez-nous vivre, la France c’est devenu l’URSS et la Stasi »

  • 7 octobre 1571 : Bataille de Lépante 8/10

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    L’échec ottoman devant Malte (1565)

    La guerre sur mer, elle, connaît pendant la période de paix, suite au traité de Cateau-Cambrésis, un événement majeur : l’échec ottoman devant Malte de mai à septembre 1565. Si, au début de son règne, Soliman Ier devait prendre Rhodes pour s’assurer le contrôle complet du bassin oriental et pour couvrir les conquêtes syriennes et égyptiennes de son prédécesseur, il doit, plus de 40 ans plus tard, en toute bonne logique, déloger les Chevaliers de leur nouvelle position, Malte. Au départ de l’île, en effet, les Chevaliers ne cessent de perpétrer des incursions en Égée. À 2 reprises, le Chevalier Romegas attaque le delta du Nil. Par ses espions, le Sultan apprend que Philippe II investit une bonne part du trésor espagnol dans les chantiers navals de Barcelone, de Gênes et de Messine.

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  • 7 octobre 1571 : Bataille de Lépante 7/10

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    Ressac corsaire en Méditerranée, banqueroute espagnole, chaos au Maghreb et guerre dans la Corne de l’Afrique

    Mais la paix demeure précaire dans la zone maritime entre la Tunisie et la Sicile. Dragut, qui remplace Kheir ed-Din décédé, prend Tripoli et en chasse les Chevaliers en août 1551. L’élément le plus avancé de la ligne de défense des Espagnols et des Chevaliers est perdu. Cette perte est toutefois compensée par l’efficacité du nouveau système de défense des côtes : “l’âge d’or des corsaires barbaresques touche à sa fin, écrit Barnaby Rogerson, car les défenses côtières espagnoles fonctionnaient toujours plus efficacement”. Le butin raflé lors des raids s’amenuise. Seules victoires franco-ottomanes : l’invasion de la Corse en 1554 et 1555, après qu’elle ait été reprise par les troupes de Gênes. Dans la région de Bastia, 6.000 captifs sont amenés en esclavage. Les défenses côtières de la Corse sont partiellement détruites pour faciliter une prochaine invasion française. Cependant, force est de constater que les campagnes de Dragut n’apportent pas grand chose en matière de gains territoriaux à l’empire ottoman, sauf, sans nul doute, la prise de Bougie en 1555, l’année où Charles-Quint abdique à Bruxelles en faveur de son fils Philippe II.

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  • 7 octobre 1571 : Bataille de Lépante 6/10

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    Le poète hongrois Vörösmarty écrivit un poème au XIXe siècle, résumant la tragédie hongroise de Mohacs :

    “Mohacs, champ de deuil,
    Trempé du sang des héros,
    Où furent submergés les guerriers
    Par le flot des Ottomans.
    Mohacs, sur ton sol,
    On porta en terre,
    Le demi millénaire de grandeur
    Du Royaume de Hongrie”.

    Il s’ensuivit une querelle intérieure : qui doit succéder au roi qui vient de mourir au combat ? Janos Szapolyai, un Hongrois, ou Ferdinand de Habsbourg, frère de Charles-Quint ? Et la querelle s’envenime, alors que les Turcs n’avaient pas exploité immédiatement leur victoire et s’étaient retirés vers le sud, sans doute par crainte de tomber sur l’armée impériale. Les Européens, une fois de plus, perdent un précieux temps à se quereller entre eux plutôt que d’affronter, toutes forces mobilisées, l’ennemi commun. Ferdinand offre aux Hongrois cruellement vaincus par les Turcs la garantie du secours de l’armée impériale en cas de nouvelle offensive ennemie.

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  • 7 octobre 1571 : Bataille de Lépante 5/10

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    Les Chevaliers de Rhodes prouvent qu’ils détiennent à l’époque la meilleure intelligence géopolitique des enjeux. En 1510, ils détruisent une flotte égyptienne à proximité d’Alexandrette. Immédiatement après leur victoire sur mer, les Chevaliers débarquent dans le port et détruisent tous les chantiers navals qui s’y trouvent parce qu’ils travaillaient à armer une flotte mamelouk, destinée à lutter contre les Portugais en Mer Rouge. Le contournement du bloc musulman par les Portugais était l’entreprise stratégique de longue haleine la plus audacieuse de l’Europe à l’époque. Elle avait commencé par les conquêtes de Henri le Navigateur au XVe siècle, par la maîtrise de Madère, des Açores et des Iles du Cap Vert. Les Portugais étaient maintenant bien présents dans l’Océan Indien. Il ne fallait pas que leur présence y soit mise en danger. Les Chevaliers y ont veillé en 1510. Aussitôt, bien évidemment, les Turcs prennent conscience du danger mortel que représente leur présence à Rhodes. Ils savent désormais qu’il est impératif pour eux de prendre l’île.

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  • 7 octobre 1571 : Bataille de Lépante 4/10

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    Désastre de Varna et réorganisation de la Hongrie par Janos Hunyadi

    Pourtant une opération de cette ampleur s’avère nécessaire. Sans plus aucune bande hussite dans le dos, les Hongrois vont l’organiser, sous la houlette de leur nouveau roi polono-lithuanien, Vladislav Ier Jagellon (en hongrois : Ulàszlo Ier),un jeune homme de 16 ans, qui n’a pas l’aval des héritiers de Sigismond... Vladislav veut conjurer le danger turc qui menace en permanence les provinces méridionales slaves du royaume hongrois. Il attaque. Il arrive avec ses armées sur les côtes de la Mer Noire, à Varna en Bulgarie. Nouvelle défaite : l’armée hongroise, composée de magnats, de nobles et de féodaux, est écrasée le 10 novembre 1444 ; le jeune Vladislav Ier, âgé de 20 ans, tombe les armes à la main face aux armées du sultan. Un nouveau martyr sacrifié pour la défense de l’Europe. Il avait été trop impétueux, aveuglé par son idéalisme et sa jeunesse.

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  • République, Progrès, Démocratie : ces dieux qui ont failli - Patrick Buisson.

    L'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson, démontre l'illégitimité du régime républicain et de la démocratie à partir de l'exemple du génocide vendéen. La République s'est en effet rendue coupable du premier populicide de l'histoire de France, avec plus de 200 000 victimes entre 1793 et 1795.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2021/02/18/republique-progres-democratie-ces-dieux-qui-ont-failli-patri-6298271.html

  • 7 octobre 1571 : Bataille de Lépante 3/10

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    La défaite serbe au Champ des Merles

    Donc dès le moment où les Ottomans sont en Épire et ont occupé les nœuds routiers des Balkans méridionaux, les Serbes et les Bosniaques se rendent compte qu’ils seront les prochains dominos culbutés par la stratégie mise en œuvre par les Turcs, qui reprennent tout simplement à leur compte les projets de Justinien. Le Prince Lazare de Serbie et le Roi Tvrtko de Bosnie unissent leurs forces contre Mourad qui envoie un corps expéditionnaire en Bosnie. Les Turcs sont battus à Plochnik, Rudnik et Bilece (27 août 1388). Cette série de victoires, non décisives, entraîne une révolte généralisée dans les Balkans : Albanais, Bulgares et Valaques se serrent autour de Lazare, écrit l’historien français Louis Bréhier.

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