culture et histoire - Page 485
-
Baptiste Rappin : Tu es déjà mort ! (Leçons dogmatiques de Ken le Survivant) (conférence)
Lien permanent Catégories : actualité, culture et histoire, divers, entretiens et videos 0 commentaire -
Les 21 jours qui firent tomber les Romanov
Il y a cent ans, en février-mars 1917, une révolution éclatait à Petrograd, la capitale de la Russie, provoquant la chute de Nicolas II et d’un empire multiséculaire. La fin des Romanov préparera le terrain à la seconde révolution russe, la révolution bolchevique d’octobre 1917, qui, elle, changera le monde. Récit.
Petrograd, 23 février 1917 / 10 février (calendrier julien *)
Depuis dix jours, la capitale russe est la proie de grèves qui ont commencé dans les usines d’armement. Le mouvement a gagné ensuite les chantiers navals, les usines métallurgiques. L’agitation traduit la lassitude de la guerre, des pénuries, de la misère.
-
NAISSANCE D'UN IMPERIALISME : LA GUERRE HISPANO-AMERICAINE DE 1898
[Ci-dessus : couverture de l'étude de JD Avenel, Économica, 2007].
Le déclenchement de la guerre hispano-américaine de 1898 marqua les débuts des États-Unis comme puissance impérialiste
Présentation éditeur : La guerre de 1898 qui opposa les États-Unis et l'Espagne pour la possession des dernières bribes de l'empire espagnol présente un caractère particulier. C'est à la fois un conflit mineur de courte durée, quelques semaines, et assez peu meurtrier, mais aussi - et surtout - un conflit qui va modifier la géopolitique mondiale. L'Espagne retombe au rang de nation européenne dépouillée de ses possessions et en proie à une crise morale qui durera jusqu'en 1940 ; les États-Unis accèdent au rang de puissance mondiale grâce en particulier à l'action remarquable du président Théodore Roosevelt. Dotés d'une base théorique que constitue la “doctrine de la Destinée manifeste”, d'une puissance économique et démographique déjà mûre et en train de constituer une marine qui feront d'eux la troisième puissance maritime mondiale, les États-Unis commencent cette ascension au terme de laquelle ils deviendront, moins d'un siècle plus tard, la principale puissance mondiale. L'auteur décrit, au moyen de sources manuscrites et d'une bibliographie dépouillées pour l'essentiel aux États-Unis, cette évolution peu analysée dans notre pays. Il laisse entrevoir les limites à la domination américaine. En effet, si les États-Unis ont conquis à peu de frais les anciennes colonies espagnoles, ils n'ont jamais été capables d'y installer un régime politique stable et démocratique conformément à l'idéal des Pères fondateurs : les Philippines connaissent depuis 1898 la guerre, localisée géographiquement certes, mais toujours présente et, à Cuba, le régime actuel n'est que l'aboutissement d'une suite de régimes forts qui se sont succédé durant le XXe siècle. Cf. aussi sur ce sujet : Le débat français sur “l'impérialisme” américain, 1898-1908, thèse d'Inès Bengadha Boufarès soutenue en 2007, Lille - Atelier national de reproduction des thèses, 2009
-
L'Antiquité en détresse!
-
Salut à la victoire !
L’œuvre de Julius Evola aura marqué d’une empreinte indélébile la Droite européenne et nord-américaine. Et, bien tenu, Europe Maxima ne fait pas exception. Il reste encore des textes inédits en français, sans parler de plusieurs ouvrages qui ne sont plus réédités. Les prix de l’occasion pour certains de ces livres sont tout simplement exorbitants !
Les éditions Kontre Kulture ont beaucoup œuvré pour la redécouverte des livres rares. Leur réédition du maître-ouvrage Révolte contre le monde moderne fut une initiative sans doute attendue depuis fort longtemps, d’autant plus qu’il est fortement conseillé de commencer par cet ouvrage riche, ouvrage qui pose les fondations de la pensée évolienne.
-
BOUTANG, VU DE HAUT
La remarquable biographie que Stéphane Giocanti consacre à Pierre Boutang ressuscite la figure fascinante de l’héritier du maurrassisme.
A la mort de Pierre Boutang, en 1998, la presse, le monde intellectuel et même le président de la République ès qualités (en l’occurrence Jacques Chirac) avaient rendu hommage à un personnage qui, journaliste, essayiste et militant politique, mais aussi philosophe, poète et traducteur, avait toute sa vie occupé sa place dans la vie publique, même si ses idées l’avaient marginalisé. Mais aujourd’hui, qui sait qui il fut ? C’est pourquoi il faut saluer la scrupuleuse biographie que lui consacre Stéphane Giocanti, déjà auteur d’une biographie de Maurras (2006), d’Une histoire politique de la littérature (2009) et d’un essai biographique sur Alphonse, Ernest, Léon et Lucien Daudet (2013). Familier de Boutang, Giocanti a notamment consulté ses cahiers et carnets inédits, environ 13 000 pages dactylographiées ou manuscrites dont la rédaction s’est étalée entre 1935 et 1997.
-
Cette année là n°17 : Le grand retour de la race
Lien permanent Catégories : actualité, culture et histoire, entretiens et videos, immigration, lobby 0 commentaire -
Le massacre de Verden en 782
A l'heure où les inquisiteurs de la bien pensance nous demandent de ramper et de battre notre coulpe dans des commémorations repentantes à l'indignation sélective et criminelle, nous ne devons pas oublier les longues cohortes de fantômes, oubliés, brûlés, décapités, noyés par villes, tribus et nations entières... au nom de la "religion de l'amour" !Ils sont eux aussi de notre Histoire !Ainsi de Verden, ce massacre oublié, pire : honoré dans l'historiographie officielle carolingienne et chrétienne !... Vae Victis ! -
Le dernier empereur d’Occident 3/3
Assassinat de l'empereur Julien (331-363)...
"le plus grand homme qui peut-être ai jamais été", Voltaire.
Toute sa vie, Julien respectera scrupuleusement la morale mithriaque, exigeante et chevaleresque: loyauté, maîtrise de soi, bonté et piété. Une des premières mesures de l'autocrate est de proclamer la liberté religieuse, pour les païens, dont les temples en Orient étaient pillés par le clergé, pour les hérétiques. Ces derniers sont libres de rentrer d'exil, de sortir de la clandestinité, à la grande fureur des orthodoxes.
-
Le dernier empereur d’Occident 2/3
Assassinat de l'empereur Julien (331-363)...
"le plus grand homme qui peut-être ai jamais été", Voltaire.
Assassinat de l'empereur Julien le Philosophe
L'Histoire, est écrite par les vainqueurs, leur offrant ainsi la tentation humaine d'embellir leurs actions. Mais parfois, la haine dicte aussi leur témoignage qui alors humilie lâchement leur adversaire pourtant déjà à terre, alors le manque de noblesse du vainqueur, le rend indigne des lauriers que le sort de la bataille lui a décerné...
C'est ainsi que l’empereur romain Flavius Claudius Julianus, lâchement assassiné par un soldat romain chrétien. le 26 juin 363.. est communément désigné sous le nom insultant de "Julien l'Apostat" (L’apostasie signifie le renoncement consenti et réfléchi à faire partie d’une organisation religieuse).