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culture et histoire - Page 486

  • Fondements du nationalisme russe

    Néoslavisme

    [Ci-contre : Médaille soviétique de l'Ordre d'Alexandre Nevsky, 1942]

    La Russie, dans son histoire, a toujours été étrangère aux dynamiques euro­péennes. Son nationalisme, son idéologie nationale, sont marquées par un double jeu d'attraction et de répulsion envers l'Europe en particulier et l'Occident en général. Le célèbre slaviste italien Aldo Ferrari nous le rappel­le : du Xe au XIIIe siècles, la Russie de Kiev est bien insérée dans le sys­tème économique médiéval. L'invasion tatare l'arrache à l'Occident, puis la Principauté de Moscou, en se réorganisant et en combattant les résidus de l'Empire Tatar, se veut une nouvelle Byzance orthodoxe, différente de l'Oc­cident romain ou protestant. La victoire de Moscou amorce l'élan de la Rus­sie vers les immensités sibériennes. De l'avènement de Pierre le Grand au règne de Catherine II et au XIXe siècle, s'opère un timide rapprochement avec l'Ouest. Pour bon nombre d'observateurs, la révolution communiste inau­gure une nouvelle phase de fermeture autarcique, de désoccidentalisation, en dépit de l'origine ouest-européenne de son idéologie, le marxisme.

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  • Hommage à l'historien de la monarchie de Juillet 4/4

    Les belles pages qu'il a écrites prêtent à des malentendus. Je ne me lasserai pas de le répéter, ni même de le démontrer, quoique ce soit très clair. Ainsi M. Thureau-Dangin signale la fermeture des salons qui résulta de la révolution, l'invasion de la rue dans les lettres, le passage d'un souffle révolutionnaire. Il a mille fois raison. Mais pourquoi s'en plaint-il ? Tout le XVIIIe siècle avait travaillé dans les salons, pour les salons, sur les salons. Le XIXe découvrit une autre matière et des sujets nouveaux. Au point de vue de l'art, est-ce bien regrettable ?

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  • Un héros français : Emile Driant

    Cet article a été initialement publié pour l’excellent site des Cahiers libres, à lire et soutenir.

    Tué par une balle de mitrailleuse reçue derrière la tempe alors qu’il sautait dans un trou d’obus en couvrant la retraite de ses hommes, derniers survivants de son bataillon de chasseur, écrasés sous le feu ennemi au bois des Caures, le colonel Emile Driant achevait en héros une existence tout à fait romanesque, il y a cent ans.

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  • Hommage à l'historien de la monarchie de Juillet 3/4

    Personne n'a mieux décrit l'état d'indifférence dans lequel végétait encore la jeunesse, quelques années après la révolution de Juillet, et raconté, d'un accent plus ému, plus vibrant, cette renaissance du sentiment chrétien, ce mouvement ascensionnel du catholicisme de 1830 à 1848, cette série de luttes auxquelles concoururent les premiers esprits du temps, Lamennais, Lacordaire, Montalembert, Ozanam, et qui finirent par la grande victoire de la loi sur l'enseignement. Comme toutes les victoires, celle-ci n'était que la résultante de nombreux succès partiels arrêtés maintes fois par des échecs considérables. Ainsi, les vainqueurs de 1850 assistaient en somme au triomphe des idées de L'Avenir 9, moins l'utopie et le scandale ; mais L'Avenir était resté sur le carreau. M. Thureau-Dangin s'est appliqué avec un soin particulier à l'analyse des idées lamennaisiennes et des causes qui amenèrent leur insuccès partiel.

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  • Baccalauréat « cadeau Bonux » !

     

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    La chronique de Philippe Randa

    Dans quelques mois, ce sera, comme chaque année, pour des milliers de lycéens, l’examen du Baccalauréat. Fébrilité ou franche angoisse pour les uns, cauchemars pour d’autres…

    Cauchemars ? Comme on les comprend ! Rendez-vous compte qu’en 2020, 4 % des candidats ont échoués ! Hé oui ! selon la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (Depp), le taux de réussite après rattrapage, n’a atteint que 95,7 %, vous rendez-vous compte ?

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  • Hommage à l'historien de la monarchie de Juillet 2/4

    En attendant que la sagesse vînt à la jeune génération, Louis-Philippe avait le droit de compter sur la bourgeoisie, non seulement sur ses bulletins de vote, qui ne lui manquèrent pas, mais sur son appui moral, qu'elle lui refusa lâchement. Il y a là une de ces défections que l'histoire ne comprend pas. Que Vigny et Chateaubriand aient vécu retranchés dans un légitimisme intraitable et désespéré ; que George Sand, Lamennais, Lamartine aient rêvé, en présence des crises ouvrières, d'une fraternité socialiste ou républicaine ; que le juste milieu et la paix perpétuelle ne fussent pas précisément l'idéal de la petite cour d'écrivains et d'artistes groupés autour du duc d'Orléans : on conçoit tout cela.

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  • Hommage à l'historien de la monarchie de Juillet 1/4

    L'Histoire de la monarchie de Juillet, de M. Thureau-Dangin, conquiert tous les jours de nouveaux lecteurs. Mais elle est encore loin d'être appréciée à son juste mérite. Je voudrais l'analyser ici sommairement, et essayer en même temps une description aussi exacte que possible du talent de son auteur. On excusera ce qu'il y aura d'incomplet dans cette exposition, de précipité dans ces jugements, en songeant que ce bel ouvrage n'est pas terminé, et que M. Thureau-Dangin n'a pas dit, tant s'en faut, le dernier mot de son talent.

    I

    Dans la nuit du 29 au 30 juillet 1830, Charles X ayant quitté Paris, la ville était à l'émeute et la France sans gouvernement. M. Thiers, alors simple journaliste, se souvint fort à propos d'anciennes intrigues nouées autour du duc d'Orléans par l'opposition libérale, et, sans même attendre son assentiment, mit en avant le nom de ce prince dans des proclamations qui furent affichées au matin.

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  • Qui suis-je ? Fiodor Ungern-Sternberg

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     Erik Sablé, Pardès, coll. Qui suis-je ?, 128 p.

    • Présentation éditeur : Le baron Ungern est un personnage exceptionnel qui libéra la Mongolie occupée par les troupes chinoises en 1921. Ataman cosaque, le baron Ungern vécut une vie d'aventures. Il fut un héros de la Première Guerre mondiale. Il habitera en Transbaïkalie, puis en Mongolie. Il parcourra la Mandchourie, la Chine, et se mariera avec une princesse chinoise. Sa Division Asiatique de Cavalerie sera la dernière armée à se battre contre les troupes communistes.

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