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culture et histoire - Page 77

  • Féminicène, de Vera Nikolski

    Féminicène, de Vera Nikolski

    Nous sommes entrés dans le féminicène. La révolution industrielle n’implique pas seulement l’arraisonnement des écosystèmes par l’espèce humaine. Elle sous-tend une rupture anthropologique décisive : la fin d’une domination masculine générale remontant au Paléolithique. Véra Nikolski (normalienne, docteur en science politique) explore cette « ère des femmes » en battant en brèche idées reçues et discours féministes convenus. À lire, pour mieux saisir les mécanismes de l’évolution culturelle.

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  • Quand Poutine apprend l’histoire de France à Macron : à propos d’Anne de Kiev

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    31/05/2017 (Breizh-Info.com) – En déplacement à Paris pour célébrer le tricentenaire des relations diplomatiques franco-russes, Vladimir Poutine a été reçu au château de Versailles par le président Macron, avec lequel il a pu s’entretenir durant de longues minutes en un “dialogue franc et direct” à l’issue duquel s’est déroulée une séance de questions-réponses avec les médias français et russes.

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  • "Le choc des civilisations" de Samuel Huntington 4/7

    • Pays isolés : Un pays isolé n’a pas d’affinités culturelles avec d’autres sociétés. L’Éthiopie par ex., est isolée culturellement par sa langue dominante, l’araméen, écrit en caractères éthiopiens, par sa religion dominante, l’orthodoxie copte, par son passé impérial, par ses différences religieuses vis-à-vis de ses voisins en majorité musulmans. Le plus important pays isolé est le Japon. Aucun autre pays n’a la même culture, et les émigrés japonais sont peu nombreux dans les autres pays et guère assimilés culturellement.
    • Pays divisés : Ce sont des pays dont le territoire est traversé par une frontière entre civilisations. Ces pays sont confrontés à des problèmes aigus pour préserver leur unité. De nombreux pays africains sont minés par des guerres civiles interminables entre chrétiens et musulmans : Soudan, Nigeria, Tanzanie, Éthiopie… Avec la chute du communisme, la culture a bien souvent remplacé l’idéologie comme facteur d’attraction et de répulsion. « L’effet de division a été particulièrement visible dans les pays divisés dont la cohérence, à l’époque de la guerre froide, était assurée par des régimes communistes légitimés par l’idéologie marxiste-léniniste. La Yougoslavie et l’Union soviétique ont éclaté et se sont divisées en entités nouvelles regroupées sur des bases civilisationnelles : les républiques baltes (protestantes et catholiques) [qui vont d’ailleurs bientôt rejoindre l’Europe], les républiques orthodoxes et musulmanes de l’ex-Union soviétique ; la Slovénie et la Croatie catholiques ; la Bosnie-Herzégovine partiellement musulmane ; la Serbie-Monténégro et la Macédoine orthodoxes en ex-Yougoslavie. Là où ces entités nouvelles rassemblent encore des groupes appartenant à plusieurs civilisations, des divisions de second ordre apparaissent » [p. 197] [1]. Rappelons que le livre d’Huntington a été publié en 1996 et que la guerre du Kosovo n’avait pas encore eu lieu ; pourtant l’auteur écrit déjà à l’époque : « Le Kosovo, peuplé d’Albanais musulmans, restera-t-il paisible au sein de la Serbie orthodoxe slave ? On ne le sait pas. De même, des tensions apparaissent entre la minorité musulmane albanaise et la majorité orthodoxe slave en Macédoine » [p. 197].

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  • Les nobles voyageurs, de Christopher Gérard

    Les nobles voyageurs, de Christopher Gérard

    Les nobles voyageurs, quel titre fascinant pour une invitation au voyage dans un univers littéraire aussi vaste que peu visité. Dans cet ouvrage récemment édité par la Nouvelle librairie, Christopher Gérard offre à tous une découverte de ses amours littéraires. S’il ne s’agit pas d’une réédition, ce second livre emprunte beaucoup à son premier, Quolibets, s’enrichissant de plus de 50 auteurs ou mécènes de la littérature, et le succès du premier augure de la bonne réception du second.

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  • La conception du pouvoir en France (XVIe-XVIIe)

    Le XVIe et le début du XVIIe siècle marquent en France le début d’une mutation de la conception du pouvoir, conception dont la France se fait le laboratoire et qui va gagner toute l’Europe. Le lien entre politique, morale et religion se brise ; la raison d’État, transgression par l’État des règles du droit et de la morale pour sauver l’ordre public, est théorisée et s’impose aux esprits.

    Jusqu’au XVIe siècle, toute la littérature politique se fait moralisatrice et reste étroitement liée à la religion. C’est précisément parce qu’il brise ce lien que Machiavel (1469-1527), avec Le Prince, fait scandale. L’auteur florentin y étudie les moyens de conservation du pouvoir par le gouvernement et montre que “le prince” ne peut pas s’en tenir aux préceptes moraux s’il veut garder son pouvoir. Les moyens de la politique du bon prince incluent la ruse, la violence, le mensonge ou la crainte.

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  • La captivité en URSS, un cauchemar pour les prisonniers de guerre allemands?

    Les prisonniers de guerre allemands avaient à supporter des conditions bien moins atroces que celles réservées aux prisonniers soviétiques sur le territoire du Troisième Reich. Ils étaient même payés pour leur travail et avaient le droit de recevoir des colis et lettres en provenance de leur terre natale.

    Afin de mettre en œuvre l’opération Barbarossa, qui avait pour but l’invasion de l’URSS, l’Allemagne avait reçu l’appui d’un large éventail d’alliés, d’états satellites et de volontaires de toute l’Europe. Il n’est par conséquent pas surprenant que parmi les prisonniers de guerre en Union Soviétique on dénombrait des dizaines de nationalités : Allemands, Italiens, Roumains, Hongrois, Finlandais, Croates, Suédois, etc.

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  • La vision du monde dans la France rurale (XVe-XVIIe)

    Le monde rural européen de la fin du Moyen Âge et des premiers siècles de l’époque moderne est fondamentalement un monde d’insécurité et de peurs : pestes, famines et disettes, guerres, maladies, mortalité infantile importante, (…) hantent les esprits. Les hommes ne disposent pas alors de véritables connaissances scientifiques sur le fonctionnement du monde.
    On ne connaît pas les microbes et les mécanismes physiologiques ; ainsi toute maladie ou mort n’est considérée que comme la conséquence de l’infiltration de forces néfastes dans le corps. Face à ces peurs réelles ou imaginaires, les hommes ont élaboré une vision du monde cohérente composée de superstitions et d’histoires pouvant nous paraître étranges mais qui étaient à l’époque mentalement sécurisantes.

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