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culture et histoire - Page 81

  • Paris : ces réglementations qui peuvent vous sembler loufoques

    La mairie de Paris a invité, la semaine dernière, ses habitants à voter afin de connaître leur avis sur la tarification spéciale du stationnement des SUV dans la capitale. Le fait de légiférer, décréter, réglementer sans cesse sur la vie des rues de la Ville Lumière n’est pas une nouvelle idée sortie du chapeau magique de Mme Hildalgo… pour une fois. Intéressons-nous, ainsi, à quelques lois qui peuvent paraître saugrenues et régissent la vie quotidienne des Parisiens depuis fort longtemps.

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  • Les universités médiévales (XIIIe-XIVe)

    L’université est une invention européenne qui n’a aucun précédent historique ou équivalent dans une autre région du monde. Elle est la conséquence du développement urbain en Occident, et naît dans les premiers temps d’initiatives spontanées d’association de maîtres et d’élèves, à la fin du XIIe siècle. Ces groupements de maîtres et d’élèves font pression tant auprès des pouvoirs ecclésiastiques que des pouvoirs civils pour obtenir les privilèges propres à toute corporation.

    Vers le milieu du XIIIe siècle, l’Université parvient à s’affranchir des pouvoirs laïcs et épiscopaux pour ne dépendre que de la papauté. L’Université a alors le monopole de la collation des grades et cooptation, dispose de l’autonomie administrative (droit de faire prêter serment à ses membres et d’en exclure), de l’autonomie judiciaire et de l’autonomie financière.

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  • "Le choc des civilisations" de Samuel Huntington 2/7

    Huntington

    Enfin, après avoir donné sa définition de ce qu’est une civilisation, Huntington dénombre sept grandes civilisations contemporaines (ou plutôt six et demi) :

    • La civilisation chinoise qui daterait au moins de 1500 av. JC, voire de mille ans plus tôt.
    • La civilisation japonaise, dérivée de la civilisation chinoise et apparue entre 100 et 400 ap. JC.
    • La civilisation hindoue depuis 1500 av. JC.
    • La civilisation musulmane, née dans la péninsule arabique au VIIe siècle ap. JC., elle s’est étendue en Afrique du Nord, en Espagne, et à l’est, en Asie centrale, dans le sous-continent indien et en Asie du Sud-Est. En conséquence de quoi, on distingue au sein de l’Islam plusieurs cultures ou sous-civilisations : l’arabe, la turque, la perse et la malaisienne.
    • La civilisation occidentale dont Huntington date l’apparition à 700-800 ap. JC. L’Occident regroupe l’Europe, l’Amérique du Nord et les autres pays peuplés d’Européens, comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande. 

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  • La Révolution bolchévique – XIIIème partie

    Compte tenu de tout cela, il y a beaucoup à penser sur ce qui se passe de nos jours et comment on ne peut pas croire que la révolution bolchevique était une farce sordide.

    La prise du pouvoir par les scorpions  ( N.d.l.r: le journaliste Juri Lina définit ainsi les dirigeants bolcheviques, et nous avons expliqué la raison) était un jeu, nous pouvons la définir ainsi.

    Entre le 6 et le 7 Novembre, selon le calendrier grégorien, 24/25 Octobre selon le calendrier julien, la comédie atteignit son apogée.

    Selon les historiens, les journalistes, comme Juri Lina, mentionné à plusieurs reprises, et les chercheurs qui ont eu accès aux archives secrètes, l’assaut du Palais d’Hiver peut être considéré comme ”virtuel ”.

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  • "Le choc des civilisations" de Samuel Huntington 1/7

    Huntington

    • Présentation : Samuel Huntington, dans Le choc des civilisations, constatait après l’effondrement du bloc soviétique, que l’ordre bipolaire de la guerre froide n’avait été qu’un mode éphémère de relations internationales, laissant réapparaître le monde réel de toutes époques, multipolaire, où la tradition et les mœurs, la mémoire collective et la conscience identitaire, sont ce qui conditionne durablement les rapports entre les peuples. À ses yeux, la géopolitique du monde n’est pas essentiellement fondée sur des clivages idéologiques ou politiques, mais sur des oppositions culturelles dans lesquelles le substrat religieux tient une place centrale. Décryptage de ce modèle théorique.

    Archives de SYNERGIES EUROPÉENNES - 2003

    Conférence de Metz- Samedi 27.09.03

    • Présentation d’un ouvrage de géopolitique : HUNTINGTON (Samuel P.), Le Choc des civilisations, Odile Jacob, 1997.

    [Ci-contre : Taking Liberty, Patti Levey, 2003]

    Introduction

    Identification de l’auteur : Samuel P. Huntington est professeur à l’Université de Harvard. Il dirige le John M. Olin Institute for Strategic Studies. Il a été expert auprès du Conseil national américain de sécurité (NSC) sous l’administration Carter (1977-1981). Par ailleurs, il est le fondateur et l’un des directeurs de la revue Foreign Policy. Il s’agit donc d’un personnage important au sein de “l’école de géopolitique” américaine. Et il n’est pas négligeable de signaler que son livre a été salué par deux autres théoriciens américains de renom :

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  • Liddell Hart et la calamiteuse Deuxième Guerre Mondiale

    La prestigieuse  histoire de la Seconde Guerre Mondiale (Editions Marabout) de sir Basil Liddell Hart est préfacée par le général Beaufre. Voici ce que cet ancien responsable de l’Otan écrivait :

    « Dans le domaine militaire, la vérité, non pas celle du passé mais celle qui se vérifiera dans l’avenir, ne peut pas être généralement trouvée par les voies officielles de la hiérarchie, trop facilement conformiste. Il est donc capital qu’il existe des chercheurs privés, capables de donner libre cours à leur imagination et à leur initiative. »

    Le bilan de la Seconde Guerre Mondiale est vénéré aujourd’hui, sous peine de prison. Or voici ce bilan selon Liddell Hart :

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  • Les pirates barbaresques – Partie 3 : La Lingua Franca des esclaves et du Bourgeois Gentilhomme

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    La Lingua Franca (ou Langue Franque, ou Franco)  est la langue véhiculaire utilisée jusqu’au XIX ème siècle dans les contacts entre le nord et le sud de la Méditerrannée, entre marchands chrétiens et marchands musulmans ou juifs, entre maîtres et esclaves.

    La langue de personne, parlée par tout le monde

    La Lingua Franca  présente cette caractéristique étonnante : elle est très largement répandue, mais ce n’est la langue de personne. Dakhlia parle de “no man’s langue“, de “langue-sas“, de “langue de l’entre-deux“. C’est une pure langue de contact, et de contact contraint. Les maîtres musulmans n’acceptent pas que leurs esclaves parlent les langues européennes normales : ils veulent comprendre ce qui se dit. Ils n’acceptent pas non plus qu’ils parlent arabe, soit par refus que  leur langue “sacrée” soit souillée par des infidèles impurs, soit pour des raisons plus pragmatiques, comme le souligne Dakhlia :  “Thévenot explique qu’à Tunis, au XVII ème siècle, il faut cacher que l’on entend l’arabe. Sans doute voulait-on éviter les fuites d’esclaves ou de captifs si trop d’entre eux s’initiaient à la langue du pays. L’argument de la sacralité de l’arabe ne doit pas être trop systématiquement invoqué.”

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  • Weimerica ? - Carl Schmitt sur l'État de droit

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    Tom Sunic

    Source: https://www.theoccidentalobserver.net/2024/02/02/weimerica-carl-schmitt-on-the-rule-of-law/

    Le système libéral aime se parer de l'étiquette "État de droit", suggérant implicitement que d'autres systèmes de croyance, d'autres États ou îlots d'États non libéraux à travers l'histoire fonctionnent uniquement comme des entités sans foi ni loi violant la liberté de leurs citoyens. Ce n'est pas le cas. Depuis des temps immémoriaux, les États du monde entier, même les pires tyrannies, ont eu recours à des politiques législatives pour prononcer un verdict contre des opposants politiques ou des criminels de droit commun. Le problème n'est pas de savoir si ces États ou îlots d'États illibéraux sont/étaient justes ou injustes ; le problème est plutôt le choix correct ou incorrect des mots et l'interprétation subséquente de ces mots par les détracteurs ou les partisans de ces États.

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