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culture et histoire - Page 79

  • L’Europe d’une guerre à l’autre (XVIII– 2) – Comment la Grande-Bretagne a aidé l’Union Soviétique à combattre Hitler

    Par Nikolay STARIKOV – ORIENTAL REVIEW 

     Partie I

     Le désastre qui a frappé le légendaire convoi PQ 17 de la Grande-Bretagne, qui apportait une aide militaire à l’Union Soviétique en juillet 1942, reste un mystère pour ceux qui ne comprennent pas le véritable programme de Londres pendant la Seconde Guerre Mondiale.

    Le deuxième front, que les Alliés avaient promis à Moscou en 1941, n’a été ouvert ni cette année ni la suivante. Après tous les efforts diplomatiques et les batailles de Staline, l’aide à l’URSS prit la forme de fournitures militaires. Le moyen le plus simple et le plus efficace de livrer cette cargaison était la mer. Les convois polaires ont été assemblés en Islande, puis ont navigué autour de la Scandinavie pour se frayer un chemin jusqu’à Mourmansk ou Arkhangelsk. Chacun d’eux était gardé par des navires de guerre britanniques. Les Allemands ont attaqué les convois polaires à partir d’aérodromes situés à l’intérieur de la Norvège occupée par les nazis. Des sous-marins allemands et des navires de surface y étaient basés, dans des installations militaires à Narvik et à Trondheim.

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  • La Pravda américaine : Comment Hitler a sauvé les Alliés (2)

    Cette planification anti-soviétique s’est rapidement accélérée après l’attaque brutale de Staline contre la minuscule Finlande à la fin de 1939. La résistance finlandaise inattendue et féroce a conduit les puissances occidentales à expulser l’URSS de la Société des Nations en tant qu’agresseur flagrant et a inspiré de nombreuses demandes d’intervention militaire parmi les élites politiques et le grand public, des propositions sérieuses étant envisagées pour envoyer plusieurs divisions alliées en Scandinavie combattre les Russes au nom des Finlandais. En effet, pendant une grande partie de cette période, l’hostilité des alliés semble avoir été beaucoup plus grande envers les Soviétiques qu’envers l’Allemagne, malgré l’état de guerre nominal contre cette dernière, les sentiments français étant particulièrement forts. Comme l’a fait remarquer un élu britannique : « On a l’impression que la France est en guerre avec la Russie et qu’elle n’est qu’en très mauvais termes avec l’Allemagne ».

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  • Magie arthurienne

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    Fernando Galván

    Source: https://melmothlibros02.blogspot.com/2024/04/la-magia-arturica.html

    Le monde arthurien est étroitement lié à la fantaisie et à la magie du Moyen Âge. Il suffit d'évoquer le nom d'Arthur et de ses célèbres chevaliers pour que surgissent immédiatement à l'esprit les figures mythiques du magicien Merlin, de la fée ou de la sorcière Morgane, ou des objets magiques - aux pouvoirs extraordinaires - comme le Graal, ou l'épée Excalibur, ou encore des lieux dotés d'un important halo mythique et magique, comme Camelot, Avalon, la Forêt Stérile, la Chapelle Dangereuse, etc.

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  • Le cardinal de Richelieu et les finances de l’Etat

    Richelieu

    Par Jean-Baptiste Noé.

    On parle peu du cardinal de Richelieu, principal ministre de Louis XIII de 1624 à sa mort en 1642. Pendant dix-huit ans, il fut l’homme rouge qui restaura la paix, les finances et les arts d’un pays en proie aux luttes intestines.

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  • L’Europe d’une guerre à l’autre (XVIII– 1) – Comment la Grande-Bretagne a aidé l’Union Soviétique à combattre Hitler

    Par Nikolay STARIKOV – ORIENTAL REVIEW 

    Dans les épisodes précédents des Episodes, nous avons souvent décrit des exemples évidents de manœuvres diplomatiques britanniques à l’égard d’Hitler juste avant et au début de la Seconde Guerre Mondiale (lisez par exemple, les chapitres « La Pologne trahie » et » Qui a signé la condamnation à mort de la France en 1940? »)  Le principal objectif de la politique britannique à l’époque était de mettre le fascisme allemand sur la voie d’un conflit avec l’URSS. Le pacte de non-agression entre l’Allemagne et l’Union soviétique signé en août 1939 a contrarié les plans du ministère des Affaires étrangères à bien des égards, mais n’a rien changé de la position stratégique de la Grande-Bretagne.

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  • La Pravda américaine : Comment Hitler a sauvé les Alliés (1)

    article en 4 pages

    Par Ron Unz

    Il y a quelques années, je lisais les mémoires de Sisley Huddleston, un journaliste américain vivant en France, pendant la Seconde Guerre Mondiale. Bien qu’oublié depuis longtemps, Huddleston avait passé des décennies comme l’un de nos correspondants étrangers les plus importants, et des douzaines de ses principaux articles avaient paru dans The Atlantic MonthlyThe New Republic et Harpers, alors qu’il avait écrit quelque 19 livres. L’un de ses amis les plus anciens et les plus proches était William Bullitt, l’ambassadeur américain en France, qui avait déjà ouvert notre première ambassade soviétique sous FDR.

    La crédibilité de Huddleston semblait impeccable, c’est pourquoi j’ai été si choqué par son témoignage de première main sur Vichy en temps de guerre, totalement contraire à ce que j’avais appris dans mes manuels d’histoire. J’avais toujours eu l’impression que le régime collaborationniste de Pétain avait peu de légitimité, mais ce n’était pas du tout le cas. Des majorités quasi unanimes des deux chambres du parlement français, dûment élues, avaient élu le vieux maréchal en dépit de ses profondes réticences personnelles, le considérant comme le seul espoir comme sauveur national unificateur de la France après la défaite écrasante de ce pays en 1940 face à Hitler.

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  • Paul Déroulède (1846-1914)

    Paul Déroulède, homme politique et poète sous la IIIe République, fondateur et chef de la Ligue des patriotes, est aujourd’hui oublié, y compris dans les milieux patriotes, alors qu’il fut une figure emblématique du nationalisme français jusqu’à sa mort en 1914. La mémoire a oublié ce « premier nationalisme » auquel il se rattache pour le second incarné par Charles Maurras et Maurice Barrès qui se développa dans les années 1890-1900. Pourtant, malgré ses contradictions, son intransigeance et une obstination parfois incompréhensible dans ses erreurs, Déroulède fut un personnage hardi, sincère, opiniâtre mais sans haine. Au-delà de la thématique de la Revanche tombée en désuétude, l’homme qui a incarné son courage et sa ténacité dans son Quand même ! demeure fascinant.

    I. Le parcours

    Paul Déroulède naît à Paris le 2 septembre 1846, fils d’un père juriste et catholique convaincu. Le cousin du futur fondateur de la Ligue des patriotes est Ludovic Trarieux, futur fondateur de la Ligue des Droits de l’Homme (1898) ! Après une scolarité passable, il obtient son baccalauréat en lettres en 1863. Son père le pousse à l’inscrire à l’Ecole de Droit et il y obtient péniblement sa licence en 1868 et n’aura jamais un seul client au barreau. Il déteste l’Empire et se décrit alors comme pacifiste, antimilitariste, humanitariste voire internationaliste. La guerre de 1870 va le bouleverser.

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  • La fonction religieuse et astronomique des monuments mégalithiques

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    Source: https://melmothlibros02.blogspot.com/2024/04/la-funcion-religiosa-y-astronomica-de.html

    La fonction astronomique des mégalithes, en particulier en relation avec leur fonction religieuse, est peut-être leur aspect le plus fascinant.

    Niée avec obstination par les spécialistes jusqu'à récemment, elle est aujourd'hui universellement acceptée, après qu'Atkinson [1979] l'a clairement démontrée pour Stonehenge. Par la suite, cette fonction a été vérifiée pour les autres monuments.

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  • Les Éditions de Flore, c’est quoi ?

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    À la toute fin du XIXe siècle, raconte Charles Maurras dans un livre de souvenirs, lui-même et quelques jeunes intellectuels patriotes avaient pris l’habitude de se retrouver tous les jours « Boulevard Saint-Germain, au coin de la rue Saint-Benoît, assis de guingois » sur leurs chaises « au premier étage d’un café de quartier que décora jadis une statue de sa marraine, la jeune Flore, au-dessus de la porte d’entrée ». C’est là, un demi-siècle avant que « le Flore », envahi par Sartre, Beauvoir et les existentialistes, ne devienne le grand quartier général de la gauche bien-pensante, que Maurras et ses amis vont élaborer, en fumant, en mangeant et en buvant, les premiers éléments d’une réflexion nationale et royaliste « sous le signe et la protection de cette déesse du printemps ».

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