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culture et histoire - Page 84

  • L’Europe d’une guerre à l’autre (XII – 4) – Pourquoi la Grande-Bretagne et les États-Unis n’avaient-ils aucune envie d’empêcher la Seconde Guerre Mondiale?

    Par Nikolay STARIKOV – ORIENTAL REVIEW 

     Partie I

    Partie II

    Partie III

    Pour transformer sa nation en un agresseur puissant, Hitler devait d’abord récupérer tout ce qui avait été récemment enlevé à son pays. Il a été aidé en cela par les nations britanniques, françaises et américaines elles-mêmes qui avaient passé l’Allemagne sur le grill des braises de Versailles.

    Carte d'expansion du Troisième Reich 1935-1939.
    Carte d’expansion du Troisième Reich 1935-1939.

    La région de la Sarre fut le premier territoire que le Führer ramena au bercail du Troisième Reich. Autrefois rattachée à l’Allemagne, cette région était régie par un mandat de la Société des Nations depuis 1919, et le contrôle de ses mines de charbon avait été confié aux Français dans le cadre des indemnités de réparation. Les habitants de la Sarre vivaient sous ce régime depuis 16 ans et personne ne s’était jamais intéressé à leur opinion sur la situation. Et tout d’un coup, on leur demande de décider s’ils veulent rejoindre soit l’Allemagne nazie, soit la France démocratique, ou rester sous le contrôle de la Société des Nations.

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  • Comment le libéralisme est devenu un « anti-conservatisme »

    Comment le libéralisme est devenu un « anti-conservatisme »
     

    Aujourd'hui, une part non négligeable de la « droite » se considère et s'affirme « conservatrice-libérale » sans comprendre qu'il s'agit là d'un parfait oxymore. Pour éclairer ces âmes égarées, Pierre Le Vigan revient sur l'histoire et l'évolution du libéralisme et décrypte la nature et les mécanismes du « néo-libéralisme » contemporain et de son aboutissement, l’État autoritaire et policier, à la fois impuissant sur ses tâches régaliennes et hyper intrusif dans la vie quotidienne des citoyens, tout entier au service des intérêts financiers oligarchiques, que nous subissons et tentons de combattre.

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  • Un débat ouvert : les traites arabo-négrière et atlantique sont-elles comparables ?

    « On ne peut pas comparer l’esclavage des mondes musulmans et la traite atlantique » : recueillis par L'Obs, ces mots de l’historien M’hamed Oualdi surprennent. N’a-t-il pas participé à « une histoire comparée » des Mondes de l’esclavage (Seuil) ? Autre surprise, bonne celle-là : d’ordinaire, la traite arabo-négrière est tue, cachée, comme si elle n’avait jamais existé. L’exposition « Oser la liberté », au Panthéon ces mois derniers, faisait l’impasse totale sur le sujet : le but est toujours d’accréditer dans les intelligences que seule exista une traite occidentale blanche et chrétienne. L’interview de L'Obs va à l’encontre de l’oukase de l'ancien ministre Christiane Taubira selon lequel il ne faut pas culpabiliser les jeunes Arabes issus de l’immigration avec cette histoire de traite musulmane. C’est en soi un progrès.

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  • Le mot esclave nous vient de … Slave ! Georges Pop.

    Avant-propos:

    Nous traitons régulièrement sur ce site de l’esclavage qui ne cesse de progresser à travers la planète.

    La technologie aidant, un esclavage moderne menace l’humanité du 21ème siècle.

    Sans distinction de race, de sexe, ou d’âge.

    Georges Pop nous rappelle, ci-dessous, que les Slaves n’ont pas échappé au fer rouge de cette abomination…

    LHK

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  • 25 juin 841 : Bataille de Fontenay-en-Puisaye

    obélisque Fontenoy
    Obélisque commémorant la bataille érigé en 1860 sur ordre de Napoléon III.
    Sur le piédestal : « ICI FUT LIVRÉE LE 25 JUIN 841 LA BATAILLE DE FONTENOY ENTRE LES ENFANTS DE LOUIS LE DÉBONNAIRE. LA VICTOIRE DE CHARLES LE CHAUVE SÉPARA LA FRANCE DE L’EMPIRE D’OCCIDENT ET FONDA L’INDÉPENDANCE DE LA NATIONALITÉ FRANÇAISE »

    La bataille de Fontenoy-en-Puisaye eut lieu le 25 juin 841 sur le territoire de l’actuelle commune de Fontenoy (Yonne), “au cœur” de la Puisaye. Elle opposa Lothaire Ier, le fils aîné de Louis Ier le Pieux, à ses deux frères, Louis le Germanique et Charles le Chauve. Leur neveu, le roi Pépin II d’Aquitaine, fils de feu Pépin Ier, se rangea du côté de Lothaire.

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  • L’Europe d’une guerre à l’autre (XII – 3) – Pourquoi la Grande-Bretagne et les États-Unis n’avaient-ils aucune envie d’empêcher la Seconde Guerre mondiale?

    Par Nikolay STARIKOV – ORIENTAL REVIEW 

     Partie I

    Partie II

     Adolf Hitler avait donc réussi à résoudre le premier problème.  Cependant, même après être devenu chancelier en janvier 1933, il se retrouva incapable de déclencher un conflit militaire pour les raisons les plus prosaïques – il n’avait littéralement pas d’armée. Avec ses 100 000 hommes de la Reichswehr (manquant de chars, d’avions, d’artillerie lourde et d’une flotte), le Führer n’a pu s’emparer que de son minuscule voisin luxembourgeois, sans doute seulement avec l’assentiment des autres puissances. Pour lancer la Seconde Guerre Mondiale, Hitler avait besoin de ressusciter son armée, de la doter des armes les plus récentes et de l’agrandir à 42 fois sa taille actuelle!

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  • De nouvelles données révèlent les mécanismes cachés de l’effondrement de l’Empire romain

    Les raisons de la chute de l’Empire romain d’Occident sont restées un mystère pour les historiens modernes, tout comme pour les Romains eux-mêmes. Pourtant, les données récentes d’une carotte de glace du Groenland nous fournissent de nouvelles données sur l’effondrement de l’Empire, montrant à quel point il a été rapide et brutal − un véritable « effondrement de Sénèque ». Notre civilisation pourrait-elle prendre le même chemin ?

    Les anciens Romains n’ont jamais compris ce qui les a frappés. Pas plus que les historiens qui allaient suivre : il existe littéralement des centaines de théories sur ce qui a causé la chute de l’Empire romain. En 1984, Demandt en énumérait 210, allant du déclin moral à la diffusion du christianisme. Aujourd’hui, certains historiens disent encore que la chute est un « mystère » et certains l’attribuent à l’accumulation improbable de plusieurs facteurs indépendants qui, d’une manière ou d’une autre, se sont ajoutés les uns aux autres.

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  • La Révolution française de Philippe Pichot-Bravard

    Pichot-Bravard

    Présentation de l’éditeur :

    Cette histoire de la Révolution française n’a pas pour but de narrer à nouveau des événements ou des anecdotes mille fois ressassées.

    Son ambition ? Susciter une relecture complète de la Révolution nourrie par les recherches récentes publiées au cours de ces dernières décennies. Ces découvertes permettent d’affirmer que la Révolution a eu pour dessein essentiel la régénération de la société et de l’homme, la création d’un monde nouveau et d’un homme nouveau adapté à ce monde bâti par la mise en œuvre des idées rationalistes, individualistes, contractualistes, matérialistes et laïcistes des Lumières. Comprendre ce qu’a été réellement la Révolution française semble dès lors indispensable pour saisir les enjeux de la politique contemporaine.

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  • L’Europe d’une guerre à l’autre (XII – 2) – Pourquoi la Grande-Bretagne et les États-Unis n’avaient-ils aucune envie d’empêcher la Seconde Guerre Mondiale?

    Par Nikolay STARIKOV – ORIENTAL REVIEW 

     Partie I

     Ainsi, la suggestion selon laquelle l’ascension d’Hitler au pouvoir a été alimentée par les malheurs économiques de l’Allemagne ne tient tout simplement pas. Voyons maintenant la situation politique de ce pays à l’époque de la République de Weimar.

    Il serait naïf de nier le fait que l’Allemagne a passé les années depuis 1919 dans la main de fer des vainqueurs de la Première Guerre Mondiale. Et ce contrôle s’est manifesté de plusieurs façons.[1] Dans l’arène politique, l’Allemagne a été gouvernée par le Parti social-démocrate allemand, dirigé par Stresemann et Ebert, qui, avec le prince “endormi” Max von Baden, ont si habilement mis en scène une révolution et l’abdication du Kaiser. C’est quand les sociaux-démocrates sont arrivés au pouvoir dans le pays qu’ils ont rédigé une Constitution qui comprenait des cycles électoraux sans fin et que leur chef, Ebert, est devenu le premier président de l’Allemagne.[2]

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