Louis-Napoléon Bonaparte fut élu premier président de la République en 1848 (à 74,1 % des suffrages) mais ce n’est qu’à partir de 1851 qu’il put réellement exercer le pouvoir comme il l’entendait, étant auparavant “prisonnier” de son gouvernement, lequel, dominé par les monarchistes, continuait à gérer les affaires comme sous Louis-Philippe. En 1852, il restaura l’Empire le 2 décembre suite à un plébiscite (91 % de “Oui”) dont même Jules Ferry ne remettra pas en doute le bon déroulement et l’authenticité du résultat.
culture et histoire - Page 84
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Desouche Histoire : Napoléon III et la modernisation de la France (partie 1)
Ennemi personnel de Victor Hugo, dénigré par les républicains de la fin du XIXe siècle, éclipsé par la légende dorée de son oncle, Napoléon III reste perçu comme un empereur faible, hésitant et rêveur, portrait que lui ont brossé ses adversaires. Pourtant, son règne coïncide avec un essor économique sans précédent et marque une amélioration significative de la condition des classes laborieuses. Et au contraire de son illustre oncle, il laissa la France plus puissante qu’il ne l’a trouvée.
Louis-Napoléon Bonaparte fut élu premier président de la République en 1848 (à 74,1 % des suffrages) mais ce n’est qu’à partir de 1851 qu’il put réellement exercer le pouvoir comme il l’entendait, étant auparavant “prisonnier” de son gouvernement, lequel, dominé par les monarchistes, continuait à gérer les affaires comme sous Louis-Philippe. En 1852, il restaura l’Empire le 2 décembre suite à un plébiscite (91 % de “Oui”) dont même Jules Ferry ne remettra pas en doute le bon déroulement et l’authenticité du résultat. -
L’Europe d’une guerre à l’autre (VI – 1) – Léon Trotsky, père du nazisme allemand
Par Nikolay STARIKOV – Oriental Review
«Bizarrement, l’Angleterre, monarchiste au fond d’elle-même et conservatrice chez elle, a toujours agi dans ses affaires étrangères comme la patronne des aspirations démagogiques, toujours en faveur des mouvements populaires qui cherchaient à affaiblir la base de la monarchie.»
Mémorandum de Peter Durnovo au Tsar Nicolas II, février 1914. -
L'INQUISITION : ses ORIGINES & sa PROCÉDURE / Éditions VOXGALLIA
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S.P.Q.R. Impossible de nous passer de Rome
Breizh-info a signalé la parution de l’ouvrage de Marie Beard SPQR. Hisoire de l’ancienne Rome. Notre chroniqueur, l’historien Jean Heurtin, revient sur cet ouvrage majeur.
Senatus Populus Que Romanus. Cette abréviation utilisée par les Romains pour désigner leur État sert de titre à Marie Beard pour cette somme sous-titrée Histoire de l’Ancienne Rome. Il s’agit en fait de la traduction de son livre paru en 2015.
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L'organisation de la SOCIÉTÉ MÉDIÉVALE : le RÔLE de la FAMILLE
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Qui sont les véritables vainqueurs de la guerre en Ukraine ? - Xavier Moreau
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La politique, gagnée par le grand vide intellectuel
La politique n’est plus qu’un grand vide intellectuel. « La société ne se tient plus (…) L’Occident ne se pense plus du tout », a estimé avec raison, ce mercredi matin sur Europe 1, le politologue Dominique Reynié. La crise de l’intelligence, qui frappe les « élites » assoupies, met les démocraties en danger. Débattre devient un sport de combat. L’enflure verbale remplace l’argument. Le ridicule est chez Gabriel Attal quand il parle de « la France, phare de l’humanité » après la constitutionnalisation de l’IVG, hier, qui fait paresseusement l’impasse sur le statut de l’embryon. Emmanuel Macron, dans la même boursouflure emplie d’air, a proposé pour le 8 mars (Journée des femmes) une « cérémonie inédite » pour célébrer sa victoire rassembleuse.
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Médiévales : Comment se battaient les Templiers durant les Croisades ?
Petite histoire du Patrimoine.
L’occasion de découvrir comment les chevaliers maniaient une épée. Vous verrez que ce n’est pas du tout comme dans les films !
Chevaliers légendaires, indissociables des Croisades, les Templiers sont mis à l’honneur dans cette vidéo.
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Jean-Christian Petitfils : «Un homme nommé Jésus»
L’historien Jean-Christian Petitfils fait une synthèse des connaissances historiques relatives à Jésus.
Ce que nous savons de lui, nous le tenons des Evangiles, de brèves notations chez des historiens romains et de découvertes archéologiques. La connaissance de l’époque et le recours à l’exégèse historico-critique éclairent l’ensemble. -
L’Europe d’une guerre à l’autre (V) – Qui a financé la Seconde Guerre Mondiale ?
Par Nikolay STARIKOV – Oriental Review
Il y a 70 ans le plus grand massacre de l’histoire a commencé par un financement de la part de la banque d’Angleterre et du système de réserve fédéral des Etats-Unis.
Une résolution récente par l’assemblée parlementaire de l’OSCE a déclaré que l’Union Soviétique et l’Allemagne nazi ont joué un rôle égal dans le déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale. En outre, la résolution a pour objectif purement pragmatique de pomper l’argent russe pour renflouer quelques économies en faillite tout en cherchant à diaboliser la Russie comme successeur de l’Union Soviétique et préparer le fondement juridique pour empêcher Moscou de s’opposer à cette vision révisionniste de la guerre. Mais si nous devons débattre des responsabilités dans le déclenchement de la guerre, nous devons tout d’abord commencer par répondre aux questions suivantes : qui a arrangé l’arrivée des nazis au pouvoir ? Qui les a conduits vers une catastrophe mondiale ? Toute l’histoire de l’Allemagne d’avant-guerre montre que les politiques “nécessaires” ont toutes été mises en œuvre par des turbulences financières guidées – la même situation, soit dit en passant, que celle dans laquelle le monde se trouve aujourd’hui.