Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 86

  • "Le choc des civilisations" de Samuel Huntington 5/7

    Huntington

    • « Au début des années 90, les deux tiers des immigrés en Europe étaient musulmans. La préoccupation des Européens en la matière concernait par-dessus tout l’immigration musulmane. Le défi est démographique – les immigrés représentent 10 % des naissances en Europe occidentale et les Arabes 50 % de celles-ci à Bruxelles – et culturel. Les communautés musulmanes, turque en Allemagne ou algérienne en France, n’étaient pas intégrées dans leur culture d’accueil et, au grand dam des Européens, ne semblaient pas devoir l’être » [p. 292].

    Lire la suite

  • L’Église, les Lumières et l’éducation au XVIIIe siècle

    Entre le XVIe siècle et la Révolution, un débat s’instaure entre défenseurs et adversaires de l’éducation du peuple. Ce débat met en jeu la nécessité de christianiser les masses, la recherche de l’efficacité économique et l’élévation morale de l’homme par l’instruction. A contrario des idées reçues, les défenseurs de la « démocratisation » de l’instruction ne se trouvent pas du côté que l’on croit !

    I. L’Église et l’éducation

    Au XVIe siècle, l’Église fait de l’éducation du peuple un devoir pour les clercs et les évêques. Le péril protestant accélère l’ouverture d’écoles élémentaires : dans les régions où progresse le protestantisme, il est impensable de laisser le monopole de l’instruction aux huguenots. Au XVIIe, les missionnaires découvrent dans certaines régions de France une ignorance religieuse préoccupante, qu’ils mettent en parallèle avec l’ignorance des peuples « exotiques ».

    Lire la suite

  • ROTHSCHILD : LES MAÎTRES DE LA FINANCE MONDIALE | DOCUMENTAIRE GÉOPOLITIQUE PROFONDE

  • La Révolution bolchévique – XVIIème partie

    Nicholas II avait une grande honnêteté de pensée et d’action, une honnêteté qui le conduisit à la mort.

    Voilà un paragraphe très intéressant du livre de Cherep Spiridovich, qui concerne cette honnêteté, Cherep Spiridovich s’inspire des paroles de Alphonse de Lamartine, poète, historien et politicien français:

    “ … I had already tried to give a Conscience to History and to rescue the readers from  the ‘immoral doctrine of success’, by proving to them, that the ‘marvelous successes’ of the so-called  ‘great men’ (in reality great mischief-makers), were due to the support of Satan’s delegates. I explained the “hidden” meaning of those great historic dramas, like the dethronement of the three well meaning ancient dynasties recently upset, because hundred years ago (in 1815) they had the courage to sign the “Holy Alliance”, i.e. a League of Nations with CHRIST as the Supreme LEADER.”

    Lire la suite

  • Pour le RN, être présent à la cérémonie pour Manouchian, est-ce une bonne idée ?

    Pantheonisation-de-Manouchian-Marine-Le-Pen-se-rendra-a-la-ceremonie.jpeg

    Vouloir assister à la pathéonisation du communiste Missak Manouchian participe, finalement, à la volonté de Marine Le Pen de faire de son parti un parti comme les autres. C'est son choix, elle est logique avec elle-même. Nous ne nous étendrons donc pas là-dessus.

    Néanmoins, puisque l'occasion nous en est donnée, il nous semble opportun de rappeler qu'au sein même du Front national, à l'époque où il était présidé par Jean-Marie Le Pen, ce n'étaient pas les héros de la Résistance qui manquaient. Ceux-ci, pour la plupart, n'avaient pas attendu la rupture du pacte germano-soviétique pour s'engager.

    Dans le n°24 de la collection des Cahiers d'Histoire du nationalisme, consacré au cinquantième anniversaire de la création du FN, nous avions justement publié cette liste (non exhaustive).  

    Lire la suite

  • L’armée et la tactique militaire sous Louis XIV

    Le règne personnel de Louis XIV (1661-1715) est riche d’évolutions et d’innovations sur le plan militaire. Il voit l’abandon de l’armée de levée pour une armée permanente, composée essentiellement de sujets du royaume, une armée quasiment nationale : les mercenaires étrangers ne constituent plus qu’un faible pourcentage des troupes. Les armes évoluent : le fusil remplace le mousquet et la baïonnette fait disparaître la pique. Particulièrement bien disciplinée et entraînée, l’armée française, capable de tenir tête seule à l’Europe (guerre de la Ligue d’Augsbourg), sert de modèle pour les autres États européens.

    I. Une armée d’une taille inédite

    Le règne de Louis XIV voit l’armée s’accroître d’une façon inédite. Jusqu’au début du XVIIe siècle, les forces en temps de paix ne dépassaient pas 10.000 hommes, et en temps de guerre rarement plus de 70.000. Louis XIII monte ses forces jusqu’à 125.000 hommes après l’entrée dans la guerre de Trente Ans.

    Lire la suite

  • Féminicène, de Vera Nikolski

    Féminicène, de Vera Nikolski

    Nous sommes entrés dans le féminicène. La révolution industrielle n’implique pas seulement l’arraisonnement des écosystèmes par l’espèce humaine. Elle sous-tend une rupture anthropologique décisive : la fin d’une domination masculine générale remontant au Paléolithique. Véra Nikolski (normalienne, docteur en science politique) explore cette « ère des femmes » en battant en brèche idées reçues et discours féministes convenus. À lire, pour mieux saisir les mécanismes de l’évolution culturelle.

    Lire la suite